mentre il governo Berlusconi dichiara l'emergenza nazionale...
PES President on migration
Ieri 24 luglio 2008, 16.31.00 Eamonn
At the PES activists Forum in Vienna, PES President Poul Nyrup Rasmussen outlined how best to approach the migration issue. Recognising the need for "new minimum standards on how to treat migrant workers in Europe," he highlighted the importance of these being based on "rights and duties."
Judging from history, Poul noted that "When you play the fear factor it is always the conservatives who gain." Therefore, as Socialists, we need to play the future factor based on inclusivity and equality.
Check out the video and let us know what you think. What exactly should these new minimum standards be? What "rights and duties" need to be promoted to develop a sense of inclusivity amongst migrant workers?
Il Circolo Carlo Rosselli è una realtà associativa presente a Milano sin dal 1981. http://www.circolorossellimilano.org/
venerdì 25 luglio 2008
le nouveau visage de Berlusconi
Accueil du site > Revue > Idées du monde > Le nouveau visage du Cavaliere
Italie
Le nouveau visage du Cavaliere
L’Italie après la victoire de Berlusconi
par Riccardo Brizzi [25-07-2008]
Domaine : Politique
Mots-clés : élections Italie
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La mode de l’« anti-berlusconisme » semble passée en Italie, même au sein de la gauche, dont les représentants parlent aujourd’hui d’« opposition constructive ». Et Berlusconi lui-même, après une victoire écrasante, change radicalement son style.
Télécharger ce(s) document(s) :
Le nouveau visage du Cavaliere (PDF - 49.1 ko)
par Riccardo BrizziVoir en ligne : http://www.rome-en-images.com/2008/...
En partenariat avec Centro Studi Progetto Europeo Quatorze ans après sa première victoire éclatante de 1994, Silvio Berlusconi, en remportant les élections législatives d’avril dernier, a ouvert un nouveau cycle dans la vie politique italienne, déjà baptisé « Troisième République » par des juristes et politologues de la péninsule. Si les institutions définies par la Constitution de 1948 restent en place, il ne fait pas doute que l’Italie s’est retrouvée dans un nouveau tournant politique : ce que les Italiens appellent la « Deuxième République », à savoir la période ouverte en 1994 par l’effondrement du système politique d’après-guerre, dominé par le Parti chrétien-démocrate, a trouvé son terme. Dans les deux cas, c’est Berlusconi qui a achevé le cycle respectif. Mais il Cavaliere de 2008 n’est plus le même que celui de 1994.
Les années 1994 - 2008 furent celles d’une longue transition tourmentée, caractérisée par l’alternance au pouvoir : deux gouvernements de centre-droit et deux gouvernements de centre-gauche [1]. Mais la transition n’était pas équilibrée : le centre-droit s’est consolidé progressivement, malgré les tensions dues au caractère hétérogène de l’alliance – Forza Italia de Berlusconi étant alliée avec les régionalistes de la Ligue du Nord, mais aussi avec le mouvement postfasciste Alliance nationale, implanté surtout au Sud de la péninsule et fusionné avec le parti du Cavaliere en 2007 au sein d’une formation nouvelle, Il Popolo della Libertà –, tandis que le centre-gauche, malgré d’interminables processus d’intégration et de refondation, a fini par se désintégrer. La droite a trouvé dans la figure du Cavaliere un leader indiscuté ; la gauche s’en est remise à Romano Prodi, le moindre dénominateur commun d’une coalition qui dut quitter le pouvoir avant de mettre en œuvre son programme.
Italie 2008, un pays à droite
La victoire de Berlusconi fut nette : sa coalition a obtenu plus de 17 millions de voix, soit environ trois millions et demi de plus que celle de Veltroni (formé par le Parti démocrate et l’Italia dei Valori, une formation guidée par Antonio Di Pietro, le magistrat devenu populaire pour avoir conduit l’enquête de Tangentopoli). Les 9 points d’écart qui séparent les vainqueurs des vaincus témoignent de la droitisation progressive de la société italienne et de l’effritement de beaucoup de fiefs traditionnels du centre-gauche. Le nouveau parti de Belusconi, Il Popolo della Libertà, et son allié la Ligue du Nord ont battu tous les records auprès des commerçants et des artisans (65% vs 22% pour le Parti démocrate), les entrepreneurs (52,5% vs 34%) et les femmes au foyer (54% vs 32%), mais aussi auprès des ouvriers (48%, grâce notamment au score de la Ligue du Nord, contre 29% pour le Parti démocrate). Le centre-gauche ne s’est imposé que dans les régions traditionnellement « rouges » du centre et centre-nord (Emilia Romagna, Toscana, Marche, Umbria), mais perdu son relatif avantage dans les régions du centre-sud (Lazio, Abruzzo et Molise). Dans le reste du pays, le succès du Cavaliere apparaît plus écrasant encore : 15 points d’écart dans le Sud et dans les îles, 17 points dans le Nord-ouest, 19 dans le Nord-est...
La métamorphose du Cavaliere
Du point de vue du système électoral, les dernières élections rapprochent l’Italie du modèle bipartisan qu’elle avait abandonné en 1994 : les deux principales listes électorales ont recueilli près de 73% des voix. Mais ce qui frappe surtout dans le paysage actuel, c’est la centralité de Berlusconi lui-même, qui apparaît comme le seul lien capable de rassembler une coalition hétérogène, politiquement et socialement (les cadres supérieurs mais aussi les salariés, les classes moyennes effrayées par la richesse du Nord, mais aussi des salariés publics du Sud). En face de lui, un centre-gauche barricadé dans les « régions rouges » traditionnelles, quasiment évincé du Nord, perpétuellement minoritaire au Sud et déstabilisé au centre (où il a perdu aussi la ville de Rome lors des municipales d’avril dernier). Si la « Deuxième République » fut caractérisée par la rivalité entre les deux capitales de l’Italie, Milan et Rome, respectivement de droite et de gauche, le pays vient de retrouver son unité symbolique sous l’égide de Berlusconi.
Autre grande nouveauté, c’est que il Cavaliere a remporté la victoire au terme d’une campagne électorale où – contrairement aux précédentes – il n’avait ni promis de miracles, ni tenté de cacher les difficultés que le pays traverse. Ayant jeté aux orties ses habits d’entrepreneur miracle, Berlusconi s’est présenté comme un homme d’État appelé à affronter une période de crise grave, désireux de réconcilier un pays divisé (alors que c’est lui-même qui avait largement contribué à sa division...). Sa véritable réussite est d’avoir réussi sa mue et se faire accepter par les Italiens dans son nouveau rôle : un premier ministre sans baguette magique, à l’écoute des citoyens, désireux de répondre à leurs demandes (notamment celle de sécurité...), en rupture avec son style et son langage du passé.
Si le Cavaliere demeure le champion de l’Italie populiste, réfractaire au respect des règles et méfiante vis-à-vis des institutions [2], pour la première fois le « ventre » du pays est indiscutablement de son côté, et force est de constater que les tentatives de le diaboliser ont visiblement échoué. Une nette majorité a décidé de lui confier, pour la troisième fois, les clés du gouvernement, en décrétant ainsi une sorte d’amnistie sur les conflits d’intérêt dont jalonne sa carrière politique, ses déboires judiciaires et son comportement politique extravagant [3]. La saison de l’« anti-berlusconisme » semble passée, même à gauche. Aussi ne doit-on pas trop s’étonner si le nouveau mot d’ordre de celle-ci soit « dialogue » et « opposition constructive ».
« Opposition constructive »
Le problème c’est que, du moins pour le moment, ce dialogue ressemble plutôt à un monologue, étant donnés les rapports de force entre les deux interlocuteurs. D’un côté Il Cavaliere, à la tête d’un gouvernement composé à son image [4], où ses proches occupent tous les postes clés, y compris les deux ministères – les télécommunications et la justice – où ses conflits d’intérêt sont les plus flagrants (dans les gouvernements précédents, Forza Italia s’était abstenu d’investir ces postes, pour ne pas mettre l’huile sur le feu). De l’autre, Walter Veltroni, le leader d’un jeune parti-patchwork composé de cultures politique fort différentes. Depuis la défaite d’avril, Veltroni semble chercher l’inspiration dans l’ancien modèle du « gouvernement de solidarité nationale » de 1970, lorsque le leader du parti communiste italien de l’époque, Enrico Berlinguer, déclara que le pays vivait une situation d’urgence et que l’opposition communiste était prête à soutenir le gouvernement chrétien-démocrate dans tous les cas où il le jugerait utile pour le pays.
Le problème, c’est que la référence au dialogue entre Berlinguer et Moro, si noble qu’elle soit, est complètement hors de propos dans l’Italie de 2008. Silvio Berlusconi n’a nullement besoin d’une opposition conciliante, ayant reçu via les urnes les pleins pouvoirs pour gouverner, jouissant d’un leadership indiscutable et n’ayant à faire face à aucun contre-pouvoir réel : ni dans les milieux politiques, ni dans le monde économique. La servilité envers le nouveau maître, qu’on observe actuellement dans les salles du Parlement, se manifeste également chez les grands groupes économiques et financiers de la péninsule, qui confirment l’amour ineffable d’une bonne partie des élites italiennes pour le pouvoir quel qu’il soit, pourvu qu’il soit fort et sans scrupule : cet amour qui induit les membres de l’establishment intellectuel et économique à de bruyants retournements, depuis le passage du dogme des privatisations et des libéralisations (emblème du premier Berlusconi) au protectionnisme (comme en témoigne la kyrielle nationaliste pour Alitalia, et le refus de vendre à l’Air France) qui symbolisent aujourd’hui la carte de visite du nouveau Berlusconi et de son impérissable ministre de l’économie, Giulio Tremonti, le caméléon de la pensée économique. En Italie d’aujourd’hui, un seul homme est aux commandes. En face, une scène politique amorphe, une lune de miel vraiment trop mièvre [5].
Il n’est pas facile pour la gauche de savoir comment répondre à cette domination politique, ni comment rompre la magie du consensus à n’importe quel prix et du conformisme général dans lequel a sombré un pays. Une opposition constructive, c’est très bien, mais une culture, un projet partagé, c’est-à-dire une hypothèse de société désirable en alternative à celle de Berlusconi, serait mieux. [6]
L’avancée de la Ligue du Nord
La victoire de Berlusconi fut la plus spectaculaire dans le Nord du pays, où la gauche n’a pas su répondre à la demande sécuritaire exprimée par une partie de la population, et surtout aux amalgames entre cette question et le débat sur l’immigration. Mais le problème va plus loin : il s’agit en réalité d’une mutation profonde du paysage social, du démantèlement des liens communautaires, du « dépaysement » en cours dans ses régions les plus insérées dans la mondialisation, et de la désorientation que ces changements provoquent. D’où les succès de la Ligue aux dernières élections (8,3% contre 4,9 en 2006, avec des scores dépassant les 20% en Lombardie et dans la région de Venise, les deux très peuplées), qui poursuivent l’opération mise en évidence dans les travaux d’Ilvo Diamanti [7] : la construction d’une véritable « identité nordiste ».
Les « nordistes » ont un profil social, politique et moral assez net. Ils se recrutent principalement parmi les petits entrepreneurs, les professions libérales et les travailleurs du secteur privé, et résident en général dans des communes petites ou moyennes. Ils s’inquiètent de l’insécurité plus que le reste de la population. Leurs ennemis sont Rome, la classe politique nationale, l’État central et surtout l’Union européenne. En revanche, ils font beaucoup plus confiance dans le gouvernement local : les communes et les régions. Politiquement à droite, ils sont en parfaite syntonie avec la rhétorique anti-politique de Bossi et de Berlusconi, à qui ils confient la tâche de crier leur propre malaise.
Devenir respectable
Mais que se cache-t-il derrière le nouveau look de Berlusconi ? Certains y voient la « leçon française » : un homme d’État ne doit pas afficher son arrogance et son bonheur privé quand les caisses publiques sont vides et les citoyens préoccupés pour l’avenir [8]. Expert en communication, Berlusconi aurait donc opté pour un profil modéré, d’homme d’état classique, en abandonnant les comportements hors normes et les oppositions frontales auxquels il avait habitué les Italiens.
D’autres l’expliquent par un objectif politique immédiat : mettre dans l’embarras et diviser le Parti démocrate (comme c’est le cas aujourd’hui, au sujet de la réforme de la justice qui divise l’opposition), briser en permanence l’opposition (en exploitant les fissures apparues récemment entre le Parti démocrate, plus ouvert au dialogue avec le gouvernement, et ses alliés d’Italia dei Valori, fidèles à la ligne d’opposition frontale), s’assurer au Parlement d’un climat bien différent qu’il y régnait à l’époque de son prédécesseur, Romano Prodi, tout en maintenant la tendance au bipartitisme. Tout cela est vrai naturellement, mais insuffisant pour expliquer une mue aussi radicale. D’où le soupçon véhiculé dans les médias, qui voient derrière le nouveau Berlusconi la poursuite d’un rêve ancien, celui d’arriver à la présidence de la République. Il s’agirait donc – comme l’observe par exemple Massimo Giannini dans la Repubblica – de l’aboutissement d’un parcours politique : Il Cavaliere a aujourd’hui 72 ans et veut passer dans l’histoire comme un homme d’État respectable. À l’état actuel, les marques qu’il a laissées dans l’histoire italienne sont sans aucun doute profondes, mais ce sont celles de l’homme de la rupture et de la rancune. Au cours de ces quinze dernières années, la bataille politique s’était fondée sur une opposition absolue, sur une diabolisation réciproque : à l’anti-Berlusconisme de la gauche, Berlusconi répondait par les diatribes contre les « communistes ». « Trop de fractures pour réaliser votre ambition de représenter une nation », lui lancent aujourd’hui les « derniers Mohicans » au sein de la gauche. Mais il ne fait aucun doute que nombre de chirurgiens politiques sont déjà au travail.
Le mandat présidentiel du président actuel, Giorgio Napolitano, arrivera à son terme en 2013, quelques mois après les prochaines élections législatives. Ne pouvant prévoir quel parti dominera le Parlement à ce moment-là (en Italie, c’est le Parlement qui élit le Président de la République), Berlusconi abandonne la voie de l’opposition frontale. Le nouveau gouvernement et, surtout, le nouveau visage de son chef, semblent à cet égard le meilleur tremplin pour se lancer dans l’ultime conquête politique du Cavaliere : le palais présidentiel. Vu l’état actuel du Parti démocrate, on ne voit pas qui pourrait l’en empêcher.
Le seul capable d’arrêter Berlusconi, c’est Berlusconi lui-même : saura-t-il résister à ses vieux démons, qui le poussent à adopter des lois ad personam et à relancer le conflit institutionnel, à l’instar de celui qu’il a provoqué avec la magistrature peu après son triomphe électoral ? Paradoxalement, le seul contre-pouvoir actuel en Italie est la Ligue du Nord, dont les leaders se montrent sceptiques face au bras de fer avec les magistrats et plutôt désireux de voir enfin aboutir une réforme qui introduire le fédéralisme fiscal – réforme que les gouvernements Berlusconi précédents avaient toujours promise, sans jamais la mener à bien.
Traduit de l’italien par Marie-Christine Elekes
par Riccardo Brizzi [25-07-2008]
Notes
[1] M.P. De Paulis-Dalembert, L’Italie entre le XX et le XXI siècle : la transition infinie, Presses Sorbonne Nouvelle, 2006.
[2] M. Lazar, L’Italie à la dérive. Le moment Berlusconi, Paris, Perrin, 2006.
[3] M. Giannini, Terza Repubblica, stesso cavaliere, La Repubblica, 15-04-2008.
[4] M. Franco, È il governo del Cavaliere, Il Corriere della Sera, 08-05-2008.
[5] P.L. Battista, Quella luna troppo di miele, Il Corriere della Sera, 24-05-2008.
[6] E. Berselli, Il nuovo conformismo che circonda il Cavaliere, La Repubblica, 26-05-2008.
[7] En 2000 seulement 14% des italiens provenant de différents contextes (villes, régions, Nord, Centre, Sud, Italie, Europe, Monde) déclaraient appartenir, avant tout au Nord, aujourd’hui le pourcentage – constamment accru au cours des dernières années – a triplé, avec 12% des personnes interviewées qui le reconnaissent comme première référence, pourcentage qui augmente jusqu’à 25% si l’on considère uniquement les résidents dans les régions septentrionales . Dans le Nord de l’Italie les habitants, pour définir leur appartenance, se déclarent d’abord « nordistes » puis « italiens » ou « lombards », « milanais », etc. Cfr. I. Diamanti, Così sta nascendo l’identità nordista, La Repubblica, 15-06-2008.
[8] Cf. le dernier numéro de la revue « Le Temps des médias. Revue d’histoire », paru en printemps 2008 et consacré à Peopolisation et politique.
Italie
Le nouveau visage du Cavaliere
L’Italie après la victoire de Berlusconi
par Riccardo Brizzi [25-07-2008]
Domaine : Politique
Mots-clés : élections Italie
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La mode de l’« anti-berlusconisme » semble passée en Italie, même au sein de la gauche, dont les représentants parlent aujourd’hui d’« opposition constructive ». Et Berlusconi lui-même, après une victoire écrasante, change radicalement son style.
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Le nouveau visage du Cavaliere (PDF - 49.1 ko)
par Riccardo BrizziVoir en ligne : http://www.rome-en-images.com/2008/...
En partenariat avec Centro Studi Progetto Europeo Quatorze ans après sa première victoire éclatante de 1994, Silvio Berlusconi, en remportant les élections législatives d’avril dernier, a ouvert un nouveau cycle dans la vie politique italienne, déjà baptisé « Troisième République » par des juristes et politologues de la péninsule. Si les institutions définies par la Constitution de 1948 restent en place, il ne fait pas doute que l’Italie s’est retrouvée dans un nouveau tournant politique : ce que les Italiens appellent la « Deuxième République », à savoir la période ouverte en 1994 par l’effondrement du système politique d’après-guerre, dominé par le Parti chrétien-démocrate, a trouvé son terme. Dans les deux cas, c’est Berlusconi qui a achevé le cycle respectif. Mais il Cavaliere de 2008 n’est plus le même que celui de 1994.
Les années 1994 - 2008 furent celles d’une longue transition tourmentée, caractérisée par l’alternance au pouvoir : deux gouvernements de centre-droit et deux gouvernements de centre-gauche [1]. Mais la transition n’était pas équilibrée : le centre-droit s’est consolidé progressivement, malgré les tensions dues au caractère hétérogène de l’alliance – Forza Italia de Berlusconi étant alliée avec les régionalistes de la Ligue du Nord, mais aussi avec le mouvement postfasciste Alliance nationale, implanté surtout au Sud de la péninsule et fusionné avec le parti du Cavaliere en 2007 au sein d’une formation nouvelle, Il Popolo della Libertà –, tandis que le centre-gauche, malgré d’interminables processus d’intégration et de refondation, a fini par se désintégrer. La droite a trouvé dans la figure du Cavaliere un leader indiscuté ; la gauche s’en est remise à Romano Prodi, le moindre dénominateur commun d’une coalition qui dut quitter le pouvoir avant de mettre en œuvre son programme.
Italie 2008, un pays à droite
La victoire de Berlusconi fut nette : sa coalition a obtenu plus de 17 millions de voix, soit environ trois millions et demi de plus que celle de Veltroni (formé par le Parti démocrate et l’Italia dei Valori, une formation guidée par Antonio Di Pietro, le magistrat devenu populaire pour avoir conduit l’enquête de Tangentopoli). Les 9 points d’écart qui séparent les vainqueurs des vaincus témoignent de la droitisation progressive de la société italienne et de l’effritement de beaucoup de fiefs traditionnels du centre-gauche. Le nouveau parti de Belusconi, Il Popolo della Libertà, et son allié la Ligue du Nord ont battu tous les records auprès des commerçants et des artisans (65% vs 22% pour le Parti démocrate), les entrepreneurs (52,5% vs 34%) et les femmes au foyer (54% vs 32%), mais aussi auprès des ouvriers (48%, grâce notamment au score de la Ligue du Nord, contre 29% pour le Parti démocrate). Le centre-gauche ne s’est imposé que dans les régions traditionnellement « rouges » du centre et centre-nord (Emilia Romagna, Toscana, Marche, Umbria), mais perdu son relatif avantage dans les régions du centre-sud (Lazio, Abruzzo et Molise). Dans le reste du pays, le succès du Cavaliere apparaît plus écrasant encore : 15 points d’écart dans le Sud et dans les îles, 17 points dans le Nord-ouest, 19 dans le Nord-est...
La métamorphose du Cavaliere
Du point de vue du système électoral, les dernières élections rapprochent l’Italie du modèle bipartisan qu’elle avait abandonné en 1994 : les deux principales listes électorales ont recueilli près de 73% des voix. Mais ce qui frappe surtout dans le paysage actuel, c’est la centralité de Berlusconi lui-même, qui apparaît comme le seul lien capable de rassembler une coalition hétérogène, politiquement et socialement (les cadres supérieurs mais aussi les salariés, les classes moyennes effrayées par la richesse du Nord, mais aussi des salariés publics du Sud). En face de lui, un centre-gauche barricadé dans les « régions rouges » traditionnelles, quasiment évincé du Nord, perpétuellement minoritaire au Sud et déstabilisé au centre (où il a perdu aussi la ville de Rome lors des municipales d’avril dernier). Si la « Deuxième République » fut caractérisée par la rivalité entre les deux capitales de l’Italie, Milan et Rome, respectivement de droite et de gauche, le pays vient de retrouver son unité symbolique sous l’égide de Berlusconi.
Autre grande nouveauté, c’est que il Cavaliere a remporté la victoire au terme d’une campagne électorale où – contrairement aux précédentes – il n’avait ni promis de miracles, ni tenté de cacher les difficultés que le pays traverse. Ayant jeté aux orties ses habits d’entrepreneur miracle, Berlusconi s’est présenté comme un homme d’État appelé à affronter une période de crise grave, désireux de réconcilier un pays divisé (alors que c’est lui-même qui avait largement contribué à sa division...). Sa véritable réussite est d’avoir réussi sa mue et se faire accepter par les Italiens dans son nouveau rôle : un premier ministre sans baguette magique, à l’écoute des citoyens, désireux de répondre à leurs demandes (notamment celle de sécurité...), en rupture avec son style et son langage du passé.
Si le Cavaliere demeure le champion de l’Italie populiste, réfractaire au respect des règles et méfiante vis-à-vis des institutions [2], pour la première fois le « ventre » du pays est indiscutablement de son côté, et force est de constater que les tentatives de le diaboliser ont visiblement échoué. Une nette majorité a décidé de lui confier, pour la troisième fois, les clés du gouvernement, en décrétant ainsi une sorte d’amnistie sur les conflits d’intérêt dont jalonne sa carrière politique, ses déboires judiciaires et son comportement politique extravagant [3]. La saison de l’« anti-berlusconisme » semble passée, même à gauche. Aussi ne doit-on pas trop s’étonner si le nouveau mot d’ordre de celle-ci soit « dialogue » et « opposition constructive ».
« Opposition constructive »
Le problème c’est que, du moins pour le moment, ce dialogue ressemble plutôt à un monologue, étant donnés les rapports de force entre les deux interlocuteurs. D’un côté Il Cavaliere, à la tête d’un gouvernement composé à son image [4], où ses proches occupent tous les postes clés, y compris les deux ministères – les télécommunications et la justice – où ses conflits d’intérêt sont les plus flagrants (dans les gouvernements précédents, Forza Italia s’était abstenu d’investir ces postes, pour ne pas mettre l’huile sur le feu). De l’autre, Walter Veltroni, le leader d’un jeune parti-patchwork composé de cultures politique fort différentes. Depuis la défaite d’avril, Veltroni semble chercher l’inspiration dans l’ancien modèle du « gouvernement de solidarité nationale » de 1970, lorsque le leader du parti communiste italien de l’époque, Enrico Berlinguer, déclara que le pays vivait une situation d’urgence et que l’opposition communiste était prête à soutenir le gouvernement chrétien-démocrate dans tous les cas où il le jugerait utile pour le pays.
Le problème, c’est que la référence au dialogue entre Berlinguer et Moro, si noble qu’elle soit, est complètement hors de propos dans l’Italie de 2008. Silvio Berlusconi n’a nullement besoin d’une opposition conciliante, ayant reçu via les urnes les pleins pouvoirs pour gouverner, jouissant d’un leadership indiscutable et n’ayant à faire face à aucun contre-pouvoir réel : ni dans les milieux politiques, ni dans le monde économique. La servilité envers le nouveau maître, qu’on observe actuellement dans les salles du Parlement, se manifeste également chez les grands groupes économiques et financiers de la péninsule, qui confirment l’amour ineffable d’une bonne partie des élites italiennes pour le pouvoir quel qu’il soit, pourvu qu’il soit fort et sans scrupule : cet amour qui induit les membres de l’establishment intellectuel et économique à de bruyants retournements, depuis le passage du dogme des privatisations et des libéralisations (emblème du premier Berlusconi) au protectionnisme (comme en témoigne la kyrielle nationaliste pour Alitalia, et le refus de vendre à l’Air France) qui symbolisent aujourd’hui la carte de visite du nouveau Berlusconi et de son impérissable ministre de l’économie, Giulio Tremonti, le caméléon de la pensée économique. En Italie d’aujourd’hui, un seul homme est aux commandes. En face, une scène politique amorphe, une lune de miel vraiment trop mièvre [5].
Il n’est pas facile pour la gauche de savoir comment répondre à cette domination politique, ni comment rompre la magie du consensus à n’importe quel prix et du conformisme général dans lequel a sombré un pays. Une opposition constructive, c’est très bien, mais une culture, un projet partagé, c’est-à-dire une hypothèse de société désirable en alternative à celle de Berlusconi, serait mieux. [6]
L’avancée de la Ligue du Nord
La victoire de Berlusconi fut la plus spectaculaire dans le Nord du pays, où la gauche n’a pas su répondre à la demande sécuritaire exprimée par une partie de la population, et surtout aux amalgames entre cette question et le débat sur l’immigration. Mais le problème va plus loin : il s’agit en réalité d’une mutation profonde du paysage social, du démantèlement des liens communautaires, du « dépaysement » en cours dans ses régions les plus insérées dans la mondialisation, et de la désorientation que ces changements provoquent. D’où les succès de la Ligue aux dernières élections (8,3% contre 4,9 en 2006, avec des scores dépassant les 20% en Lombardie et dans la région de Venise, les deux très peuplées), qui poursuivent l’opération mise en évidence dans les travaux d’Ilvo Diamanti [7] : la construction d’une véritable « identité nordiste ».
Les « nordistes » ont un profil social, politique et moral assez net. Ils se recrutent principalement parmi les petits entrepreneurs, les professions libérales et les travailleurs du secteur privé, et résident en général dans des communes petites ou moyennes. Ils s’inquiètent de l’insécurité plus que le reste de la population. Leurs ennemis sont Rome, la classe politique nationale, l’État central et surtout l’Union européenne. En revanche, ils font beaucoup plus confiance dans le gouvernement local : les communes et les régions. Politiquement à droite, ils sont en parfaite syntonie avec la rhétorique anti-politique de Bossi et de Berlusconi, à qui ils confient la tâche de crier leur propre malaise.
Devenir respectable
Mais que se cache-t-il derrière le nouveau look de Berlusconi ? Certains y voient la « leçon française » : un homme d’État ne doit pas afficher son arrogance et son bonheur privé quand les caisses publiques sont vides et les citoyens préoccupés pour l’avenir [8]. Expert en communication, Berlusconi aurait donc opté pour un profil modéré, d’homme d’état classique, en abandonnant les comportements hors normes et les oppositions frontales auxquels il avait habitué les Italiens.
D’autres l’expliquent par un objectif politique immédiat : mettre dans l’embarras et diviser le Parti démocrate (comme c’est le cas aujourd’hui, au sujet de la réforme de la justice qui divise l’opposition), briser en permanence l’opposition (en exploitant les fissures apparues récemment entre le Parti démocrate, plus ouvert au dialogue avec le gouvernement, et ses alliés d’Italia dei Valori, fidèles à la ligne d’opposition frontale), s’assurer au Parlement d’un climat bien différent qu’il y régnait à l’époque de son prédécesseur, Romano Prodi, tout en maintenant la tendance au bipartitisme. Tout cela est vrai naturellement, mais insuffisant pour expliquer une mue aussi radicale. D’où le soupçon véhiculé dans les médias, qui voient derrière le nouveau Berlusconi la poursuite d’un rêve ancien, celui d’arriver à la présidence de la République. Il s’agirait donc – comme l’observe par exemple Massimo Giannini dans la Repubblica – de l’aboutissement d’un parcours politique : Il Cavaliere a aujourd’hui 72 ans et veut passer dans l’histoire comme un homme d’État respectable. À l’état actuel, les marques qu’il a laissées dans l’histoire italienne sont sans aucun doute profondes, mais ce sont celles de l’homme de la rupture et de la rancune. Au cours de ces quinze dernières années, la bataille politique s’était fondée sur une opposition absolue, sur une diabolisation réciproque : à l’anti-Berlusconisme de la gauche, Berlusconi répondait par les diatribes contre les « communistes ». « Trop de fractures pour réaliser votre ambition de représenter une nation », lui lancent aujourd’hui les « derniers Mohicans » au sein de la gauche. Mais il ne fait aucun doute que nombre de chirurgiens politiques sont déjà au travail.
Le mandat présidentiel du président actuel, Giorgio Napolitano, arrivera à son terme en 2013, quelques mois après les prochaines élections législatives. Ne pouvant prévoir quel parti dominera le Parlement à ce moment-là (en Italie, c’est le Parlement qui élit le Président de la République), Berlusconi abandonne la voie de l’opposition frontale. Le nouveau gouvernement et, surtout, le nouveau visage de son chef, semblent à cet égard le meilleur tremplin pour se lancer dans l’ultime conquête politique du Cavaliere : le palais présidentiel. Vu l’état actuel du Parti démocrate, on ne voit pas qui pourrait l’en empêcher.
Le seul capable d’arrêter Berlusconi, c’est Berlusconi lui-même : saura-t-il résister à ses vieux démons, qui le poussent à adopter des lois ad personam et à relancer le conflit institutionnel, à l’instar de celui qu’il a provoqué avec la magistrature peu après son triomphe électoral ? Paradoxalement, le seul contre-pouvoir actuel en Italie est la Ligue du Nord, dont les leaders se montrent sceptiques face au bras de fer avec les magistrats et plutôt désireux de voir enfin aboutir une réforme qui introduire le fédéralisme fiscal – réforme que les gouvernements Berlusconi précédents avaient toujours promise, sans jamais la mener à bien.
Traduit de l’italien par Marie-Christine Elekes
par Riccardo Brizzi [25-07-2008]
Notes
[1] M.P. De Paulis-Dalembert, L’Italie entre le XX et le XXI siècle : la transition infinie, Presses Sorbonne Nouvelle, 2006.
[2] M. Lazar, L’Italie à la dérive. Le moment Berlusconi, Paris, Perrin, 2006.
[3] M. Giannini, Terza Repubblica, stesso cavaliere, La Repubblica, 15-04-2008.
[4] M. Franco, È il governo del Cavaliere, Il Corriere della Sera, 08-05-2008.
[5] P.L. Battista, Quella luna troppo di miele, Il Corriere della Sera, 24-05-2008.
[6] E. Berselli, Il nuovo conformismo che circonda il Cavaliere, La Repubblica, 26-05-2008.
[7] En 2000 seulement 14% des italiens provenant de différents contextes (villes, régions, Nord, Centre, Sud, Italie, Europe, Monde) déclaraient appartenir, avant tout au Nord, aujourd’hui le pourcentage – constamment accru au cours des dernières années – a triplé, avec 12% des personnes interviewées qui le reconnaissent comme première référence, pourcentage qui augmente jusqu’à 25% si l’on considère uniquement les résidents dans les régions septentrionales . Dans le Nord de l’Italie les habitants, pour définir leur appartenance, se déclarent d’abord « nordistes » puis « italiens » ou « lombards », « milanais », etc. Cfr. I. Diamanti, Così sta nascendo l’identità nordista, La Repubblica, 15-06-2008.
[8] Cf. le dernier numéro de la revue « Le Temps des médias. Revue d’histoire », paru en printemps 2008 et consacré à Peopolisation et politique.
krugman: la coscienza di un liberal
Che Paul Krugman fosse uno dei più lucidi e caustici economisti in circolazione già lo sapevo. Non potevo immaginare, però, che nel suo ultimo testo avrei trovato così tanti spunti di riflessione, utili anche a chi è interessato solo delle sorti della sinistra italiana o europea.Citerò alcuni punti soltanto, perché il libro val la pena di essere letto. Provate anche voi ad utilizzare questi spunti di riflessione per ragionare sulla situazione italiana, e vedrete!1) Negli Stati Uniti la destra repubblicana si propone un programma "rivoluzionario": sbarazzarsi di tutto quanto rimane dell'età di Roosevelt. Questo include: sindacati, tassazione progressiva dei redditi di persone fisiche e giuridiche, regolamentazioni. Con questa destra è impossibile un accordo bipartisan.2) Le destre vincono perché purtroppo non sono attaccate in maniera sufficientemente forte sul tema della diseguaglianza economica; purtroppo riescono a rimanere esse stesse all'attacco, su temi che suscitano timori (ordine pubblico, problemi razziali, pericoli esterni, "guasti" del sistema del welfare); oppure con la dubbia capacità di presentare come autentiche panaceee proposte senza senso (la riduzione delle tasse, e lo smantellamento del welfare o della presenza dello Stato nell'economia come unico modo per assicurare la crescita, liberando le forze del libero mercato da lacci e lacciuoli). Purtroppo - e qui viene utile leggere anche l'ultima fatica di Al Gore, "Assalto alla ragione" - la pochezza del dibattito politico nelle democrazie occidentali e la timidezza di forze che si dicono progressiste ma che ormai sono succubi al sistema rendono impossibile smascherare l'imbroglio dei destri.3) Le diseguaglianze di reddito nelle società industriali odierne non sono il portato dell'innovazione tecnologica, della globalizzazione o della modifica delle strutture dell'organizzazione aziendale. Le diseguaglianza sono il frutto di precise scelte di governo, in particolare di politica fiscale. Allo stesso modo la creazione di una società in cui dominava la classe media, caratterizzata da una significativa mobilità sociale verso l'alto, fu il portato delle scelte di politica economica dell'età rooseveltiana (in Europa potremmo dire delle politiche che nel secondo dopoguerra portarono alla costruzione dei nostri sistemi di welfare).4) Non è assiomatico che lo Stato sia per sua natura incapace gestire parti del sistema economico in modo più che soddisfacente: è questione, piuttosto, di livello di preparazione e di maggiore o minore corruttibilità delle classi dirigenti, delle tecnocrazie e delle burocrazie.5) Purtroppo l'economia di mercato non ha necessariamente bisogno della democrazia per prosperare6) Il miglior supporto dei partiti di sinistra è il sindacato. Quando il sindacato viene ridotto ai minimi termini, possono essere solo guai.7) Alte tasse sui redditi più elevati e l'innalzamento dei salari minimi sono una giusta combinazione per ridurre le diseguaglianze (sembra e forse è banale, ma trovatemi qualcuno che in Italia non si disperi per timore che un innalzamento dei salari generi inflazione...)Tra l'altro assai spesso Krugman, economista di razza, cita dati quantitativi molto interessanti a sostegno delle sue tesi (ad esempio sulla diseguaglianza, o sulla mobilità sociale) - in genere per smentire quanto va per la maggiore secondo la vulgata corrente.E questi sono solo alcuni degli spunti che mi tornano in mente...Da non perdere!P.S.: ieri notte ho visitato i siti riconducibili all'ala "progressive" (cioè alla sinistra) del partito democratico americano, che vi segnalo:
"Center for American Progress" (http://www.americanprogress.org/);
Democracy for America - che raggruppa i sostenitori dell'ex candidato alla nomination democratica nel 2004, Howard Dean (http://www.democracyforamerica.com/). Curioso soprattutto per capire come si organizza una corrente in un partito leggero come quello americano
ovviamente il sito di Al Gore (http://www.algore.com/)
i due siti di Paul Krugman (che sta diventando una specie di guru di quell'area politica): il suo sito personale (http://krugmanonline.com/) e soprattutto la sua pagina sul sito del NYT, di cui è editorialista (http://topics.nytimes.com/top/opinion/editorialsandoped/oped/columnists/paulkrugman/index.html)
recensione del Sole 24 Ore
C'era una volta l'America
di Piero Ignazi
Nel suo nuovo libro, Paul Krugman denuncia: negli Stati Uniti le disuguaglianze crescono, la middle class scompare. Per l'economista, è il risultato delle «armi di distrazione di massa». Nel '69 un operaio della General Motors prendeva 40mila dollari l'anno. Un dipendente Wal Mart oggi ne guadagna 18milaPaul Krugman è un liberal che non ha paura di dichiararsi tale, al punto da affermare, nell'ultima frase del suo libro, che «in definitiva, la democrazia coincide con il pensiero liberal». È un polemista che per i suoi strali all'amministrazione Bush dalle colonne del «New York Times» ha irritato terribilmente i «neocons» (tanto che, nel testo, ringrazia l'editor della pagina dei commenti del giornale per averlo difeso dalle pressanti richieste di allontanamento). È un economista che è uscito dal recinto della sua specializzazione e si è concentrato sull'analisi della società e della politica per cercare di comprendere cosa è successo all'America del New Deal e degli anni 50, quell'America prospera e fiduciosa, imperniata su una vasta middle class, dove milioni di persone assaporavano per la prima volta il gusto del benessere.Il punto di partenza dell'analisi di Krugman sono i felici anni 50. In quel periodo si realizza la «grande compressione» delle disuguaglianze. I redditi dei lavoratori dipendenti crescono in maniera esponenziale rispetto agli anni della Grande depressione, mentre quelli dei ricchi si riducono. Se prima della guerra l'1% della popolazione concentrava nelle sue mani il 20% della ricchezza nazionale, negli anni 50 ne disponeva solo della metà, intorno al 10 per cento. Il New Deal instaurato da Franklin Delano Roosevelt aveva aumentato i salari e, allo stesso tempo, le tasse sui redditi più alti. In questo modo le diseguaglianze tra le classi erano diminuite. E tutto ciò senza alcun effetto negativo sull'economia. Tutti stavano meglio ed erano soprattutto gli strati sociali più bassi a goderne i benefici. L'adozione di queste politiche egualizzatrici si reggevano anche grazie a una intensa mobilitazione dei salariati: negli anni 50, circa un terzo dei colletti blu era iscritto al sindacato.A partire dagli anni 80 tutto questo collassa: le disuguaglianze sociali aumentano, gli stipendi si comprimono, i sindacati si sfasciano. Oggi il salario minimo è di 5,15 dollari mentre nel 1969 era, in termini attuali, di 8 dollari; il reddito degli amministratori delegati negli anni 30 era 40 volte superiore al salario medio di un dipendente, agli inizi degli anni 2000 era diventato di 367 volte superiore, e quello dei dirigenti di livello inferiore di 169 volte; il tasso di sindacalizzazione si è ridotto a meno della metà grazie a un'aggressiva politica disgregatrice delle grandi aziende sostenuta dal governo: non è un caso che un operaio della General Motors nel 1969 guadagnasse 40mila dollari mentre un dipendente della Wal Mart dello stesso livello, oggi, ne guadagna 18mila!Come è stato possibile che la middle class e l'ideale di una società senza eccessive disparità siano stati spazzati via? La risposta a questo interrogativo non viene dall'andamento dell'economia, bensì dalla politica. È stato l'emergere e poi l'affermarsi di una visione del mondo veicolata dalla destra radicale americana, quel «new conservatism» che ha avuto il suo ideologo principe in Irving Kristol e il suo massimo interprete politico in Ronald Reagan, a spezzare l'egemonia culturale e il blocco sociale del New Deal, imponendo l'equazione liberal uguale proto-socialista, elitista e antinazionale, e staccando dal Partito democratico il suo tradizionale elettorato dei bianchi del Sud. Fino a che i «neocons» non hanno conquistato l'egemonia politica e culturale nel Partito repubblicano, cioè fino agli anni 80, vigeva un clima bipartisan. I repubblicani non pensavano certo di smantellare il New Deal. Le votazioni al Senato o la Congresso erano spesso cross-line, con membri dell'uno o dell'altro partito che si scambiavano le parti sui singoli temi in discussione. Prevaleva un consensus di fondo che nemmeno le presidenze repubblicane dei primi decenni del dopoguerra avevano intaccato.Questo contesto incomincia a cambiare a partire dagli anni 60, con l'esplodere della questione razziale. Di quegli anni ricordiamo soprattutto il movimento dei diritti civili capeggiato da Martin Luther King e la fine della segregazione razziale. Ma quei tempi furono marcarti anche dalle esplosioni dei ghetti urbani del Nord (nel Sud i neri avevano troppa paura dei linciaggi per rivoltarsi, sostiene Krugman). Quei disordini, magistralmente descritti da Philip Roth in Pastorale Americana, lasciarono un segno nella comunità bianca e rivitalizzarono il nervo scoperto della questione razziale. Con spregiudicatezza retorica, i «neocons» misero in relazione diretta i diritti civili alle rivolte dei neri, addebitandone così la responsabilità ai democratici.Le altre due leve utilizzate per mettere alle corde il Partito democratico furono lo sperpero dei fondi destinati al welfare – i cui maggiori beneficiari erano inevitabilmente i neri – e l'accondiscendenza verso i nemici esterni (il comunismo prima, il terrorismo dopo). Insomma, i liberal erano spreconi, portatori di disordine e arrendevoli. Tutte armi polemiche che servivano a distruggere le basi di consenso dei democratici, staccando i bianchi degli Stati poveri del Sud dal loro tradizionale sostegno al partito di Roosevelt. Grazie all'efficacia retorica delle argomentazioni prodotte dai numerosi e opulenti think-tank della destra ultraconservatrice – le armi di distrazione di massa, le chiama Krugman – il piano è riuscito. Al costo però di spostare a destra il partito e di polarizzare lo scontro politico: in Parlamento non si vota più cross-line ma ci si scontra muro contro muro.Come fare a ridurre la disuguaglianza e a tornare a fare dell'America una nazione di ceto medio, si chiede l'autore. La risposta è lapidaria e forse sorprendente per tanti pallidi riformisti europei: «completare l'opera del New Deal includendo l'espansione dello Stato sociale» per rinvigorire e ampliare la middle class, vero bastione della democrazia in tutto il mondo.Paul R. Krugman, «La coscienza di un liberal», Laterza, Bari, € 18,00.
"Center for American Progress" (http://www.americanprogress.org/);
Democracy for America - che raggruppa i sostenitori dell'ex candidato alla nomination democratica nel 2004, Howard Dean (http://www.democracyforamerica.com/). Curioso soprattutto per capire come si organizza una corrente in un partito leggero come quello americano
ovviamente il sito di Al Gore (http://www.algore.com/)
i due siti di Paul Krugman (che sta diventando una specie di guru di quell'area politica): il suo sito personale (http://krugmanonline.com/) e soprattutto la sua pagina sul sito del NYT, di cui è editorialista (http://topics.nytimes.com/top/opinion/editorialsandoped/oped/columnists/paulkrugman/index.html)
recensione del Sole 24 Ore
C'era una volta l'America
di Piero Ignazi
Nel suo nuovo libro, Paul Krugman denuncia: negli Stati Uniti le disuguaglianze crescono, la middle class scompare. Per l'economista, è il risultato delle «armi di distrazione di massa». Nel '69 un operaio della General Motors prendeva 40mila dollari l'anno. Un dipendente Wal Mart oggi ne guadagna 18milaPaul Krugman è un liberal che non ha paura di dichiararsi tale, al punto da affermare, nell'ultima frase del suo libro, che «in definitiva, la democrazia coincide con il pensiero liberal». È un polemista che per i suoi strali all'amministrazione Bush dalle colonne del «New York Times» ha irritato terribilmente i «neocons» (tanto che, nel testo, ringrazia l'editor della pagina dei commenti del giornale per averlo difeso dalle pressanti richieste di allontanamento). È un economista che è uscito dal recinto della sua specializzazione e si è concentrato sull'analisi della società e della politica per cercare di comprendere cosa è successo all'America del New Deal e degli anni 50, quell'America prospera e fiduciosa, imperniata su una vasta middle class, dove milioni di persone assaporavano per la prima volta il gusto del benessere.Il punto di partenza dell'analisi di Krugman sono i felici anni 50. In quel periodo si realizza la «grande compressione» delle disuguaglianze. I redditi dei lavoratori dipendenti crescono in maniera esponenziale rispetto agli anni della Grande depressione, mentre quelli dei ricchi si riducono. Se prima della guerra l'1% della popolazione concentrava nelle sue mani il 20% della ricchezza nazionale, negli anni 50 ne disponeva solo della metà, intorno al 10 per cento. Il New Deal instaurato da Franklin Delano Roosevelt aveva aumentato i salari e, allo stesso tempo, le tasse sui redditi più alti. In questo modo le diseguaglianze tra le classi erano diminuite. E tutto ciò senza alcun effetto negativo sull'economia. Tutti stavano meglio ed erano soprattutto gli strati sociali più bassi a goderne i benefici. L'adozione di queste politiche egualizzatrici si reggevano anche grazie a una intensa mobilitazione dei salariati: negli anni 50, circa un terzo dei colletti blu era iscritto al sindacato.A partire dagli anni 80 tutto questo collassa: le disuguaglianze sociali aumentano, gli stipendi si comprimono, i sindacati si sfasciano. Oggi il salario minimo è di 5,15 dollari mentre nel 1969 era, in termini attuali, di 8 dollari; il reddito degli amministratori delegati negli anni 30 era 40 volte superiore al salario medio di un dipendente, agli inizi degli anni 2000 era diventato di 367 volte superiore, e quello dei dirigenti di livello inferiore di 169 volte; il tasso di sindacalizzazione si è ridotto a meno della metà grazie a un'aggressiva politica disgregatrice delle grandi aziende sostenuta dal governo: non è un caso che un operaio della General Motors nel 1969 guadagnasse 40mila dollari mentre un dipendente della Wal Mart dello stesso livello, oggi, ne guadagna 18mila!Come è stato possibile che la middle class e l'ideale di una società senza eccessive disparità siano stati spazzati via? La risposta a questo interrogativo non viene dall'andamento dell'economia, bensì dalla politica. È stato l'emergere e poi l'affermarsi di una visione del mondo veicolata dalla destra radicale americana, quel «new conservatism» che ha avuto il suo ideologo principe in Irving Kristol e il suo massimo interprete politico in Ronald Reagan, a spezzare l'egemonia culturale e il blocco sociale del New Deal, imponendo l'equazione liberal uguale proto-socialista, elitista e antinazionale, e staccando dal Partito democratico il suo tradizionale elettorato dei bianchi del Sud. Fino a che i «neocons» non hanno conquistato l'egemonia politica e culturale nel Partito repubblicano, cioè fino agli anni 80, vigeva un clima bipartisan. I repubblicani non pensavano certo di smantellare il New Deal. Le votazioni al Senato o la Congresso erano spesso cross-line, con membri dell'uno o dell'altro partito che si scambiavano le parti sui singoli temi in discussione. Prevaleva un consensus di fondo che nemmeno le presidenze repubblicane dei primi decenni del dopoguerra avevano intaccato.Questo contesto incomincia a cambiare a partire dagli anni 60, con l'esplodere della questione razziale. Di quegli anni ricordiamo soprattutto il movimento dei diritti civili capeggiato da Martin Luther King e la fine della segregazione razziale. Ma quei tempi furono marcarti anche dalle esplosioni dei ghetti urbani del Nord (nel Sud i neri avevano troppa paura dei linciaggi per rivoltarsi, sostiene Krugman). Quei disordini, magistralmente descritti da Philip Roth in Pastorale Americana, lasciarono un segno nella comunità bianca e rivitalizzarono il nervo scoperto della questione razziale. Con spregiudicatezza retorica, i «neocons» misero in relazione diretta i diritti civili alle rivolte dei neri, addebitandone così la responsabilità ai democratici.Le altre due leve utilizzate per mettere alle corde il Partito democratico furono lo sperpero dei fondi destinati al welfare – i cui maggiori beneficiari erano inevitabilmente i neri – e l'accondiscendenza verso i nemici esterni (il comunismo prima, il terrorismo dopo). Insomma, i liberal erano spreconi, portatori di disordine e arrendevoli. Tutte armi polemiche che servivano a distruggere le basi di consenso dei democratici, staccando i bianchi degli Stati poveri del Sud dal loro tradizionale sostegno al partito di Roosevelt. Grazie all'efficacia retorica delle argomentazioni prodotte dai numerosi e opulenti think-tank della destra ultraconservatrice – le armi di distrazione di massa, le chiama Krugman – il piano è riuscito. Al costo però di spostare a destra il partito e di polarizzare lo scontro politico: in Parlamento non si vota più cross-line ma ci si scontra muro contro muro.Come fare a ridurre la disuguaglianza e a tornare a fare dell'America una nazione di ceto medio, si chiede l'autore. La risposta è lapidaria e forse sorprendente per tanti pallidi riformisti europei: «completare l'opera del New Deal includendo l'espansione dello Stato sociale» per rinvigorire e ampliare la middle class, vero bastione della democrazia in tutto il mondo.Paul R. Krugman, «La coscienza di un liberal», Laterza, Bari, € 18,00.
giovedì 24 luglio 2008
i pompieri e il bagno di Fini
http://www.codacons.it/comunicati.asp?id=7998SCORTA DI POMPIERI PER IL PRESIDENTE DELLA CAMERA FINI: IL CODACONSPRESENTA UN ESPOSTO ALLA CORTE DEI CONTILA CORTE ACCERTI SE VI E' UN DANNO ERARIALEIn relazione alla scorta di pompieri assegnata al Presidente dellaCamera, una scorta subacquea per accompagnare Gianfranco Fini nellesue immersioni, il Codacons ha deciso di presentare un esposto allaCorte dei Conti.Nessuno vuole negare il diritto ad avere una scorta alle principalicariche dello Stato anche in momenti non necessariamente legati alleloro attività istituzionali, ma c'è un limite a tutto. Se alloscortato viene in mente di andare sul Nanga Parbat dubitiamo che loStato debba fornire una scorta. Lo scortato, infatti, deve rendersiconto di non poter svolgere qualunque attività come una personaqualunque, proprio perché è sotto scorta. Se poi fosse vera ladenuncia dei sindacati dei Vigili del Fuoco, secondo la qualesarebbero penalizzati i soccorsi ai cittadini, il fatto sarebbe ancorapiù grave.Il Codacons annuncia quindi un esposto alla Corte dei Conti, in cui sichiede di accertare se vi siano state delle spese eccessive edinopportune con conseguente danno erariale e se, nell'assegnare unascorta anche per questa anomala attività, ci si sia attenuti aparametri di legittimità e a criteri di economicità
Ostellino: la morale e la politica
Piero Ostellino si ritiene essere il solo liberale italiano dopo Cavour. A differenza di Cavour che ha vissuto per unificare l’Italia, lui ha solo scelto di vivere fuori d’Italia, e non si vede per altro come, nel caso, dargli torto.
Forse proprio perché liberale, ad Ostellino riesce spesso di costruire dei sillogismi che a differenza di quelli più noti, lui propone come reggessero sino in fondo, non solo ad una lettura apparentemente logica, ma anche sostanzialmente vera.
Leggere per credere il suo ultimo “dubbio” apparso sul Corriere di sabato 19 luglio che allego sotto.
Da lì si deduce fra l’altro quanto segue.
La democrazia è il potere del popolo, la democrazia moderna è il potere della maggioranza del popolo, la maggioranza del popolo è il popolo.
A correggere questa evidente stortura interverrebbe la “democrazia liberale” con l’introduzione dei suoi caratteristici pesi e contrappesi per cui, come “sembra” dire Ostellino, l’aggettivo liberale diventa più importante del sostantivo democrazia, ma dove ugualmente, guarda caso e sempre stando al solo liberale dopo Cavour che abbia avuto i natali in Italia, la……. maggioranza del popolo continua ad essere il popolo.
Infatti dopo aver cercato di evitare di non essere governati da chi non ci piace non votandolo, se questi ottiene la maggioranza, non è vero che “chi ha vinto le elezioni non ha diritto a governare come vuole, bensì solo nel rispetto delle regole del gioco e delle minoranze”, perché nei fatti oggi, chi ha vinto, sterilizza, proprio attraverso quella “Costituzione materiale” che ancora Ostellino “sembra” condannare, la Costituzione scritta, che sempre Ostellino “sembra” osannare.
Una volta che le Istituzioni dichiarano la legalità di ciò che è palesemente illegittimo infatti, si realizza quella che Gustavo Zagrebelsky ha fissato magistralmente con una sorta di tragico emistichio:
“una legittimità illegale, una legalità illegittima”.
Nella storia recente del nostro Paese, è successo che pezzi delle istituzioni, le “Giunte delle elezioni” della Camera (oggi presieduta dall’On. Maurizio Migliavacca), pur espressione di maggioranze diverse che si sono susseguite dal 1994 ad oggi, abbiano TUTTE, in spregio all’art. 10 della legge che ha nome Testo Unico delle Leggi Elettorali D.P.R. 30 marzo 1957, n 361 e successive modifiche, in modo legalmente “inappellabile”, dichiarata legale alias legittima, l’elezione a Deputato del cav. Silvio Berlusconi, aggirando di fatto la legge stessa con un espediente che è stato definito patetico, per cui la norma richiamata si applica a Fedele Confalonieri e non a Silvio Berlusconi.
Una politica capace di trasformare a suo piacimento ciò che è illegittimo in legale e ciò che è illegale in legittimo, è una politica che si è separata dalla “morale”, ma al contrario di quanto scrive Ostellino, proprio da tale separazione ne discende l’affermazione dello “Stato etico”, quello che assicura il trionfo della sola etica che conta, quella della minoranza che controlla la maggioranza, laddove al suo posto, lo “Stato di diritto” è alimentato da quella politica che non risulta separata dalla morale, proprio perchè nel suo insieme, mira a garantire il rispetto morale della continuità fra legittimità e legalità.
Ostellino però, alla faccia del nome dato alla sua rubrica settimanale “il dubbio”, dubbi non ne ha proprio, e sordo al grido di allarme di chi parla di “Metodo mafioso come metodo nazionale” (vedi da ultimo Saverio Lodato e Roberto Scarpinato ne “Il ritorno del principe”) ribadisce che:
“Da Machiavelli (1500), la Morale è distinta dalla Politica, che gode di un suo statuto autonomo.”
Niente da dire, almeno in Italia, si vede.
vittorio melandri
La Morale e la Politica
Il dubbio
di Piero Ostellino (19 luglio 2008) - Corriere della Sera
A Piazza Navona non è il linguaggio che è degenerato, ma il concetto stesso di democrazia. Gli insulti a Giorgio Napolitano e a Walter Veltroni, accusati di essere «complici» di Berlusconi, erano una colata di olio di ricino, pura vocazione eversiva. Inevitabili, date certe premesse. Vogliamo, allora, chiamare questo movimento col suo nome, squadrismo? Mi rendo conto che spiegare ad Antonio Di Pietro e ai suoi che cosa è la democrazia liberale sia un' impresa disperata. Sono convinti di essere (solo) essi stessi «la democrazia»; e che il pluralismo sia una declinazione di servilismo. Mi ci provo ugualmente. Democrazia significa «potere del popolo». Nella democrazia moderna, non di tutto il popolo, ma della maggioranza. È qui che l’attributo «liberale» si rivela più importante del sostantivo «democrazia» grazie a quel marchingegno che si chiama costituzionalismo: le regole del gioco vincolanti per tutti. Nella democrazia rappresentativa, il popolo ha il potere di governare, ne ha la «titolarità», il diritto; ma l’effettivo potere di governare è dei suoi rappresentanti, che ne hanno l’«esercizio». Il passaggio dal diritto di governare al potere effettivo di governare sono le elezioni (che si tengono secondo le procedure previste dalla legge). Il solo modo di evitare d’essere governati da chi non ci piace è non votarlo. Qui si chiude il primo cerchio della democrazia. Governa chi ha vinto le elezioni. È la democrazia come è; non come si vorrebbe che fosse. Fa tutta la differenza fra la realtà «effettuale e perfettibile» e la sua negazione in nome di una società immaginaria e perfetta. Chi ha vinto le elezioni non ha diritto a governare come vuole, bensì solo nel rispetto delle regole del gioco e delle minoranze. A vigilare che ciò avvenga ci sono i «pesi e contrappesi» delle altre istituzioni: il Parlamento (che può votare contro le leggi volute dal governo); il presidente della Repubblica (che le può rinviare alle Camere per vizio di costituzionalità); la Corte costituzionale (che le può dichiarare nulle perché, a suo motivato giudizio, incostituzionali); l’ordine giudiziario (che applica le leggi ordinarie). La separazione dei poteri è il meccanismo costituzionale che limita i singoli poteri dello Stato grazie alla contrapposizione fra questi stessi poteri. E qui si chiude il secondo cerchio della democrazia. Se le istituzioni preposte al vaglio del rispetto delle regole del gioco tacciono, le leggi promosse dal governo e approvate dal Parlamento restano criticabili quanto si vuole, ma sono legittime. È lo Stato come è nella Costituzione scritta; non come si vorrebbe che fosse secondo la «Costituzione materiale» e valutazioni extra-giuridiche (morali). Fa tutta la differenza fra lo Stato di diritto e lo Stato etico. Da Machiavelli (1500), la Morale è distinta dalla Politica, che gode di un suo statuto autonomo. Confonderle è convinzione diffusa, ancorché sbagliata, fra la gente comune. Ma l’uomo politico e l’intellettuale che ne teorizzino la commistione sono già nell’anticamera del totalitari
Forse proprio perché liberale, ad Ostellino riesce spesso di costruire dei sillogismi che a differenza di quelli più noti, lui propone come reggessero sino in fondo, non solo ad una lettura apparentemente logica, ma anche sostanzialmente vera.
Leggere per credere il suo ultimo “dubbio” apparso sul Corriere di sabato 19 luglio che allego sotto.
Da lì si deduce fra l’altro quanto segue.
La democrazia è il potere del popolo, la democrazia moderna è il potere della maggioranza del popolo, la maggioranza del popolo è il popolo.
A correggere questa evidente stortura interverrebbe la “democrazia liberale” con l’introduzione dei suoi caratteristici pesi e contrappesi per cui, come “sembra” dire Ostellino, l’aggettivo liberale diventa più importante del sostantivo democrazia, ma dove ugualmente, guarda caso e sempre stando al solo liberale dopo Cavour che abbia avuto i natali in Italia, la……. maggioranza del popolo continua ad essere il popolo.
Infatti dopo aver cercato di evitare di non essere governati da chi non ci piace non votandolo, se questi ottiene la maggioranza, non è vero che “chi ha vinto le elezioni non ha diritto a governare come vuole, bensì solo nel rispetto delle regole del gioco e delle minoranze”, perché nei fatti oggi, chi ha vinto, sterilizza, proprio attraverso quella “Costituzione materiale” che ancora Ostellino “sembra” condannare, la Costituzione scritta, che sempre Ostellino “sembra” osannare.
Una volta che le Istituzioni dichiarano la legalità di ciò che è palesemente illegittimo infatti, si realizza quella che Gustavo Zagrebelsky ha fissato magistralmente con una sorta di tragico emistichio:
“una legittimità illegale, una legalità illegittima”.
Nella storia recente del nostro Paese, è successo che pezzi delle istituzioni, le “Giunte delle elezioni” della Camera (oggi presieduta dall’On. Maurizio Migliavacca), pur espressione di maggioranze diverse che si sono susseguite dal 1994 ad oggi, abbiano TUTTE, in spregio all’art. 10 della legge che ha nome Testo Unico delle Leggi Elettorali D.P.R. 30 marzo 1957, n 361 e successive modifiche, in modo legalmente “inappellabile”, dichiarata legale alias legittima, l’elezione a Deputato del cav. Silvio Berlusconi, aggirando di fatto la legge stessa con un espediente che è stato definito patetico, per cui la norma richiamata si applica a Fedele Confalonieri e non a Silvio Berlusconi.
Una politica capace di trasformare a suo piacimento ciò che è illegittimo in legale e ciò che è illegale in legittimo, è una politica che si è separata dalla “morale”, ma al contrario di quanto scrive Ostellino, proprio da tale separazione ne discende l’affermazione dello “Stato etico”, quello che assicura il trionfo della sola etica che conta, quella della minoranza che controlla la maggioranza, laddove al suo posto, lo “Stato di diritto” è alimentato da quella politica che non risulta separata dalla morale, proprio perchè nel suo insieme, mira a garantire il rispetto morale della continuità fra legittimità e legalità.
Ostellino però, alla faccia del nome dato alla sua rubrica settimanale “il dubbio”, dubbi non ne ha proprio, e sordo al grido di allarme di chi parla di “Metodo mafioso come metodo nazionale” (vedi da ultimo Saverio Lodato e Roberto Scarpinato ne “Il ritorno del principe”) ribadisce che:
“Da Machiavelli (1500), la Morale è distinta dalla Politica, che gode di un suo statuto autonomo.”
Niente da dire, almeno in Italia, si vede.
vittorio melandri
La Morale e la Politica
Il dubbio
di Piero Ostellino (19 luglio 2008) - Corriere della Sera
A Piazza Navona non è il linguaggio che è degenerato, ma il concetto stesso di democrazia. Gli insulti a Giorgio Napolitano e a Walter Veltroni, accusati di essere «complici» di Berlusconi, erano una colata di olio di ricino, pura vocazione eversiva. Inevitabili, date certe premesse. Vogliamo, allora, chiamare questo movimento col suo nome, squadrismo? Mi rendo conto che spiegare ad Antonio Di Pietro e ai suoi che cosa è la democrazia liberale sia un' impresa disperata. Sono convinti di essere (solo) essi stessi «la democrazia»; e che il pluralismo sia una declinazione di servilismo. Mi ci provo ugualmente. Democrazia significa «potere del popolo». Nella democrazia moderna, non di tutto il popolo, ma della maggioranza. È qui che l’attributo «liberale» si rivela più importante del sostantivo «democrazia» grazie a quel marchingegno che si chiama costituzionalismo: le regole del gioco vincolanti per tutti. Nella democrazia rappresentativa, il popolo ha il potere di governare, ne ha la «titolarità», il diritto; ma l’effettivo potere di governare è dei suoi rappresentanti, che ne hanno l’«esercizio». Il passaggio dal diritto di governare al potere effettivo di governare sono le elezioni (che si tengono secondo le procedure previste dalla legge). Il solo modo di evitare d’essere governati da chi non ci piace è non votarlo. Qui si chiude il primo cerchio della democrazia. Governa chi ha vinto le elezioni. È la democrazia come è; non come si vorrebbe che fosse. Fa tutta la differenza fra la realtà «effettuale e perfettibile» e la sua negazione in nome di una società immaginaria e perfetta. Chi ha vinto le elezioni non ha diritto a governare come vuole, bensì solo nel rispetto delle regole del gioco e delle minoranze. A vigilare che ciò avvenga ci sono i «pesi e contrappesi» delle altre istituzioni: il Parlamento (che può votare contro le leggi volute dal governo); il presidente della Repubblica (che le può rinviare alle Camere per vizio di costituzionalità); la Corte costituzionale (che le può dichiarare nulle perché, a suo motivato giudizio, incostituzionali); l’ordine giudiziario (che applica le leggi ordinarie). La separazione dei poteri è il meccanismo costituzionale che limita i singoli poteri dello Stato grazie alla contrapposizione fra questi stessi poteri. E qui si chiude il secondo cerchio della democrazia. Se le istituzioni preposte al vaglio del rispetto delle regole del gioco tacciono, le leggi promosse dal governo e approvate dal Parlamento restano criticabili quanto si vuole, ma sono legittime. È lo Stato come è nella Costituzione scritta; non come si vorrebbe che fosse secondo la «Costituzione materiale» e valutazioni extra-giuridiche (morali). Fa tutta la differenza fra lo Stato di diritto e lo Stato etico. Da Machiavelli (1500), la Morale è distinta dalla Politica, che gode di un suo statuto autonomo. Confonderle è convinzione diffusa, ancorché sbagliata, fra la gente comune. Ma l’uomo politico e l’intellettuale che ne teorizzino la commistione sono già nell’anticamera del totalitari
parla come mangi
ci auguriamo per lui che non mangi come parla...
Roma, 18:52
PD: VELTRONI, FAVORIRE FUSIONE PARTITO E' 'MY JOB'
"Favorire la fusione dentro il Pd e' il mio lavoro, 'is my job'". Lo ha detto Walter Veltroni intervenendo all'assemblea dei liberal del partito Democratico. "Favorire la fusione delle diverse culture presenti e' il mio compito" ha spiegato Veltroni sottolineando che "sulle stesse questioni etiche non bisogna preoccuparci perche' sono cose radicate nella coscienza di ciascuno di noi e appartengono ai percorsi individuali". "La mia funzione - ha aggiunto - e' cercare di fare il Pd culturalmente, programmaticamente, politicamente, creare un territorio di incontro anche se ci vorra' tempo". Per il leader del Pd, "in politica la cosa piu' difficile e' fare la fusione di identita' preesistenti, noi stiamo facendo uno sforzo enorme in un Paese che vive una crisi economica percepita nelle case. Questo lo dico - ha concluso Veltroni - non per rendere grottesco l'operato della maggioranza che lavora per una sola persona".
Roma, 18:52
PD: VELTRONI, FAVORIRE FUSIONE PARTITO E' 'MY JOB'
"Favorire la fusione dentro il Pd e' il mio lavoro, 'is my job'". Lo ha detto Walter Veltroni intervenendo all'assemblea dei liberal del partito Democratico. "Favorire la fusione delle diverse culture presenti e' il mio compito" ha spiegato Veltroni sottolineando che "sulle stesse questioni etiche non bisogna preoccuparci perche' sono cose radicate nella coscienza di ciascuno di noi e appartengono ai percorsi individuali". "La mia funzione - ha aggiunto - e' cercare di fare il Pd culturalmente, programmaticamente, politicamente, creare un territorio di incontro anche se ci vorra' tempo". Per il leader del Pd, "in politica la cosa piu' difficile e' fare la fusione di identita' preesistenti, noi stiamo facendo uno sforzo enorme in un Paese che vive una crisi economica percepita nelle case. Questo lo dico - ha concluso Veltroni - non per rendere grottesco l'operato della maggioranza che lavora per una sola persona".
segnalazione: rifugiati a milano
Mauro Van Aken, antropologo, ha curato un libro sui rifugiati e suirichiedenti asilo nella sua città, Milano. Il libro è in vendita in edicolacon Carta a 11 euro fino al 25 luglio.http://bottega.carta.org/index.php?main_page=product_info&products_id=188
l'internazionale dei ricchi
A commander en ligne : « Manière de voir » n° 99, juin-juillet 2008 « L'INTERNATIONALE DES RICHES » http://www.monde-diplomatique.fr/boutique/riches ___________ _________________ En dix ans, le nombre de milliardaires (en dollars) a été multiplié par cinq sur la planète. Les riches ne sont certes pas encore aussi nombreux que les pauvres, mais comme le monde tourne plus que jamais autour d'eux, une exploration en profondeur de l'« Internationale des riches » valait bien le détour. Ce numéro de « Manière de voir », coordonné par Martine Bulard et Pierre Rimbert, n'est plus en kiosques, mais il est désormais disponible sur notre boutique en ligne : http://www.monde-diplomatique.fr/boutique/riches Voir le sommaire : http://www.monde-diplomatique.fr/mav/99/ Nous vous en proposons un article : celui d'Hervé Kempf. COMMENT LES RICHES DÉTRUISENT LE MONDE http://www.monde-diplomatique.fr/mav/99/KEMPF/16157 Les trois ou quatre générations situées à la charnière du troisième millénaire sont les premières dans l'histoire de l'humanité, depuis que les bipèdes arpentent la planète, à se heurter aux limites de la biosphère. Cette rencontre ne se fait pas sous le signe de l'harmonie, mais sous celui d'une crise écologique majeure. Soulignons-en quelques aspects. Le premier d'entre eux est l'inquiétude nouvelle des climatologues : ils raisonnent depuis quelques années sur l'hypothèse d'une irréversibilité possible du changement climatique. Jusqu'à présent, on pensait qu'un réchauffement graduel interviendrait, mais que, quand l'humanité se rendrait compte de la gravité de la situation, il serait possible de revenir en arrière et de retrouver l'équilibre climatique. Les climatologues nous disent qu'il est possible qu'on atteigne un seuil tel que le système climatique dérape vers un désordre irréversible. Plusieurs séries d'observations nourrissent cette inquiétude : les glaciers du Groenland fondent bien plus vite que ne le prévoyaient les modélisateurs ; les océans pourraient pomper moins de gaz carbonique ; le réchauffement déjà à l'oeuvre, accélérer la fonte du pergélisol, cette immense couche de terre gelée située en Sibérie et au Canada, qui de ce fait menacerait de relâcher les quantités énormes de gaz carbonique et de méthane qu'elle recèle. Une deuxième observation est que la crise écologique ne se réduit pas au changement climatique. Celui-ci est le phénomène le mieux connu du grand public, il n'est cependant qu'un volet de la crise globale, dont un autre a une importance sans doute équivalente : l'érosion de la biodiversité, dont l'ampleur ne peut être mieux illustrée que par le fait que les spécialistes parlent de « sixième crise d'extinction » pour désigner la disparition accélérée d'espèces que notre époque expérimente. La cinquième crise d'extinction, il y a soixante-cinq millions d'années, avait vu la disparition des dinosaures. Troisième volet, peut-être moins sensible ou moins bien synthétisé que la problématique du changement climatique : une contamination chimique généralisée de notre environnement, dont deux aspects sont particulièrement troublants. D'une part, les chaînes alimentaires sont contaminées, certes à des doses minimes, par des polluants chimiques. D'autre part, il apparaît de plus en plus clairement que le plus grand écosystème de la planète, l'ensemble des océans, que l'on pensait presque infini dans sa capacité de régénération, est de plus en plus affaibli, soit par la pollution, soit par la dégradation de tel ou tel de ses écosystèmes particuliers. Cette entrée en matière définit l'urgence politique de notre époque. Cependant, ce n'est pas d'aujourd'hui, ni même d'hier, mais depuis plusieurs décennies que notre société est avertie du péril. Depuis que Rachel Carson a lancé l'alerte avec Le Printemps silencieux en 1962, depuis que, dans les années 1970, la question écologique a pénétré avec éclat le débat public, conférences internationales, articles scientifiques, luttes des écologistes ont depuis lors amassé une masse de connaissances confirmant toujours la tendance générale. Pourquoi, alors, nos sociétés ne s'orientent-elles pas vraiment vers les politiques qui permettraient d'éviter l'approfondissement de la crise écologique ? C'est la question cruciale. Pour y répondre, il faut analyser les rapports de pouvoir dans nos sociétés. Elles sont en effet organisées pour bloquer ces politiques nécessaires. Lire la suite : http://www.monde-diplomatique.fr/mav/99/KEMPF/16157#suite Retrouvez toute la collection de « Manière de voir » : http://www.monde-diplomatique.fr/mav/ Et sur la boutique : http://boutique.monde-diplomatique.fr/ ________________________________________________ Nous contacter : - Pour toute requête concernant votre abonnement au journal : abo@lemonde.fr - A propos des commandes passées sur notre boutique en ligne ( http://boutique.monde-diplomatique.fr ) : boutique@monde-diplomatique.fr ________________________________________________ Votre inscription à la liste « info-diplo » : Si vous désirez résilier votre inscription à info-diplo, rendez-vous à la page : http://www.monde-diplomatique.fr/info-diplo/ Pour signaler un changement d'adresse de courriel, il suffit d'inscrire votre nouvelle adresse, puis de résilier l'ancienne.
outing di una vergogna
Ha ragione chi evidenzia la vergogna che suscita l’immagine dei piedi scalzi delle due ragazzine morte annegate, abbinate all’indifferenza dei bagnanti che non sembrano voler rinunciare nemmeno al posto scelto sulla spiaggia per una giornata al mare.
Ha ragione chi evidenzia come questa immagine sia stata commentata in Europa, intanto che da noi si discute dello “scudo” approntato per la serenità del “guitto” che ci ritroviamo a capo del Governo e controfirmato alla velocità della luce dall’ex “migliorista” che lancia messaggi in bottiglia.
E quante altre “immagini della vergogna” se solo un poco “scannerate” nella nostra tiepida memoria, possono tornare alle viste, tutte da tempo digerite, come neanche gli struzzi sanno fare con i proverbiali sassi.
Digerite forse perché, per dirla ancora con parole usate ancora dall’ex migliorista quando si credeva ormai in pensione le “punte di caotico plebeismo” (Giorgio Napolitano, “Dal Pci al socialismo europeo/Un’autobiografia politica”), che hanno da sempre caratterizzato il popolo italiano, sono ancora del tutto intatte, dopo sessant’anni di Repubblica, ed anzi, sono state alimentate in tutti i modi possibili da tutte le classi “digerenti” che ci hanno sin qui guidato.
A me torna in mente fra le tante quella di altri piedi sporgenti da un lenzuolo, che ho già avuto la monotona insistenza di citare in altre occasioni, quelli di Libero Grassi, che calzava un paio di sandali, ed era appena tornato dalle ferie, e quei piedi che sporgevano dal lenzuolo che lo ricopriva, testimoniavano con forza drammatica e struggente, la sua condizione di uomo inerme, armato “solo” della propria dignità, convinto che fosse sufficiente a fargli da scudo. Per non annoiare oltre però, vorrei parlare ancora per un poco della vergogna che ho provato di me stesso, cittadino d’Europa. Mi è stata suggerita dalla lettura del fondo che Adriano Sofri ha dedicato alla “cattura” di Radovan Karadzic dopo tredici anni di “latitanza” (la Repubblica, 24 luglio 2008).
Scrive fra l’altro Sofri:
“Tredici anni non bastano nemmeno a dare una patina di oblio al lutto e alla disperazione di 43 mesi, di mille e trecento notti. «La morte è un capomastro serbo», scrisse uno scrittore vero, Marko Vesovic, calcando Paul Celan. La morte mieteva all’ingrosso e al minuto sulla città assediata, affare di granate e di bombe d´aereo, migliaia in un giorno, o di cecchini divertiti dalla gara al bersaglio più ambito – i bambini, più piccoli, punteggio più alto. Tutti i giardini della città assediata erano diventati cimiteri, nei cimiteri i morti giovani sorpassavano i vecchi, i professori bruciavano i libri per scaldarsi un po´ e tutti facevano la fame e le signore badavano a indossare almeno una biancheria intima decorosa, prima di uscire, per il caso di essere colpite e soccorse.”
Ebbene, io abito a Piacenza, che dista da Sarajevo in linea d’aria 720 Km, meno dei 960 Km che dista da Auschwitz (misure approssimativamente esatte, che possiamo acquisire attraverso un uso “sapiente” di Google Earth), con una differenza che in proposito mi riguarda: quando erano operativi i forni crematori di Auschwitz non ero ancora nato, mentre quando nel 1992-1995 la “morte mieteva all’ingrosso e al minuto” a Sarajevo, non ho mai smesso di spostarmi dalle mie comode abitudini, esattamente come i bagnanti della foto non si sono spostati dal loro posto al sole, accanto ai cadaveri innocenti delle due ragazzine rom.
Credo sia giusto parlare anche delle vergogne di cui siamo protagonisti noi, non solo di quelle che vedono protagonisti gli altri.
Credo che le testate europee che giustamente chiosano impietosamente, a disonore degli italiani, le immagini riproposte, dovrebbero ricordare con vergogna, quando la civilissima Germania e l’ecumenico Stato del Vaticano riconobbero anche loro con la velocità della luce, la Croazia e la Slovenia, dando così il via libera ai Karadzic ai Milosevic ai Mladic agli Hadzic che per anni massacrarono esseri umani nel cuore della civilissima Europa, Europa che per lavarsi la coscienza, non seppe poi far di meglio che massacrarne poi altri ancora, con le bombe “liberatrici” della Nato, alcune firmate anche dal nostro “lider massimo”, altre, “arricchite all’uranio impoverito” (tragico ossimoro), che stanno ancora mietendo vittime ad anni di distanza; vittime pure derise dalla mefitica cavillosità di tribunali dove la legge viene a sua volta derisa.
E le stesse testate dovrebbero anche inesaustamente pubblicare ogni giorno le foto che arrivano da Guantanamo, dove ancora in queste ore, in questi minuti, il civilissimo occidente scarica le proprie vergogne come fossero feci, da evacuare in un pozzo nero.
Sia chiaro che intendo con queste povere parole, fare l’esatto contrario di quanti evocando il “così fan tutti”, si lavano la coscienza.
Perché intendo proprio dire che in quanto cittadino italiano, ma anche cittadino d’Europa, e cittadino del Mondo, mi vergogno di me stesso, mi vergogno io di appartenere ad una umanità che usa la memoria della Shoah come comoda unità di misura per dire a sé stessa che il “peggio è passato”, e che in ogni angolo della terra continua intanto a fare molto, molto, molto di peggio, intanto che io, lindo nell'animo e nella mente, m’incazzo magari a leggere le “geniali” ragioni per cui il Curzi si astiene dal votare contro il licenziamento dell’amico Saccà, e non dimentico di rinfrescarmi con un Negroni gelato.
Vittorio Melandri
Ha ragione chi evidenzia come questa immagine sia stata commentata in Europa, intanto che da noi si discute dello “scudo” approntato per la serenità del “guitto” che ci ritroviamo a capo del Governo e controfirmato alla velocità della luce dall’ex “migliorista” che lancia messaggi in bottiglia.
E quante altre “immagini della vergogna” se solo un poco “scannerate” nella nostra tiepida memoria, possono tornare alle viste, tutte da tempo digerite, come neanche gli struzzi sanno fare con i proverbiali sassi.
Digerite forse perché, per dirla ancora con parole usate ancora dall’ex migliorista quando si credeva ormai in pensione le “punte di caotico plebeismo” (Giorgio Napolitano, “Dal Pci al socialismo europeo/Un’autobiografia politica”), che hanno da sempre caratterizzato il popolo italiano, sono ancora del tutto intatte, dopo sessant’anni di Repubblica, ed anzi, sono state alimentate in tutti i modi possibili da tutte le classi “digerenti” che ci hanno sin qui guidato.
A me torna in mente fra le tante quella di altri piedi sporgenti da un lenzuolo, che ho già avuto la monotona insistenza di citare in altre occasioni, quelli di Libero Grassi, che calzava un paio di sandali, ed era appena tornato dalle ferie, e quei piedi che sporgevano dal lenzuolo che lo ricopriva, testimoniavano con forza drammatica e struggente, la sua condizione di uomo inerme, armato “solo” della propria dignità, convinto che fosse sufficiente a fargli da scudo. Per non annoiare oltre però, vorrei parlare ancora per un poco della vergogna che ho provato di me stesso, cittadino d’Europa. Mi è stata suggerita dalla lettura del fondo che Adriano Sofri ha dedicato alla “cattura” di Radovan Karadzic dopo tredici anni di “latitanza” (la Repubblica, 24 luglio 2008).
Scrive fra l’altro Sofri:
“Tredici anni non bastano nemmeno a dare una patina di oblio al lutto e alla disperazione di 43 mesi, di mille e trecento notti. «La morte è un capomastro serbo», scrisse uno scrittore vero, Marko Vesovic, calcando Paul Celan. La morte mieteva all’ingrosso e al minuto sulla città assediata, affare di granate e di bombe d´aereo, migliaia in un giorno, o di cecchini divertiti dalla gara al bersaglio più ambito – i bambini, più piccoli, punteggio più alto. Tutti i giardini della città assediata erano diventati cimiteri, nei cimiteri i morti giovani sorpassavano i vecchi, i professori bruciavano i libri per scaldarsi un po´ e tutti facevano la fame e le signore badavano a indossare almeno una biancheria intima decorosa, prima di uscire, per il caso di essere colpite e soccorse.”
Ebbene, io abito a Piacenza, che dista da Sarajevo in linea d’aria 720 Km, meno dei 960 Km che dista da Auschwitz (misure approssimativamente esatte, che possiamo acquisire attraverso un uso “sapiente” di Google Earth), con una differenza che in proposito mi riguarda: quando erano operativi i forni crematori di Auschwitz non ero ancora nato, mentre quando nel 1992-1995 la “morte mieteva all’ingrosso e al minuto” a Sarajevo, non ho mai smesso di spostarmi dalle mie comode abitudini, esattamente come i bagnanti della foto non si sono spostati dal loro posto al sole, accanto ai cadaveri innocenti delle due ragazzine rom.
Credo sia giusto parlare anche delle vergogne di cui siamo protagonisti noi, non solo di quelle che vedono protagonisti gli altri.
Credo che le testate europee che giustamente chiosano impietosamente, a disonore degli italiani, le immagini riproposte, dovrebbero ricordare con vergogna, quando la civilissima Germania e l’ecumenico Stato del Vaticano riconobbero anche loro con la velocità della luce, la Croazia e la Slovenia, dando così il via libera ai Karadzic ai Milosevic ai Mladic agli Hadzic che per anni massacrarono esseri umani nel cuore della civilissima Europa, Europa che per lavarsi la coscienza, non seppe poi far di meglio che massacrarne poi altri ancora, con le bombe “liberatrici” della Nato, alcune firmate anche dal nostro “lider massimo”, altre, “arricchite all’uranio impoverito” (tragico ossimoro), che stanno ancora mietendo vittime ad anni di distanza; vittime pure derise dalla mefitica cavillosità di tribunali dove la legge viene a sua volta derisa.
E le stesse testate dovrebbero anche inesaustamente pubblicare ogni giorno le foto che arrivano da Guantanamo, dove ancora in queste ore, in questi minuti, il civilissimo occidente scarica le proprie vergogne come fossero feci, da evacuare in un pozzo nero.
Sia chiaro che intendo con queste povere parole, fare l’esatto contrario di quanti evocando il “così fan tutti”, si lavano la coscienza.
Perché intendo proprio dire che in quanto cittadino italiano, ma anche cittadino d’Europa, e cittadino del Mondo, mi vergogno di me stesso, mi vergogno io di appartenere ad una umanità che usa la memoria della Shoah come comoda unità di misura per dire a sé stessa che il “peggio è passato”, e che in ogni angolo della terra continua intanto a fare molto, molto, molto di peggio, intanto che io, lindo nell'animo e nella mente, m’incazzo magari a leggere le “geniali” ragioni per cui il Curzi si astiene dal votare contro il licenziamento dell’amico Saccà, e non dimentico di rinfrescarmi con un Negroni gelato.
Vittorio Melandri
martedì 22 luglio 2008
stornello anticlericale e socialista
dal sito www.ildeposito.org da cui si può scaricare anche il file audio
E quando muoio io non voglio preti,
non voglio avemarie nè paternostri,
non voglio avemarie nè paternostri
ma la bandiera rossa dei socialisti.
E la rigi- la rigi- la rigiri,
la rigira la sempre arditi,
evviva i socialisti,
abbasso i gesuiti!
Hanno arrestato tutti i socialisti,
l'arresto fu ordinato dai ministri,
l'arresto fu ordinato dai ministri
e questi sono i veri camorristi.
E la rigi- la rigi- la rigiri,
la rigira e mai la sbaglia,
evviva i socialisti,
abbasso la sbirraglia!
La Francia ha già scacciato i preti e i frati,
le monache, i conventi ed i prelati,
le monache, i conventi ed i prelati,
perchè eran tutte spie e in ciò (perciò) pagati.
E la rigi- la rigi- la rigiri,
la rigira e la ferindora,
abbasso tutti i preti
e chi ci crede ancora!
Ma se Giordano Bruno fosse campato,
non esisterebbe più neanche il papato,
non esisterebbe più neanche il papato
e il socialismo avrebbe già trionfato.
E la rigi- la rigi- la rigiri,
la rigiri e la fa trentuno, la rigiri la sul ventuno,
evviva i socialisti,
evviva Giordano Bruno!
E quando muoio io non voglio preti,
ma quattro bimbe belle alla mia barella,
ma quattro bimbe belle alla mia barella,
ci voglio il socialista e (con) la sua bella.
E la rigi- la rigi- la rigiri,
la ruota e la rotella,
evviva Giordano Bruno,
Garibaldi e Campanella!
Informazioni:
Strofette anonime di probabile origine anarchica, esiste una registrazione su disco Emerson, stampato negli Stati Uniti nel 1908, interpretata dal baritono Giuseppe Milano.
Esistono tutta una serie di altre strofe, legate a diversi territori e vicende storiche.
E quando muoio io non voglio preti,
non voglio avemarie nè paternostri,
non voglio avemarie nè paternostri
ma la bandiera rossa dei socialisti.
E la rigi- la rigi- la rigiri,
la rigira la sempre arditi,
evviva i socialisti,
abbasso i gesuiti!
Hanno arrestato tutti i socialisti,
l'arresto fu ordinato dai ministri,
l'arresto fu ordinato dai ministri
e questi sono i veri camorristi.
E la rigi- la rigi- la rigiri,
la rigira e mai la sbaglia,
evviva i socialisti,
abbasso la sbirraglia!
La Francia ha già scacciato i preti e i frati,
le monache, i conventi ed i prelati,
le monache, i conventi ed i prelati,
perchè eran tutte spie e in ciò (perciò) pagati.
E la rigi- la rigi- la rigiri,
la rigira e la ferindora,
abbasso tutti i preti
e chi ci crede ancora!
Ma se Giordano Bruno fosse campato,
non esisterebbe più neanche il papato,
non esisterebbe più neanche il papato
e il socialismo avrebbe già trionfato.
E la rigi- la rigi- la rigiri,
la rigiri e la fa trentuno, la rigiri la sul ventuno,
evviva i socialisti,
evviva Giordano Bruno!
E quando muoio io non voglio preti,
ma quattro bimbe belle alla mia barella,
ma quattro bimbe belle alla mia barella,
ci voglio il socialista e (con) la sua bella.
E la rigi- la rigi- la rigiri,
la ruota e la rotella,
evviva Giordano Bruno,
Garibaldi e Campanella!
Informazioni:
Strofette anonime di probabile origine anarchica, esiste una registrazione su disco Emerson, stampato negli Stati Uniti nel 1908, interpretata dal baritono Giuseppe Milano.
Esistono tutta una serie di altre strofe, legate a diversi territori e vicende storiche.
domenica 20 luglio 2008
del turco
più passano i giorni e più sono attraversato da dubbi a proposito del CASO Ottaviano del Turco. E se fossimo in presenza di un nuovo " caso Tortora"? Chi ripagherà i danni di questo tipo di arresti clamorosi? Si legge nella ordinanza stessa LE INDAGINI NON HANNO SIN QUI EVIDENZIATO SITUAZIONI ATTE A RSCONTRARE INCASSI DIRETTI DI DENARO CONTANTE IN CONSEGUENZA DELLE DAZIONI EFFETTUATE DA ANGELINI. Ma allora se non ci sono nemmeno prove evidenti e provate perchè arrestare in modo così pubblicitario come se fossimo in presenza di un mafioso?
Attilio Mangano
Attilio Mangano
sabato 19 luglio 2008
Rodotà su eluana (audio)
venerdì 18 luglio 2008
libertà uguaglianza democrazia
come l’uguaglianza è incompatibile con uno stato il cui principio è l’unità, dal quale vengono necessariamente le gerarchie, così la disuguaglianza è incompatibile con quello stato, il cui principio è l’opposto dell’unità, cioè il potere diviso fra ciascheduno, ossia la libertà e la democrazia. La perfetta uguaglianza è la base necessaria della libertà. Vale a dire, è necessario che fra quelli fra’ quali il potere è diviso, non vi sia squilibrio di potere; e nessuno ne abbia più nè meno di un altro. Perché in questo e non in altro è riposta l’idea, l’essenza e il fondamento della libertà. Ed oltre che se nza questo la libertà non è più vera nè intera, non può neanche durare in questa imperfezione. Perchè, come l’unità del potere porta il monarca ad abusarsene, e passare i limiti; così la maggioranza del potere porta il maggiore ad abusarsene, e cercare di accrescerlo; e così le democrazie vengono a ricadere nelle monarchie
Giacomo Leopardi, Zibalone, 22 gennaio 1821
Giacomo Leopardi, Zibalone, 22 gennaio 1821
martedì 15 luglio 2008
stiglitz: il fallimento del neoliberismo
Così è fallito l’integralismo neoliberistaJOSEPH E. STIGLITZ
Il mondo non è stato benevolo nei confronti del neoliberalismo, quella miriade di idee basate sul concetto integralista che i mercati si autocorreggono, allocano efficientemente le risorse e servono bene l’interesse pubblico. È stato questo integralismo di mercato il presupposto stesso del thatcherismo, della reagonomics, e del cosiddetto "Washington Consensus" a favore della privatizzazione, della liberalizzazione e della risoluta concentrazione sull’inflazione da parte delle banche centrali indipendenti. Per un quarto di secolo tra i Paesi in via di sviluppo c’è stata un’agguerrita concorrenza ed è chiaro chi sono i perdenti: i Paesi che hanno perseguito politiche neoliberali non soltanto hanno perso la non irrilevante posta in gioco della crescita, ma oltre tutto quando hanno fatto progressi i benefici ottenuti sono andati in buona parte ad accrescere in maniera sproporzionata lo status di chi già stava in condizioni migliori rispetto agli altri.Malgrado i neoliberali non siano disposti ad ammetterlo, la loro ideologia ha fallito un’altra prova. Nessuno può asserire che i mercati finanziari abbiano effettuato un lavoro straordinario nell’allocare le risorse alla fine degli anni Novanta, con il 97 per cento degli investimenti per la tecnologia delle fibre ottiche che ha richiesto anni prima di vedere la luce. Ma quanto meno quell’errore ha comportato un beneficio inatteso: abbassandosi i costi delle comunicazioni, India e Cina si sono integrate maggiormente nell’economia globale. Nondimeno, è difficile vedere benefici nelle ingenti allocazioni sbagliate di risorse al settore della casa. Le abitazioni costruite di recente per famiglie che non potevano permettersele sono ora in situazione critica e confiscate, mentre milioni di famiglie sono sfrattate dalle loro case, e in alcune comunità il governo finalmente è subentrato per confiscare ciò che restava. In altre, invece, i danni si sono allargati a macchia d’olio. Di conseguenza anche coloro che erano stati cittadini modello, avevano sottoscritto prestiti con grande prudenza riuscendo a conservare la propria abitazione, adesso scoprono che i mercati hanno drasticamente abbassato il valore delle loro case portandolo più in basso ancora dei loro incubi peggiori.Certo, alcuni benefici a breve termine derivanti dall’ingente investimento nel settore immobiliare ci sono stati: alcuni americani (anche solo per qualche mese, forse) hanno goduto del piacere derivante dall’essere proprietari di una casa e di vivere in appartamenti più grandi di quelli che avrebbero potuto permettersi altrimenti. Ma a quale prezzo lo hanno fatto, per loro stessi e per l’economia mondiale! Milioni di persone perdendo la casa perderanno i risparmi di tutta una vita. Oltretutto i pignoramenti di tante case hanno provocato una svalutazione globale. C’è un consenso sempre più ampio sulla prognosi della situazione: questa recessione sarà duratura e di ampia portata.Del resto i mercati non ci avevano neppure preparato adeguatamente all’aumento vertiginoso del prezzo del petrolio e dei generi alimentari. Naturalmente, nessun settore è di per sé un esempio dell’economia del libero mercato, ma è proprio questo il problema, in parte: la filosofia del libero mercato è stata usata selettivamente, abbracciata quando serviva interessi speciali, liquidata quando non li serviva.Forse, una delle poche virtù dell’Amministrazione di George W. Bush è che il divario tra retorica e realtà è più piccolo di quanto fosse con Ronald Reagan. Nonostante tutto il suo gran parlare di libero commercio, infatti, Ronald Reagan impose in tutta libertà restrizioni ai commerci, comprese le famigerate limitazioni "volontarie" alle esportazioni nel settore dell’automobile.Le politiche di Bush sono state peggiori, ma nella misura in cui egli ha apertamente servito il comparto militare industriale americano è stato più trasparente. L’unica volta che l’Amministrazione Bush ha avuto un comportamento di maggior rispetto ambientale è stata quando ha messo a punto i sussidi all’etanolo, i cui vantaggi sull’ambiente sono comunque discutibili. Le distorsioni nel mercato energetico continuano (specialmente tramite il sistema fiscale) e se Bush avesse potuto averla vinta, le cose sarebbero state decisamente molto più gravi.Questo miscuglio di retorica del libero mercato e di interventi governativi ha funzionato particolarmente male nei Paesi in via di sviluppo. È stato loro detto di smettere di prendere provvedimenti per l’agricoltura, esponendo così i loro agricoltori alla devastante concorrenza di Stati Uniti ed Europa. I loro agricoltori forse avrebbero anche potuto competere con i loro omologhi europei o americani, ma di sicuro non con i sussidi statunitensi e dell’Unione Europea. Non stupisce di conseguenza che gli investimenti nell’agricoltura dei Paesi in via di sviluppo siano calati e che si sia allargato il divario alimentare.Quanti avevano divulgato questo erroneo consiglio non devono temere adesso di doversi sobbarcare le spese di un’assicurazione per coprire i guai provocati: i costi saranno sostenuti infatti dagli abitanti dei Paesi in via di sviluppo, specialmente i poveri. Quest’anno vivranno un considerevole peggioramento della loro condizione di poveri, specialmente se noi la calcoleremo e quantificheremo correttamente.In poche parole, in un mondo di grandi ricchezze, milioni di persone dei paesi in via di sviluppo tuttora non si possono permettere i requisiti minimi nutrizionali. In molte aree, gli aumenti dei prezzi dei generi alimentari e dell’energia avranno un effetto particolarmente devastante sui poveri, perché sono queste due le categorie che assorbono la maggior parte delle loro spese.La collera che dilaga nel mondo è tangibile. Gli speculatori – e non c’è da stupirsene più di tanto – sono stati oggetto di parte di questa collera e di questo sdegno. Sostengono tuttavia di non essere la causa principale del problema, ma di essere semplicemente impegnati in una "scoperta dei prezzi" – in altre parole "starebbero scoprendo", un po’ tropo tardi per poter fare qualcosa quest’anno – che c’è penuria.Questa risposta, tuttavia, è insincera. Le aspettative di rialzi e i prezzi in costante oscillazione inducono centinaia di milioni di coltivatori a prendere qualche precauzione. Potrebbero guadagnare di più se oggi mettessero da parte una parte dei loro prodotti per rivenderli poi in seguito, e se non lo faranno, non saranno in grado di permetterselo più, qualora i raccolti dell’anno seguente fossero inferiori alle loro aspettative. Un pugno di cereali tolti dal mercato da centinaia di milioni di coltivatori di tutto il mondo messi insieme formano un’ingente quantità.Chi difende l’integralismo del mercato è pronto a scaricare la responsabilità di tutto ciò dal fallimento del mercato al fallimento del governo. Si dice che una fonte cinese di alto grado abbia detto che il governo degli Stati Uniti avrebbe dovuto fare molto di più per aiutare gli americani con basso reddito a tenersi le loro case. Concordo, ma ciò non cambia in ogni caso i fatti: le banche americane hanno gestito male e su scala enorme i rischi, con ripercussioni globali, mentre chi dirigeva gli istituti finanziari coinvolti si è messo in tasca miliardi di dollari di bonus.Oggi è in atto una discrepanza tra interessi sociali e privati. A meno di allinearli perfettamente, il sistema di mercato non può funzionare bene. Il fondamentalismo del mercato neoliberale è sempre stato una dottrina politica al servizio di determinati interessi. Non è mai stato sostenuto da una teoria economica, né e dovrebbe essere chiaro, ormai è supportato da un’esperienza storica. Apprendere una volta per tutte questa lezione potrà rivelarsi il piccolo raggio di sole in una nube scura che incombe ormai sull’economia globale.Copyright: Project Syndicate, 2008. Traduzione di Anna Bissanti
Il mondo non è stato benevolo nei confronti del neoliberalismo, quella miriade di idee basate sul concetto integralista che i mercati si autocorreggono, allocano efficientemente le risorse e servono bene l’interesse pubblico. È stato questo integralismo di mercato il presupposto stesso del thatcherismo, della reagonomics, e del cosiddetto "Washington Consensus" a favore della privatizzazione, della liberalizzazione e della risoluta concentrazione sull’inflazione da parte delle banche centrali indipendenti. Per un quarto di secolo tra i Paesi in via di sviluppo c’è stata un’agguerrita concorrenza ed è chiaro chi sono i perdenti: i Paesi che hanno perseguito politiche neoliberali non soltanto hanno perso la non irrilevante posta in gioco della crescita, ma oltre tutto quando hanno fatto progressi i benefici ottenuti sono andati in buona parte ad accrescere in maniera sproporzionata lo status di chi già stava in condizioni migliori rispetto agli altri.Malgrado i neoliberali non siano disposti ad ammetterlo, la loro ideologia ha fallito un’altra prova. Nessuno può asserire che i mercati finanziari abbiano effettuato un lavoro straordinario nell’allocare le risorse alla fine degli anni Novanta, con il 97 per cento degli investimenti per la tecnologia delle fibre ottiche che ha richiesto anni prima di vedere la luce. Ma quanto meno quell’errore ha comportato un beneficio inatteso: abbassandosi i costi delle comunicazioni, India e Cina si sono integrate maggiormente nell’economia globale. Nondimeno, è difficile vedere benefici nelle ingenti allocazioni sbagliate di risorse al settore della casa. Le abitazioni costruite di recente per famiglie che non potevano permettersele sono ora in situazione critica e confiscate, mentre milioni di famiglie sono sfrattate dalle loro case, e in alcune comunità il governo finalmente è subentrato per confiscare ciò che restava. In altre, invece, i danni si sono allargati a macchia d’olio. Di conseguenza anche coloro che erano stati cittadini modello, avevano sottoscritto prestiti con grande prudenza riuscendo a conservare la propria abitazione, adesso scoprono che i mercati hanno drasticamente abbassato il valore delle loro case portandolo più in basso ancora dei loro incubi peggiori.Certo, alcuni benefici a breve termine derivanti dall’ingente investimento nel settore immobiliare ci sono stati: alcuni americani (anche solo per qualche mese, forse) hanno goduto del piacere derivante dall’essere proprietari di una casa e di vivere in appartamenti più grandi di quelli che avrebbero potuto permettersi altrimenti. Ma a quale prezzo lo hanno fatto, per loro stessi e per l’economia mondiale! Milioni di persone perdendo la casa perderanno i risparmi di tutta una vita. Oltretutto i pignoramenti di tante case hanno provocato una svalutazione globale. C’è un consenso sempre più ampio sulla prognosi della situazione: questa recessione sarà duratura e di ampia portata.Del resto i mercati non ci avevano neppure preparato adeguatamente all’aumento vertiginoso del prezzo del petrolio e dei generi alimentari. Naturalmente, nessun settore è di per sé un esempio dell’economia del libero mercato, ma è proprio questo il problema, in parte: la filosofia del libero mercato è stata usata selettivamente, abbracciata quando serviva interessi speciali, liquidata quando non li serviva.Forse, una delle poche virtù dell’Amministrazione di George W. Bush è che il divario tra retorica e realtà è più piccolo di quanto fosse con Ronald Reagan. Nonostante tutto il suo gran parlare di libero commercio, infatti, Ronald Reagan impose in tutta libertà restrizioni ai commerci, comprese le famigerate limitazioni "volontarie" alle esportazioni nel settore dell’automobile.Le politiche di Bush sono state peggiori, ma nella misura in cui egli ha apertamente servito il comparto militare industriale americano è stato più trasparente. L’unica volta che l’Amministrazione Bush ha avuto un comportamento di maggior rispetto ambientale è stata quando ha messo a punto i sussidi all’etanolo, i cui vantaggi sull’ambiente sono comunque discutibili. Le distorsioni nel mercato energetico continuano (specialmente tramite il sistema fiscale) e se Bush avesse potuto averla vinta, le cose sarebbero state decisamente molto più gravi.Questo miscuglio di retorica del libero mercato e di interventi governativi ha funzionato particolarmente male nei Paesi in via di sviluppo. È stato loro detto di smettere di prendere provvedimenti per l’agricoltura, esponendo così i loro agricoltori alla devastante concorrenza di Stati Uniti ed Europa. I loro agricoltori forse avrebbero anche potuto competere con i loro omologhi europei o americani, ma di sicuro non con i sussidi statunitensi e dell’Unione Europea. Non stupisce di conseguenza che gli investimenti nell’agricoltura dei Paesi in via di sviluppo siano calati e che si sia allargato il divario alimentare.Quanti avevano divulgato questo erroneo consiglio non devono temere adesso di doversi sobbarcare le spese di un’assicurazione per coprire i guai provocati: i costi saranno sostenuti infatti dagli abitanti dei Paesi in via di sviluppo, specialmente i poveri. Quest’anno vivranno un considerevole peggioramento della loro condizione di poveri, specialmente se noi la calcoleremo e quantificheremo correttamente.In poche parole, in un mondo di grandi ricchezze, milioni di persone dei paesi in via di sviluppo tuttora non si possono permettere i requisiti minimi nutrizionali. In molte aree, gli aumenti dei prezzi dei generi alimentari e dell’energia avranno un effetto particolarmente devastante sui poveri, perché sono queste due le categorie che assorbono la maggior parte delle loro spese.La collera che dilaga nel mondo è tangibile. Gli speculatori – e non c’è da stupirsene più di tanto – sono stati oggetto di parte di questa collera e di questo sdegno. Sostengono tuttavia di non essere la causa principale del problema, ma di essere semplicemente impegnati in una "scoperta dei prezzi" – in altre parole "starebbero scoprendo", un po’ tropo tardi per poter fare qualcosa quest’anno – che c’è penuria.Questa risposta, tuttavia, è insincera. Le aspettative di rialzi e i prezzi in costante oscillazione inducono centinaia di milioni di coltivatori a prendere qualche precauzione. Potrebbero guadagnare di più se oggi mettessero da parte una parte dei loro prodotti per rivenderli poi in seguito, e se non lo faranno, non saranno in grado di permetterselo più, qualora i raccolti dell’anno seguente fossero inferiori alle loro aspettative. Un pugno di cereali tolti dal mercato da centinaia di milioni di coltivatori di tutto il mondo messi insieme formano un’ingente quantità.Chi difende l’integralismo del mercato è pronto a scaricare la responsabilità di tutto ciò dal fallimento del mercato al fallimento del governo. Si dice che una fonte cinese di alto grado abbia detto che il governo degli Stati Uniti avrebbe dovuto fare molto di più per aiutare gli americani con basso reddito a tenersi le loro case. Concordo, ma ciò non cambia in ogni caso i fatti: le banche americane hanno gestito male e su scala enorme i rischi, con ripercussioni globali, mentre chi dirigeva gli istituti finanziari coinvolti si è messo in tasca miliardi di dollari di bonus.Oggi è in atto una discrepanza tra interessi sociali e privati. A meno di allinearli perfettamente, il sistema di mercato non può funzionare bene. Il fondamentalismo del mercato neoliberale è sempre stato una dottrina politica al servizio di determinati interessi. Non è mai stato sostenuto da una teoria economica, né e dovrebbe essere chiaro, ormai è supportato da un’esperienza storica. Apprendere una volta per tutte questa lezione potrà rivelarsi il piccolo raggio di sole in una nube scura che incombe ormai sull’economia globale.Copyright: Project Syndicate, 2008. Traduzione di Anna Bissanti
lunedì 14 luglio 2008
Ceronetti:Eluana
Da La stampa.it del 14 luglio
14/7/2008
Eluana
GUIDO CERONETTI
Sedici anni di trionfo scientifico: il coma protratto, l’alimentazione forzata, la coscienza sommersa - ma fino a che punto, e se davvero totalmente, chi può saperlo? - e c’è voluto un tribunale misericordioso per liberare quella sventurata ragazza Eluana da una così spietata galera. Ma sarà inevitabile il colpo di grazia clinico per scamparla da una pena ulteriore, piccola martire: la macchina che ci abbandona, come un arto amputato non lascia mai del tutto la presa, e in quel funesto vuoto subentrerebbero sintomi di lunga agonia... Che cosa stanno facendo degli esseri umani? Che cosa stiamo facendo agli esseri umani?E a questo punto, immancabile, si mette in moto l’ammonizione vaticana. Colpe gravi: eutanasia, omicidio, soppressione di una vita... E qui, come sempre, le vie della semplice umanità e quelle della sofistica disumanità paludata di religioso (e perfino di conformità ai decreti divini) conoscono soltanto la Divergenza. Fai bene, padre carnale (non celeste, non Padre Santo) a dar retta alla voce imperiosamente muta di tua figlia, graziata finalmente da giudici compassionevoli, e a rigettare quell’altra, che in nome di una non-vita tecnologica di quel poco di materia assopita che resta di lei, ammonisce, si agita, ricatta moralmente, gelandoci il sangue da luoghi inferi e anticristici.(La stessa voce che aveva negato all’ancor più infelice Welby la gentilezza estrema di un richiesto funerale in chiesa - memorabile infamia). L’eterno contrasto tra la superiore legge della pietà di Antigone e il decreto arrogante e cieco di Creonte. Pace a te, povera bambina addormentata, un fiore alle tue tempie.
14/7/2008
Eluana
GUIDO CERONETTI
Sedici anni di trionfo scientifico: il coma protratto, l’alimentazione forzata, la coscienza sommersa - ma fino a che punto, e se davvero totalmente, chi può saperlo? - e c’è voluto un tribunale misericordioso per liberare quella sventurata ragazza Eluana da una così spietata galera. Ma sarà inevitabile il colpo di grazia clinico per scamparla da una pena ulteriore, piccola martire: la macchina che ci abbandona, come un arto amputato non lascia mai del tutto la presa, e in quel funesto vuoto subentrerebbero sintomi di lunga agonia... Che cosa stanno facendo degli esseri umani? Che cosa stiamo facendo agli esseri umani?E a questo punto, immancabile, si mette in moto l’ammonizione vaticana. Colpe gravi: eutanasia, omicidio, soppressione di una vita... E qui, come sempre, le vie della semplice umanità e quelle della sofistica disumanità paludata di religioso (e perfino di conformità ai decreti divini) conoscono soltanto la Divergenza. Fai bene, padre carnale (non celeste, non Padre Santo) a dar retta alla voce imperiosamente muta di tua figlia, graziata finalmente da giudici compassionevoli, e a rigettare quell’altra, che in nome di una non-vita tecnologica di quel poco di materia assopita che resta di lei, ammonisce, si agita, ricatta moralmente, gelandoci il sangue da luoghi inferi e anticristici.(La stessa voce che aveva negato all’ancor più infelice Welby la gentilezza estrema di un richiesto funerale in chiesa - memorabile infamia). L’eterno contrasto tra la superiore legge della pietà di Antigone e il decreto arrogante e cieco di Creonte. Pace a te, povera bambina addormentata, un fiore alle tue tempie.
24 settembre: Politica light, seminario organizzato dal nostro circolo
Caro amico, cara amica,il Circolo Carlo Rosselli di Milano sta organizzando, in collaborazione conla Libreria Claudiana, un'iniziativa di nuovo tipo (per noi).Si tratta di una serata di taglio seminariale, a numero chiuso, dedicataalla discussione di un libro interessante.L'incontro si terrà Mercoledì 24 settembre p.v., dalle ore 20,30 alle ore23,30, presso la sala della Libreria Claudiana (ingresso dalla libreria), inVia Francesco Sforza 12/A, Milano.Discuteremo del recente libro di Ferruccio Capelli (direttore della Casadella Cultura di Milano)"SINISTRA LIGHT - Populismo mediatico e silenzio delle idee" GueriniEditore.Parteciperà l'Autore.Coordineranno e faciliteranno il dibattito:Nicola Del Corno, vicepresidente del Rosselli e docente di Storia delpensiero politico contemporaneo presso la facoltà di Lettere e Filosofiadell'Università degli Studi di Milano;Nicola Pasini, direttore del CFP Centro di Formazione Politica e docente diScienza politica presso la facoltà di Scienze Politiche dell'Universitàdegli Studi di Milano.Ci farebbe piacere se tu volessi partecipare.La partecipazione è gratuita. I posti sono limitati.Occorre solo iscriversi - al più presto - inviando una mail al sottoscritto(belli.paci@tiscali.it) ed arrivare all'incontro avendo letto possibilmenteil libro ed avendo preparato, se si desidera intervenire, domande e/oosservazioni di durata non superiore a 5-6 minuti.In attesa di riscontro, ti invio i più cordiali saluti.Luciano Belli Paci (coordinatore organizzativo della serata)
domenica 13 luglio 2008
reazione
le reazioni non si presentano con la loro faccia; e quando la prima volta la reazione ci viene a far visita non dice: “Io sono la reazione”. Consultatemi un poco le storie; tutte le reazioni sono venute con questo linguaggio: che è necessaria la vera libertà, che bisognerebbe ricostituire l’ordine morale
Ignazio Silone, Alfredo Rocco inventore della dottrina giuridica del fascismo, in “Information”, giugno 1932
Ignazio Silone, Alfredo Rocco inventore della dottrina giuridica del fascismo, in “Information”, giugno 1932
una domanda semplice
Poiché il lodo Alfano riguarda anche la carica da lui impersonata, possibile che il Presidente della Repubblica non senta l'esigenza, etica e politica, che l'impunità che gli viene garantita venga approvata attraverso procedura costituzionale e non ordinaria?
saluti
Giovanni
saluti
Giovanni
giovedì 10 luglio 2008
vittorio melandri: il catalogo è questo
Caro Giovanni
Non c’è confronto ovviamente fra la mia minuscola, e la sua gigantesca, autorevolezza, ma come Gad Lerner anch’io non sono interessato a scegliere fra Di Pietro e Berlusconi, ma purtroppo per me, a differenza sua, oggi, il giorno dopo Piazza Navona II, non so proprio più da che parte sbattere la testa. Con questa ultima mia smetto di annoiarvi.
Ciao vittorio
Il catalogo è questo
Il “catalogo” che illustra il nostro disgraziato paese è molto più lungo del “bigino” da me qui sotto esposto. Ma gli “articoli” che ne ho spulciato credo proprio ne facciano parte a pieno titolo. Capita però che sia la “volgarità dei Grillo e delle Guzzanti”, l’imperizia antipatica dei Di Pietro, la saccenteria dei Travaglio, l’ingenuità dei Colombo ad essere infilzata sulle picche di chi trova comunque il modo di spassarsela da sempre (da destra dal centro e da sinistra) nella melletta in cui sempre più, tutti si affonda.
Sembra proprio insomma, che l’oscena volgarità della morte causata ogni giorno in mille modi diversi e senza soluzione di continuità sin da quando l’Italia ha cessato di essere una mera espressione geografica, non valga nemmeno la decimillesima parte della pur criticabile volgarità di un “blowjob” (magari solo mestamente virtuale) che si abbia l’ardire di evocare, o di quella presunta volgarità (meno criticabile e meno volgare) ma ancora più terrificante a quanto si legge, delle critiche che si possono rivolgere niente meno che ad un Papa o ad un Presidente della Repubblica.
Mi sento sempre più spaesato, perso, senza più punti di riferimento, senza il più fioco dei lumicini che mi segnali da che parte stia un qualsiasi, anche provvisorio, approdo.
Mi sento magari anche un poco vigliacco per quello che sto per fare, ma intendo farlo, anche se so che nel mio caso non interessa certo alle masse; prendermi una pausa di silenzio, non so quanto lunga, in cui continuare a parlare solo con me stesso.
Vittorio Melandri
2 aprile del 1985
-Pescando notizie in “rete”-
In località PizzoLungo (Trapani) Barbara Rizzo coniugata Asta, stava accompagnando a scuola i suoi due gemelli, Salvatore e Giuseppe di 6 anni, quando un’auto posteggiata, imbottita con 20 kg di tritolo, venne fatta esplodere proprio nell’istante in cui l’auto del giudice Carlo Palermo stava superando entrambe. L’auto di Barbara così fece da scudo a quella del giudice e venne disintegrata. Barbara, Salvatore e Giuseppe furono ridotti in pezzi. Si legge del corpo della madre sventrato e senza un braccio, del piede di un bambino nel cortile di una casa, del lobo di un orecchio sul comodino di una signora che aveva la finestra aperta.
5 dicembre 2007
-Dalla cronaca del direttore de la Repubblica, per l’occasione tornato cronista-
Il primo è Rocco Marzo, il capoturno, che aveva addosso la radio e il telefono interno, bruciati nel primo secondo. Appare all'improvviso, al passaggio tra la linea 4 e la 5. Non avevo mai visto un uomo così. Anzi sì: dal medico, quei tabelloni dov'è disegnato il corpo umano senza pelle, per mostrarti gli organi interni. La stessa cosa. Le fasce muscolari, i nervi, non so, tutto in vista. Occhi e orecchie, non parliamone. Non mi vede, non può vedere, ma sente la mia voce che lo chiama, si gira, barcolla, cerca la voce, mi riconosce. "Avvisa tu mia moglie, Giovanni, digli che mi hai visto, che sto in piedi, non li far preoccupare". Lo tocco, poi mi fermo, non devo. Ha la pelle, ma non è più pelle, come una cosa dura e sciolta. Un operatore di qualità continua a saltarmi attorno, cosa facciamo? Mando via tutti quelli che piangono, che urlano, che sono sotto choc e non servono, non aiutano. Dico di non toccare Rocco, di scortarlo con la voce fuori: gli chiedo se se la sente di seguire i compagni, di seguire la voce. Va via, lo guardo mentre dondola e sembra cadere a ogni passo, mi sembra di impazzire. Mi butto avanti, tutta la campata è piena di fumo nero, bruciano i cavi di gomma, i tubi con l'acido, i manicotti. Vedo Boccuzzi che corre in giro a cercare una pompa, mi vede e mi urla in faccia: "Li ho tirati fuori, li ho tirati fuori. Ma Antonio Schiavone è vivo e sta bruciando lì per terra". In quel momento Schiavone urla nel fuoco. Tre grida. E tutte e tre le volte Toni Boccuzzi cerca di gettarsi tra le fiamme e dobbiamo tenerlo, ma lui ripete come un matto: "Il fuoco lo sta mangiando". Dico di portarlo via, fuori. Mi volto, e mi sento chiamare: "Giovanni, Giovanni". Non ci credo, guardo meglio, non si vede niente. Sono Bruno Santino e Giuseppe Demasi, due fantasmi bruciati, consumati dal fuoco eppure in piedi. Non mi sentono più parlare, non sanno dove andare, in che direzione cercare, sono ciechi. Poi Demasi si muove, barcolla verso la linea 4 tenendosi le mani davanti, come se fosse preoccupato di essere nudo. Mi avvicino e lo chiamo, si volta, chiama Bruno. Guardo la loro pelle scivolata via, non so cosa dire e loro mi cercano: "Giovanni, sei qui vicino? Guardaci, guardaci la faccia: com'è? Cosa ci siamo fatti, Giovanni?" Dicono gli operai che i sette, alla fine, sono morti perché da tempo erano diventati come invisibili.
8 luglio 2008
-Dal servizio dell’inviato Filippo Ceccarelli de la Repubblica (1) dell’inviato Paolo Franchi del Corriere della Sera (2) e del direttore de l’ Unità Antonio Padellaro (3)-
1) A Piazza Navona, all'imbrunire, il testacoda dell’antiberlusconismo che prima curva nel turpiloquio, prende ardore e velocità nello spettacolo, poi sbanda nella gara a quale artista del palcoscenico le spara più grosse. Quindi si rovescia su stesso, fino a perdersi nel delirio a sfondo apocalittico, sessuale, teologico e pagliaccesco. E addio politica, allora, addio opposizione, addio civiltà e addio a tutti ….. Nulla del genere si era mai visto e ascoltato, a memoria di osservatore. Ci si sorprende a pensare che continuano a spostarsi e a strapparsi i confini della vita pubblica. Dall'indignazione all'incazzatura con divagazioni sessuali e religiose è un passaggio che trascende il linguaggio per un movimento senza nome, senza destino e senza confini.
2) Forse più che verso la cosiddetta sinistra radicale, che ha tanti difetti e tanti guai, ma almeno da quello che impropriamente chiamiamo giustizialismo è in larga misura immune, è nei confronti delle bravissime persone che ieri si sono date numerose convegno a piazza Navona che andrebbe condotta quella che un tempo si chiamava una battaglia politica e ideale. Per sottrarne quante più è possibile all'egemonia di culture, chiamiamole così, e di leader che con il riformismo e la sinistra così come mediamente si intendono sotto ogni cielo non hanno niente da spartire. Non c'è riformista sulla faccia della terra a cui potrebbero passare per la testa le volgarità inaudite di Beppe Grillo sul presidente Napolitano, non c'è donna di sinistra che pronuncerebbe le parole riservate a un'altra donna, ancorché ministro del governo Berlusconi, da Sabina Guzzanti: e suonano un po' ipocrite le parole di dissociazione che, a cose fatte, alcuni illustri partecipanti alla manifestazione si sono sentiti in dovere di dire. Veltroni, prendendo le distanze da Di Pietro, ha detto nei giorni scorsi che delle alleanze si giudicano gli esiti, ma non ci si pente. Anche se pentimento in politica è una parola stupida e un po' equivoca, sbaglia. Quello fu un errore. Un errore serio e grave, destinato in partenza a produrre i guai che ha prodotto e che non riguardano solo quella buona creanza per cui non si dà del magnaccia al presidente del Consiglio. Riconoscerlo e tirarne le conseguenze (che non significa affatto alzare bandiera bianca sulla giustizia) sarà impopolare, ma è necessario. E i leader veri, e convinti delle proprie idee, sanno che ci sono momenti in cui l'impopolarità bisogna sfidarla.
3) Peccato! Se piazza Navona applaude Giorgio Napolitano e Beppe Grillo lo insulta, noi stiamo con la piazza e stiamo con il presidente della Repubblica. Noi stiamo con Furio Colombo che ha dato una scossa a quella folla azzittita da troppe imbarazzanti volgarità ricordando quello che tutti volevamo sentire. Che si era lì in tanti non per attaccare Veltroni o per deridere l’opposizione del Pd ma per protestare contro il governo dell’impunità e delle impronte digitali ai bambini rom. Siamo con Moni Ovadia che ha detto: «noi stiamo qui per esserci», condensando in cinque parole un sentimento comune di non rassegnazione. Stiamo con Rita Borsellino, donna di ferro. Stiamo con Andrea Camilleri e con le sue civilissime poesie incivili. È un vero peccato che Antonio Di Pietro non abbia capito che quella piazza chiedeva concordia e che l’aveva avuta nelle parole (anche sue) e nei toni e negli accenti, fino a quando una voce dall’aldilà non ha fatto piazza pulita di sentimenti e speranze sentenziando con un vaffanculo che era tutto inutile e che l’Italia era perduta per sempre. Se inviti Grillo avrai Grillo. Che non è il diavolo ma che persegue una sua personale profezia di sfascio e dissoluzione dalle cui rovine, figuriamoci, nascerà il nuovo e il giusto. Cosa aveva a che fare questa apocalisse condita di oltraggi al Papa con una manifestazione di protesta contro il governo, resta un mistero. Forse neanche Berlusconi aveva sperato in tanto: un girotondo che servisse alla causa del peggiore, la sua. L ’opposizione non è un pranzo di gala e forse ci voleva una piazza Navona per restituire la parola a una base lasciata troppo sola dopo la batosta elettorale. Ma l’opposizione non si costruisce né con le scorciatoie e né mettendo insieme tutto e il contrario di tutto, magari per togliere qualche voto al vicino di banco. L’opposizione è soprattutto una scommessa sul futuro. Speriamo, ieri, di non averla perduta
Non c’è confronto ovviamente fra la mia minuscola, e la sua gigantesca, autorevolezza, ma come Gad Lerner anch’io non sono interessato a scegliere fra Di Pietro e Berlusconi, ma purtroppo per me, a differenza sua, oggi, il giorno dopo Piazza Navona II, non so proprio più da che parte sbattere la testa. Con questa ultima mia smetto di annoiarvi.
Ciao vittorio
Il catalogo è questo
Il “catalogo” che illustra il nostro disgraziato paese è molto più lungo del “bigino” da me qui sotto esposto. Ma gli “articoli” che ne ho spulciato credo proprio ne facciano parte a pieno titolo. Capita però che sia la “volgarità dei Grillo e delle Guzzanti”, l’imperizia antipatica dei Di Pietro, la saccenteria dei Travaglio, l’ingenuità dei Colombo ad essere infilzata sulle picche di chi trova comunque il modo di spassarsela da sempre (da destra dal centro e da sinistra) nella melletta in cui sempre più, tutti si affonda.
Sembra proprio insomma, che l’oscena volgarità della morte causata ogni giorno in mille modi diversi e senza soluzione di continuità sin da quando l’Italia ha cessato di essere una mera espressione geografica, non valga nemmeno la decimillesima parte della pur criticabile volgarità di un “blowjob” (magari solo mestamente virtuale) che si abbia l’ardire di evocare, o di quella presunta volgarità (meno criticabile e meno volgare) ma ancora più terrificante a quanto si legge, delle critiche che si possono rivolgere niente meno che ad un Papa o ad un Presidente della Repubblica.
Mi sento sempre più spaesato, perso, senza più punti di riferimento, senza il più fioco dei lumicini che mi segnali da che parte stia un qualsiasi, anche provvisorio, approdo.
Mi sento magari anche un poco vigliacco per quello che sto per fare, ma intendo farlo, anche se so che nel mio caso non interessa certo alle masse; prendermi una pausa di silenzio, non so quanto lunga, in cui continuare a parlare solo con me stesso.
Vittorio Melandri
2 aprile del 1985
-Pescando notizie in “rete”-
In località PizzoLungo (Trapani) Barbara Rizzo coniugata Asta, stava accompagnando a scuola i suoi due gemelli, Salvatore e Giuseppe di 6 anni, quando un’auto posteggiata, imbottita con 20 kg di tritolo, venne fatta esplodere proprio nell’istante in cui l’auto del giudice Carlo Palermo stava superando entrambe. L’auto di Barbara così fece da scudo a quella del giudice e venne disintegrata. Barbara, Salvatore e Giuseppe furono ridotti in pezzi. Si legge del corpo della madre sventrato e senza un braccio, del piede di un bambino nel cortile di una casa, del lobo di un orecchio sul comodino di una signora che aveva la finestra aperta.
5 dicembre 2007
-Dalla cronaca del direttore de la Repubblica, per l’occasione tornato cronista-
Il primo è Rocco Marzo, il capoturno, che aveva addosso la radio e il telefono interno, bruciati nel primo secondo. Appare all'improvviso, al passaggio tra la linea 4 e la 5. Non avevo mai visto un uomo così. Anzi sì: dal medico, quei tabelloni dov'è disegnato il corpo umano senza pelle, per mostrarti gli organi interni. La stessa cosa. Le fasce muscolari, i nervi, non so, tutto in vista. Occhi e orecchie, non parliamone. Non mi vede, non può vedere, ma sente la mia voce che lo chiama, si gira, barcolla, cerca la voce, mi riconosce. "Avvisa tu mia moglie, Giovanni, digli che mi hai visto, che sto in piedi, non li far preoccupare". Lo tocco, poi mi fermo, non devo. Ha la pelle, ma non è più pelle, come una cosa dura e sciolta. Un operatore di qualità continua a saltarmi attorno, cosa facciamo? Mando via tutti quelli che piangono, che urlano, che sono sotto choc e non servono, non aiutano. Dico di non toccare Rocco, di scortarlo con la voce fuori: gli chiedo se se la sente di seguire i compagni, di seguire la voce. Va via, lo guardo mentre dondola e sembra cadere a ogni passo, mi sembra di impazzire. Mi butto avanti, tutta la campata è piena di fumo nero, bruciano i cavi di gomma, i tubi con l'acido, i manicotti. Vedo Boccuzzi che corre in giro a cercare una pompa, mi vede e mi urla in faccia: "Li ho tirati fuori, li ho tirati fuori. Ma Antonio Schiavone è vivo e sta bruciando lì per terra". In quel momento Schiavone urla nel fuoco. Tre grida. E tutte e tre le volte Toni Boccuzzi cerca di gettarsi tra le fiamme e dobbiamo tenerlo, ma lui ripete come un matto: "Il fuoco lo sta mangiando". Dico di portarlo via, fuori. Mi volto, e mi sento chiamare: "Giovanni, Giovanni". Non ci credo, guardo meglio, non si vede niente. Sono Bruno Santino e Giuseppe Demasi, due fantasmi bruciati, consumati dal fuoco eppure in piedi. Non mi sentono più parlare, non sanno dove andare, in che direzione cercare, sono ciechi. Poi Demasi si muove, barcolla verso la linea 4 tenendosi le mani davanti, come se fosse preoccupato di essere nudo. Mi avvicino e lo chiamo, si volta, chiama Bruno. Guardo la loro pelle scivolata via, non so cosa dire e loro mi cercano: "Giovanni, sei qui vicino? Guardaci, guardaci la faccia: com'è? Cosa ci siamo fatti, Giovanni?" Dicono gli operai che i sette, alla fine, sono morti perché da tempo erano diventati come invisibili.
8 luglio 2008
-Dal servizio dell’inviato Filippo Ceccarelli de la Repubblica (1) dell’inviato Paolo Franchi del Corriere della Sera (2) e del direttore de l’ Unità Antonio Padellaro (3)-
1) A Piazza Navona, all'imbrunire, il testacoda dell’antiberlusconismo che prima curva nel turpiloquio, prende ardore e velocità nello spettacolo, poi sbanda nella gara a quale artista del palcoscenico le spara più grosse. Quindi si rovescia su stesso, fino a perdersi nel delirio a sfondo apocalittico, sessuale, teologico e pagliaccesco. E addio politica, allora, addio opposizione, addio civiltà e addio a tutti ….. Nulla del genere si era mai visto e ascoltato, a memoria di osservatore. Ci si sorprende a pensare che continuano a spostarsi e a strapparsi i confini della vita pubblica. Dall'indignazione all'incazzatura con divagazioni sessuali e religiose è un passaggio che trascende il linguaggio per un movimento senza nome, senza destino e senza confini.
2) Forse più che verso la cosiddetta sinistra radicale, che ha tanti difetti e tanti guai, ma almeno da quello che impropriamente chiamiamo giustizialismo è in larga misura immune, è nei confronti delle bravissime persone che ieri si sono date numerose convegno a piazza Navona che andrebbe condotta quella che un tempo si chiamava una battaglia politica e ideale. Per sottrarne quante più è possibile all'egemonia di culture, chiamiamole così, e di leader che con il riformismo e la sinistra così come mediamente si intendono sotto ogni cielo non hanno niente da spartire. Non c'è riformista sulla faccia della terra a cui potrebbero passare per la testa le volgarità inaudite di Beppe Grillo sul presidente Napolitano, non c'è donna di sinistra che pronuncerebbe le parole riservate a un'altra donna, ancorché ministro del governo Berlusconi, da Sabina Guzzanti: e suonano un po' ipocrite le parole di dissociazione che, a cose fatte, alcuni illustri partecipanti alla manifestazione si sono sentiti in dovere di dire. Veltroni, prendendo le distanze da Di Pietro, ha detto nei giorni scorsi che delle alleanze si giudicano gli esiti, ma non ci si pente. Anche se pentimento in politica è una parola stupida e un po' equivoca, sbaglia. Quello fu un errore. Un errore serio e grave, destinato in partenza a produrre i guai che ha prodotto e che non riguardano solo quella buona creanza per cui non si dà del magnaccia al presidente del Consiglio. Riconoscerlo e tirarne le conseguenze (che non significa affatto alzare bandiera bianca sulla giustizia) sarà impopolare, ma è necessario. E i leader veri, e convinti delle proprie idee, sanno che ci sono momenti in cui l'impopolarità bisogna sfidarla.
3) Peccato! Se piazza Navona applaude Giorgio Napolitano e Beppe Grillo lo insulta, noi stiamo con la piazza e stiamo con il presidente della Repubblica. Noi stiamo con Furio Colombo che ha dato una scossa a quella folla azzittita da troppe imbarazzanti volgarità ricordando quello che tutti volevamo sentire. Che si era lì in tanti non per attaccare Veltroni o per deridere l’opposizione del Pd ma per protestare contro il governo dell’impunità e delle impronte digitali ai bambini rom. Siamo con Moni Ovadia che ha detto: «noi stiamo qui per esserci», condensando in cinque parole un sentimento comune di non rassegnazione. Stiamo con Rita Borsellino, donna di ferro. Stiamo con Andrea Camilleri e con le sue civilissime poesie incivili. È un vero peccato che Antonio Di Pietro non abbia capito che quella piazza chiedeva concordia e che l’aveva avuta nelle parole (anche sue) e nei toni e negli accenti, fino a quando una voce dall’aldilà non ha fatto piazza pulita di sentimenti e speranze sentenziando con un vaffanculo che era tutto inutile e che l’Italia era perduta per sempre. Se inviti Grillo avrai Grillo. Che non è il diavolo ma che persegue una sua personale profezia di sfascio e dissoluzione dalle cui rovine, figuriamoci, nascerà il nuovo e il giusto. Cosa aveva a che fare questa apocalisse condita di oltraggi al Papa con una manifestazione di protesta contro il governo, resta un mistero. Forse neanche Berlusconi aveva sperato in tanto: un girotondo che servisse alla causa del peggiore, la sua. L ’opposizione non è un pranzo di gala e forse ci voleva una piazza Navona per restituire la parola a una base lasciata troppo sola dopo la batosta elettorale. Ma l’opposizione non si costruisce né con le scorciatoie e né mettendo insieme tutto e il contrario di tutto, magari per togliere qualche voto al vicino di banco. L’opposizione è soprattutto una scommessa sul futuro. Speriamo, ieri, di non averla perduta
mercoledì 9 luglio 2008
Besostri: Berlusconi presidente?
Berlusconi Presidente della Repubblica?
Se il successo di una manifestazione si giudica, oltre che dal numero di partecipanti, dall’impatto mediatico, l’iniziativa dell’IDV di Di Pietro, dei nuovi girotondi e di personalità sparse, ha avuto successo.
Preoccupano certamente le cadute di stile, e l’errore politico di attaccare il Presidente della Repubblica, Giorgio Napolitano, ma non bisogna dimenticare gli attentati allo Stato di diritto ed all’ordinamento costituzionale delle leggi ad personam.
Nella stessa giornata c’è stata un’altra iniziativa politica, la prima promossa dal Partito Socialista, di silenzioso sostegno al Presidente della Repubblica: l’impatto mediato praticamente nullo.
Il PD è in difficoltà, ma come diceva il padre Dante “chi è causa del suo male pianga sé stesso”.
Il PD ha scelto scientemente di allearsi soltanto con Di Pietro, facendo un calcolo di interesse di bottega, perciò anche politico, ma in senso deteriore.
La degenerazione parlamentarista è evidente in tutto lo spettro politico, anche nel centro-sinistra e nella sinistra antagonista.
Le previsioni (ancorché si rivelassero sbagliate) sul numero di voti o di parlamentari sono ormai la ragione principale, se non esclusiva, delle scelte elettorali.
Veltroni si è alleato con Di Pietro, per captare voti alla coalizione senza danneggiare la potenzialità di voto del PD. Se, invece, avesse accettato l’apparentamento con una lista a sinistra del PD l’effetto sarebbe stato un risultato complessivo più favorevole alla coalizione, ma a danno dei voti PD.
Chi ha votato sotto il ricatto del voto utile, avrebbe votato per la lista di sinistra, per quanto moderata e socialista fosse.
Ora Di Pietro cerca di capitalizzare, in vista delle elezioni europee lo sdegno antiberlusconiano nell’esclusivo interesse del suo partito anche a costo di indebolire il PD.
Senza più il ricatto del voto utile l’aggressività dell’IDV potrebbe essere apprezzata da quella quota dell’elettorato di sinistra, smarrito dalla sconfitta cocente e, aggiungo, irrimediabile della Sinistra Arcobaleno, altro calcolo elettoralistico sbagliato.
Il calcolo elettoralistico fa premio su tutto.
Di Pietro ha preso le distanze dalle volgari intemperanze di Grillo, ma non potrà rompere perché nella sua strategia non può permettersi che a Grillo venga in mente di presentarsi alle europee con una propria lista.
La pericolosità della manovra di delegittimare Giorgio Napolitano consiste nell’eventualità che il Presidente si dimetta anzitempo nel corso di questa legislatura spianando la strada alla elezione di Berlusconi a Capo dello Stato.
In termini tattici ciò aprirebbe un marasma nell’alleanza di governo, ma ne vale la pena?
Centro-sinistra e sinistra hanno bisogno di ridefinirsi, di elaborare programmi alternativi a quelli della maggioranza: non di cadere nella manovra politicista di giocare sulle contraddizioni latenti nel PdL e su quelle più visibili tra PdL e Lega Nord.
I socialisti sono riusciti a chiudere il loro Congresso con una parvenza di unità. Hanno fatto bene a sostenere il Presidente della Repubblica, mentre hanno sbagliato a dare un avallo preventivo alla legge sull’immunità temporanea delle massime cariche dello Stato con legge ordinaria. Senza modifica della Costituzione il “lodo Alfano” è a rischio di incostituzionalità, come ritiene la grande maggioranza dei giuspubblicisti.
Sinistra Democratica è ancora alla ricerca di un ubi consistam tra il socialismo europeo e le sirene dell’unità della sinistra.
Rifondazione Comunista è sull’orlo di una scissione o, nel migliore dei casi, di una crisi di nervi: comunque il revisionismo bertinottiano ha cessato di essere un fattore propulsivo.
Ad ogni piè sospinto ci sono elezioni, mentre una pausa di riflessione politica e teorica sarebbe necessaria senza l’incubo del risultato elettorale.
Il punto è quello della attualità del socialismo nel XXI secolo: le condizioni oggettive ci sono ma quelle soggettive latitano.
Felice Besostri
Se il successo di una manifestazione si giudica, oltre che dal numero di partecipanti, dall’impatto mediatico, l’iniziativa dell’IDV di Di Pietro, dei nuovi girotondi e di personalità sparse, ha avuto successo.
Preoccupano certamente le cadute di stile, e l’errore politico di attaccare il Presidente della Repubblica, Giorgio Napolitano, ma non bisogna dimenticare gli attentati allo Stato di diritto ed all’ordinamento costituzionale delle leggi ad personam.
Nella stessa giornata c’è stata un’altra iniziativa politica, la prima promossa dal Partito Socialista, di silenzioso sostegno al Presidente della Repubblica: l’impatto mediato praticamente nullo.
Il PD è in difficoltà, ma come diceva il padre Dante “chi è causa del suo male pianga sé stesso”.
Il PD ha scelto scientemente di allearsi soltanto con Di Pietro, facendo un calcolo di interesse di bottega, perciò anche politico, ma in senso deteriore.
La degenerazione parlamentarista è evidente in tutto lo spettro politico, anche nel centro-sinistra e nella sinistra antagonista.
Le previsioni (ancorché si rivelassero sbagliate) sul numero di voti o di parlamentari sono ormai la ragione principale, se non esclusiva, delle scelte elettorali.
Veltroni si è alleato con Di Pietro, per captare voti alla coalizione senza danneggiare la potenzialità di voto del PD. Se, invece, avesse accettato l’apparentamento con una lista a sinistra del PD l’effetto sarebbe stato un risultato complessivo più favorevole alla coalizione, ma a danno dei voti PD.
Chi ha votato sotto il ricatto del voto utile, avrebbe votato per la lista di sinistra, per quanto moderata e socialista fosse.
Ora Di Pietro cerca di capitalizzare, in vista delle elezioni europee lo sdegno antiberlusconiano nell’esclusivo interesse del suo partito anche a costo di indebolire il PD.
Senza più il ricatto del voto utile l’aggressività dell’IDV potrebbe essere apprezzata da quella quota dell’elettorato di sinistra, smarrito dalla sconfitta cocente e, aggiungo, irrimediabile della Sinistra Arcobaleno, altro calcolo elettoralistico sbagliato.
Il calcolo elettoralistico fa premio su tutto.
Di Pietro ha preso le distanze dalle volgari intemperanze di Grillo, ma non potrà rompere perché nella sua strategia non può permettersi che a Grillo venga in mente di presentarsi alle europee con una propria lista.
La pericolosità della manovra di delegittimare Giorgio Napolitano consiste nell’eventualità che il Presidente si dimetta anzitempo nel corso di questa legislatura spianando la strada alla elezione di Berlusconi a Capo dello Stato.
In termini tattici ciò aprirebbe un marasma nell’alleanza di governo, ma ne vale la pena?
Centro-sinistra e sinistra hanno bisogno di ridefinirsi, di elaborare programmi alternativi a quelli della maggioranza: non di cadere nella manovra politicista di giocare sulle contraddizioni latenti nel PdL e su quelle più visibili tra PdL e Lega Nord.
I socialisti sono riusciti a chiudere il loro Congresso con una parvenza di unità. Hanno fatto bene a sostenere il Presidente della Repubblica, mentre hanno sbagliato a dare un avallo preventivo alla legge sull’immunità temporanea delle massime cariche dello Stato con legge ordinaria. Senza modifica della Costituzione il “lodo Alfano” è a rischio di incostituzionalità, come ritiene la grande maggioranza dei giuspubblicisti.
Sinistra Democratica è ancora alla ricerca di un ubi consistam tra il socialismo europeo e le sirene dell’unità della sinistra.
Rifondazione Comunista è sull’orlo di una scissione o, nel migliore dei casi, di una crisi di nervi: comunque il revisionismo bertinottiano ha cessato di essere un fattore propulsivo.
Ad ogni piè sospinto ci sono elezioni, mentre una pausa di riflessione politica e teorica sarebbe necessaria senza l’incubo del risultato elettorale.
Il punto è quello della attualità del socialismo nel XXI secolo: le condizioni oggettive ci sono ma quelle soggettive latitano.
Felice Besostri
corriere della sera e televisione
..."Ahi serva Italia, di dolore ostello, nave sanza nocchiere in gran tempesta, non donna di provincie, ma bordello!"...In questa calda estate, per non essere sempre troppo seri o seriosi vi segnalo due bei filmati da Corriere TV:1) Il Berlusca impegnato a farsi riconoscere, come al solito, anche in Giappone. Probabilmente pasteggiare a sakè fa un certo effetto, soprattutto con il caldo di Luglio. Ormai lo invitano ai summit internazionali apposta per fargli fare la parte del famoso extraterrestre di Flaiano: "A marzià, facce ride!"http://video.corriere.it/?vxSiteId=404a0ad6-6216-4e10-abfe-f4f6959487fd&vxChannel=Dal%20Mondo&vxClipId=2524_441ab424-4d01-11dd-b408-00144f02aabc&vxBitrate=3002) Aldo Grasso santo subito! Era ora che qualcuno parlasse chiaro!Preghiamo affinché Lucignolo sia sostituito presto da trasmissioni educative che mostrano i successi nella meccanizzazione dell'agricoltura in Molise, o i risultati nella produzione di acciaio nelle valli bergamasche, o concerti di bambini prodigio di Trento...Scherzi a parte, recentemente qualcuno ha detto che il degrado indotto da certa televisione spazzatura ha fatto vincere le elezioni al Berlusca. Sarà vero? Non lo so, ma di sicuro quella di Lucignolo (e di altri programmi Mediaset di successo) è TV spazzatura...Certo che rapportarsi politicamente/culturalmente con lo spettatore affezionato a certe boiate è davvero difficile...Nel frattempo, proporrei di cominciare l'edificazione del socialismo partendo dalla rieducazione del cumenda del grande fratello, facendogli apprezzare la bellezza primitiva del lavoro contadino nelle risaie del vercellese (paradiso della zanzara)!http://video.corriere.it/?vxSiteId=404a0ad6-6216-4e10-abfe-f4f6959487fd&vxChannel=Dal%20Mondo&vxClipId=2524_441ab424-4d01-11dd-b408-00144f02aabc&vxBitrate=300
Pierpaolo
Pierpaolo
martedì 8 luglio 2008
Travaglio alla Casa Bianca
Non c'entra molto con la manifestazione anti-lodo, ma questa storia è davvero istruttiva...Possibile che Travaglio sia riuscito ad influenzare l'ufficio stampa della Casa Bianca??? :-) http://www.corriere.it/esteri/08_luglio_07/materiale_insultante_bush_berlusconi_bb112d28-4c53-11dd-85a4-00144f02aabc.shtml?fr=box_primopiano
lunedì 7 luglio 2008
perché non dovremmo?
Cari amici rosselliani, vi confesso che sono tentato, se ne avrò il tempo, di andare alla manifestazione milanese (fiancheggiatrice di quella romana convocata da Furio Colombo, Pancho Pardi e Paolo Flores D'Arcais) contro le leggi vergogna: v. sotto. Sarò in una fase di grave devianza ??
Che il PD non abbia aderito naturalmente non mi interessa punto; anzi, si inserisce perfettamente nella fase di stato confusionale di quel partito. Come diceva una graffiante vignetta di Ellekappa, opposizione (per il partito di Uolter) è una parola grossa, al massimo si potrà dire "diversamente concorde".
Che il PS non solo non abbia aderito, ma abbia scelto di fare una sorta di contromanifestazione davanti al Quirinale mi pare grottesco. Quando c'è di mezzo Di Pietro il PS fa come il toro: vede rosso. Io detesto Di Pietro (e non amo neanche Nando ...), ma se Di Pietro dice che oggi è Lunedì non mi metterò a dire che è Domenica solo per non dargli ragione.
La norma blocca-processi infilata a tradimento nel d.l. sicurezza ed il "lodo" Alfano (per non parlare dell'ipotesi di baratto di cui si parla in questi giorni), così come le proposte anti-intercettazioni (miranti ad eliminare non solo la possibilità di pubblicazione, cosa su cui sono d'accordo, ma lo strumento di indagine in sé), sono evidenti atti di pirateria fatti ad personam ed in totale spregio della Costituzione. Insomma, Berlusconi è sempre il solito Berlusconi, che scoperta !
Alla nascita dei girotondi e in occasione del raduno al Palavobis manifestai il mio dissenso per la piega antipolitica che quel movimento stava prendendo, ma ora le cose sono un po' diverse.
Allora c'era un'opposizione decentemente motivata e combattiva, che oggi non c'è. I girotondi avevano scelto come bersaglio più quella opposizione (con questi non si vincerà mai, Moretti) che la destra e assumevano spesso atteggiamenti tafazziani. Noi eravamo "parlamentari", mentre oggi molti di noi sono extraparlamentari. E anche quelli tra noi che hanno votato PD non si sentono ben rappresentati, penso. Se l'opposizione non va in piazza nel momento in cui non ha rappresentanza nelle istituzioni ed il governo fa carne di porco della Costituzione, quando mai dovrebbe andarci ?
Che ne pensate ?
Ciao.
Luciano
-----Messaggio originale-----
ANCHE A MILANO IN PIAZZA CONTRO LE LEGGI VERGOGNAContro le leggi vergogna, in difesa del libero giornalismo e della leggeuguale per tutti.Per testimoniare la nostra fedeltà alla Costituzione repubblicanaMARTEDI' 8 LUGLIO ORE 18
PIAZZETTA (loggia) DEI MERCANTI (vicino a Duomo)Primi promotori:Comitato milanese per la LegalitàLe Girandole
Nando Dalla ChiesaChiara CremonesiCarlo MonguzziBasilio RizzoPer adesioni: posta@nandodallachiesa.it
Che il PD non abbia aderito naturalmente non mi interessa punto; anzi, si inserisce perfettamente nella fase di stato confusionale di quel partito. Come diceva una graffiante vignetta di Ellekappa, opposizione (per il partito di Uolter) è una parola grossa, al massimo si potrà dire "diversamente concorde".
Che il PS non solo non abbia aderito, ma abbia scelto di fare una sorta di contromanifestazione davanti al Quirinale mi pare grottesco. Quando c'è di mezzo Di Pietro il PS fa come il toro: vede rosso. Io detesto Di Pietro (e non amo neanche Nando ...), ma se Di Pietro dice che oggi è Lunedì non mi metterò a dire che è Domenica solo per non dargli ragione.
La norma blocca-processi infilata a tradimento nel d.l. sicurezza ed il "lodo" Alfano (per non parlare dell'ipotesi di baratto di cui si parla in questi giorni), così come le proposte anti-intercettazioni (miranti ad eliminare non solo la possibilità di pubblicazione, cosa su cui sono d'accordo, ma lo strumento di indagine in sé), sono evidenti atti di pirateria fatti ad personam ed in totale spregio della Costituzione. Insomma, Berlusconi è sempre il solito Berlusconi, che scoperta !
Alla nascita dei girotondi e in occasione del raduno al Palavobis manifestai il mio dissenso per la piega antipolitica che quel movimento stava prendendo, ma ora le cose sono un po' diverse.
Allora c'era un'opposizione decentemente motivata e combattiva, che oggi non c'è. I girotondi avevano scelto come bersaglio più quella opposizione (con questi non si vincerà mai, Moretti) che la destra e assumevano spesso atteggiamenti tafazziani. Noi eravamo "parlamentari", mentre oggi molti di noi sono extraparlamentari. E anche quelli tra noi che hanno votato PD non si sentono ben rappresentati, penso. Se l'opposizione non va in piazza nel momento in cui non ha rappresentanza nelle istituzioni ed il governo fa carne di porco della Costituzione, quando mai dovrebbe andarci ?
Che ne pensate ?
Ciao.
Luciano
-----Messaggio originale-----
ANCHE A MILANO IN PIAZZA CONTRO LE LEGGI VERGOGNAContro le leggi vergogna, in difesa del libero giornalismo e della leggeuguale per tutti.Per testimoniare la nostra fedeltà alla Costituzione repubblicanaMARTEDI' 8 LUGLIO ORE 18
PIAZZETTA (loggia) DEI MERCANTI (vicino a Duomo)Primi promotori:Comitato milanese per la LegalitàLe Girandole
Nando Dalla ChiesaChiara CremonesiCarlo MonguzziBasilio RizzoPer adesioni: posta@nandodallachiesa.it
Uno scambio scellerato
«Uno scambio scellerato»
Nel paese del “rovescio” ai cittadini non solo tocca in sorte il danno, ma da tempo e sempre più, anche la beffa. Chi parla di “scambio scellerato” infatti è l’avvocato onorevole Nicolò Ghedini (esponente del Pdl ed anche uno degli avvocati del premier Silvio Berlusconi), che in ragione dello “scambio” che una opposizione compromessa e oscena (che cioè sa stare ormai solo fuori scena) ha invocato, e che certo non potrà non accettare, veste lui i panni (falsi ma esibiti e sicuramente creduti dai più come fossero veri) di chi vorrebbe “tutelare tutti i cittadini” con la “blocca processi” e si dovrà accontentare del lodo Maccanico-Schifani-Alfano, che prevede che anche il capo del governo italiano, insieme ad altri due o tre “sultani superstiti” nel mondo occidentale, goda di una immunità totale, con effetti retroattivi anche a copertura di delitti commessi prima di salire il soglio. Nel paese dove la mafia “regna” su quattro intere regioni e spadroneggia nell’economia reale dalle Alpi a Lampedusa, nel lontanissimo 1994 un poeta, Paolo Volponi, ebbe a dire che quel nome, mafia, gli suggeriva innanzi tutto tre parole: smarrimento, sopraffazione, servaggio. Oggi nell’anno di disgrazia 2008, ad essere smarrita ormai è rimasta una minuta minoranza di cittadini; la sopraffazione è almeno tentata da tutti su tutti; di servaggio, puzza la sola divisa indossata, anche dell’opposizione. Nel paese del rovescio, di scambio scellerato in scambio scellerato, siamo arrivati al punto che sarebbe preferibile almeno il solo danno, tanto brucia insieme alla beffa.
Vittorio Melandri
Nel paese del “rovescio” ai cittadini non solo tocca in sorte il danno, ma da tempo e sempre più, anche la beffa. Chi parla di “scambio scellerato” infatti è l’avvocato onorevole Nicolò Ghedini (esponente del Pdl ed anche uno degli avvocati del premier Silvio Berlusconi), che in ragione dello “scambio” che una opposizione compromessa e oscena (che cioè sa stare ormai solo fuori scena) ha invocato, e che certo non potrà non accettare, veste lui i panni (falsi ma esibiti e sicuramente creduti dai più come fossero veri) di chi vorrebbe “tutelare tutti i cittadini” con la “blocca processi” e si dovrà accontentare del lodo Maccanico-Schifani-Alfano, che prevede che anche il capo del governo italiano, insieme ad altri due o tre “sultani superstiti” nel mondo occidentale, goda di una immunità totale, con effetti retroattivi anche a copertura di delitti commessi prima di salire il soglio. Nel paese dove la mafia “regna” su quattro intere regioni e spadroneggia nell’economia reale dalle Alpi a Lampedusa, nel lontanissimo 1994 un poeta, Paolo Volponi, ebbe a dire che quel nome, mafia, gli suggeriva innanzi tutto tre parole: smarrimento, sopraffazione, servaggio. Oggi nell’anno di disgrazia 2008, ad essere smarrita ormai è rimasta una minuta minoranza di cittadini; la sopraffazione è almeno tentata da tutti su tutti; di servaggio, puzza la sola divisa indossata, anche dell’opposizione. Nel paese del rovescio, di scambio scellerato in scambio scellerato, siamo arrivati al punto che sarebbe preferibile almeno il solo danno, tanto brucia insieme alla beffa.
Vittorio Melandri
Robert Reich sul supercapitalismo
Dalla Stampa del 7 luglio 2008
"Il supercapitalismo sta stritolando la democrazia"
Robert Reich è stato ministro del Lavoro durante la presidenza Clinton
L'economista Reich: «L’enorme quantità di denaro delle grandi imprese ingolfa le istituzioni»
MAURIZIO MOLINARI
NEW YORKIl supercapitalismo sta stritolando la democrazia e gli unici che possono difenderla sono i cittadini. E’ questa l’idea-guida di Robert Reich, economista dell’Università di Berkeley, ex Segretario del Lavoro di Clinton e oggi consigliere di Barack Obama, che nel suo «Supercapitalismo» (edito in Italia da Fazi) affronta le cause della crisi globale che scuote non solo il sistema economico. Che cos’è il supercapitalismo e perché ci minaccia? «Rispetto al capitalismo che abbiamo avuto in passato quello odierno è supercompetitivo. Le tariffe di accesso ai mercati sono basse, i consumatori posso scegliere prodotti in ogni angolo del mondo, gli investitori possono girare il Pianeta in cerca di profitti più alti, i soldi viaggiano alla velocità della luce, lo shopping comparato è istantaneo, beni e azioni possono essere acquistati in un attimo su Internet. Ogni consumatore e investitore ha l’intero globo a disposizione. Tutto ciò ha creato un capitalismo che non avevamo mai visto prima». Ma avere più opportunità a disposizione, per acquistare o investire, non dovrebbe essere qualcosa di positivo? «E’ certo una cosa buona per chi consuma e investe ma non lo è per i cittadini che hanno a cuore valori comuni come la stabilità dell’occupazione, che temono l’evaporazione dell’equità, il surriscaldamento del clima, la scomparsa dei piccoli negozi a vantaggio della grande distribuzione. Il supercapitalismo è drammaticamente più efficiente del predecessore ma riduce i diritti dei cittadini». Per questo lei afferma nel libro che il supercapitalismo indebolisce la democrazia... «Esatto».Allora come è possibile rinvigorire la democrazia?«Il primo passo è comprendere ciò che sta avvenendo. Molte persone, a destra, credono che il benessere dei consumatori e degli investitori sono gli unici valori importanti dei quali dobbiamo occuparci. A sinistra invece sono in molti a credere che le grandi corporation e il capitalismo globale sono per natura diabolici, alla fonte di ogni male del mondo. Se ho scritto questo libro è perché desidero che la gente comprenda quanto entrambe queste posizioni sono semplicemente errate. Il supercapitalismo può essere causa di molti benefici, come in effetti avviene, ma devono essere bilanciati. L’unica maniera per proteggere la democrazia e i nostri diritti civili è comprendere i limiti del supercapitalismo». Lei afferma che i cittadini sono diventati impotenti e la crisi dei subprime non potrebbe essere conferma migliore per gli effetti a catena che sta avendo. Da dove nasce questa dinamica che sta stritolando milioni di famiglie?«I cittadini sono diventati impotenti a causa degli immensi capitali delle grandi imprese che hanno ingolfato le istituzioni democratiche. Negli Stati Uniti avvocati, lobbisti e alti dirigenti delle corporation hanno preso Washington. Lo stesso avviene a Bruxelles e nelle altri maggiori capitali dell’economia mondiale. Ma non è tutto. Se cediamo alla tentazione di pensare solo sulla base di consumi e investimenti dimentichiamo il nostro ruolo di cittadini. Dobbiamo occuparsi dell’educazione, ad esempio. Un cittadino ben istruito è fondamentale al funzionamento della democrazia mentre ora si parla di educazione solo come frutto di un investimento privato. Non più come un bene pubblico. Considerare una laurea universitaria solo come un passo verso un salario più alto significa avvalorare l’ideologia di un supercapitalismo che erode l’idea stessa di avere dei propositi, degli interessi comuni».Invocare una maggiore difesa dell’interesse pubblico significa chiedere una rivalutazione della politica? «Non solo della politica ma della pratica della cittadinanza. Le nostre opinioni pubbliche, negli Stati Uniti, in Italia e altrove, sono molto ciniche rispetto alla politica. Il cinismo c’è ovviamente sempre stato ma oggi è assai radicato. Dobbiamo chiederci di chi è la responsabilità di resuscitare la democrazia. La risposta è semplice: tocca a noi farlo. Se non sentiamo tale responsabilità, se non ci uniamo per riuscirci, non avverrà mai». Se l’obiettivo è resuscitare la democrazia quale ruolo può avere lo Stato? «Le istituzioni pubbliche sono fatte dai cittadini. Se il pubblico consente che le istituzioni vengano degradate, corrotte, conquistate da fondi privati o di grandi corporation, allora lo Stato non potrà più funzionare. Ognuno di noi è un consumatore e, spesso, un investitore, ma ognuno di noi è anche un cittadino e dobbiamo comportarci come tale, proteggendo i nostri diritti. Solo riuscendoci porteremo le istituzioni a funzionare meglio e la democrazia a risollevarsi». La crisi finanziaria innescata dai mutui subprime ha sollevato la necessità di più stringenti regolamenti sulle banche, sui mercati. Ma chi dovrebbe o potrebbe farlo? «Il pendolo della regolamentazione sta tornando indietro. Per anni, da Ronald Reagan a Margaret Thatcher, la tendenza è stata verso minori regole, ora invece si va in direzione opposta. Ma il punto non è questo bensì se stiamo regolando ciò che serve oppure no. Se le istituzioni politiche vengono dominate da ricchezze private e potere delle grandi imprese le regole non potranno essere nell’interesse collettivo, serviranno solo a proteggere i ricchi e i potenti. Le grandi corporation stanno già manovrando negli Stati Uniti per cambiare i regolamenti finanziari, del settore immobiliare o del settore energetico al fine di ledere gli interessi dei concorrenti. Il pubblico chiede regole nuove e più efficienti ma chi siede al posto di comando cede troppo spesso alle pressioni dei più forti».Perché i politici esitano a difendere i diritti dei cittadini?«Dipendono troppo dai media per essere rieletti e i media in molti Paesi, a cominciare dagli Stati Uniti, dipendono dalla pubblicità diretta e indiretta che viene in misura sempre maggiore dalle grandi imprese. E’ un circolo vizioso».Lei è un consigliere del candidato democratico Barack Obama. Ritiene che diventando presidente potrebbe essere un leader di tipo diverso?«Lo spero. La cosa interessante di Obama è il fatto di essere riuscito ad accendere l’interesse in vasti settori dell’opinione pubblica che in genere restano lontano dalla politica. Nessuno era riuscito a fare altrettanto dall’epoca di Robert Kennedy. Se riuscirà a far continuare tale partecipazione avrà almeno il 50% di possibilità di combattere le forze dello status quo».
"Il supercapitalismo sta stritolando la democrazia"
Robert Reich è stato ministro del Lavoro durante la presidenza Clinton
L'economista Reich: «L’enorme quantità di denaro delle grandi imprese ingolfa le istituzioni»
MAURIZIO MOLINARI
NEW YORKIl supercapitalismo sta stritolando la democrazia e gli unici che possono difenderla sono i cittadini. E’ questa l’idea-guida di Robert Reich, economista dell’Università di Berkeley, ex Segretario del Lavoro di Clinton e oggi consigliere di Barack Obama, che nel suo «Supercapitalismo» (edito in Italia da Fazi) affronta le cause della crisi globale che scuote non solo il sistema economico. Che cos’è il supercapitalismo e perché ci minaccia? «Rispetto al capitalismo che abbiamo avuto in passato quello odierno è supercompetitivo. Le tariffe di accesso ai mercati sono basse, i consumatori posso scegliere prodotti in ogni angolo del mondo, gli investitori possono girare il Pianeta in cerca di profitti più alti, i soldi viaggiano alla velocità della luce, lo shopping comparato è istantaneo, beni e azioni possono essere acquistati in un attimo su Internet. Ogni consumatore e investitore ha l’intero globo a disposizione. Tutto ciò ha creato un capitalismo che non avevamo mai visto prima». Ma avere più opportunità a disposizione, per acquistare o investire, non dovrebbe essere qualcosa di positivo? «E’ certo una cosa buona per chi consuma e investe ma non lo è per i cittadini che hanno a cuore valori comuni come la stabilità dell’occupazione, che temono l’evaporazione dell’equità, il surriscaldamento del clima, la scomparsa dei piccoli negozi a vantaggio della grande distribuzione. Il supercapitalismo è drammaticamente più efficiente del predecessore ma riduce i diritti dei cittadini». Per questo lei afferma nel libro che il supercapitalismo indebolisce la democrazia... «Esatto».Allora come è possibile rinvigorire la democrazia?«Il primo passo è comprendere ciò che sta avvenendo. Molte persone, a destra, credono che il benessere dei consumatori e degli investitori sono gli unici valori importanti dei quali dobbiamo occuparci. A sinistra invece sono in molti a credere che le grandi corporation e il capitalismo globale sono per natura diabolici, alla fonte di ogni male del mondo. Se ho scritto questo libro è perché desidero che la gente comprenda quanto entrambe queste posizioni sono semplicemente errate. Il supercapitalismo può essere causa di molti benefici, come in effetti avviene, ma devono essere bilanciati. L’unica maniera per proteggere la democrazia e i nostri diritti civili è comprendere i limiti del supercapitalismo». Lei afferma che i cittadini sono diventati impotenti e la crisi dei subprime non potrebbe essere conferma migliore per gli effetti a catena che sta avendo. Da dove nasce questa dinamica che sta stritolando milioni di famiglie?«I cittadini sono diventati impotenti a causa degli immensi capitali delle grandi imprese che hanno ingolfato le istituzioni democratiche. Negli Stati Uniti avvocati, lobbisti e alti dirigenti delle corporation hanno preso Washington. Lo stesso avviene a Bruxelles e nelle altri maggiori capitali dell’economia mondiale. Ma non è tutto. Se cediamo alla tentazione di pensare solo sulla base di consumi e investimenti dimentichiamo il nostro ruolo di cittadini. Dobbiamo occuparsi dell’educazione, ad esempio. Un cittadino ben istruito è fondamentale al funzionamento della democrazia mentre ora si parla di educazione solo come frutto di un investimento privato. Non più come un bene pubblico. Considerare una laurea universitaria solo come un passo verso un salario più alto significa avvalorare l’ideologia di un supercapitalismo che erode l’idea stessa di avere dei propositi, degli interessi comuni».Invocare una maggiore difesa dell’interesse pubblico significa chiedere una rivalutazione della politica? «Non solo della politica ma della pratica della cittadinanza. Le nostre opinioni pubbliche, negli Stati Uniti, in Italia e altrove, sono molto ciniche rispetto alla politica. Il cinismo c’è ovviamente sempre stato ma oggi è assai radicato. Dobbiamo chiederci di chi è la responsabilità di resuscitare la democrazia. La risposta è semplice: tocca a noi farlo. Se non sentiamo tale responsabilità, se non ci uniamo per riuscirci, non avverrà mai». Se l’obiettivo è resuscitare la democrazia quale ruolo può avere lo Stato? «Le istituzioni pubbliche sono fatte dai cittadini. Se il pubblico consente che le istituzioni vengano degradate, corrotte, conquistate da fondi privati o di grandi corporation, allora lo Stato non potrà più funzionare. Ognuno di noi è un consumatore e, spesso, un investitore, ma ognuno di noi è anche un cittadino e dobbiamo comportarci come tale, proteggendo i nostri diritti. Solo riuscendoci porteremo le istituzioni a funzionare meglio e la democrazia a risollevarsi». La crisi finanziaria innescata dai mutui subprime ha sollevato la necessità di più stringenti regolamenti sulle banche, sui mercati. Ma chi dovrebbe o potrebbe farlo? «Il pendolo della regolamentazione sta tornando indietro. Per anni, da Ronald Reagan a Margaret Thatcher, la tendenza è stata verso minori regole, ora invece si va in direzione opposta. Ma il punto non è questo bensì se stiamo regolando ciò che serve oppure no. Se le istituzioni politiche vengono dominate da ricchezze private e potere delle grandi imprese le regole non potranno essere nell’interesse collettivo, serviranno solo a proteggere i ricchi e i potenti. Le grandi corporation stanno già manovrando negli Stati Uniti per cambiare i regolamenti finanziari, del settore immobiliare o del settore energetico al fine di ledere gli interessi dei concorrenti. Il pubblico chiede regole nuove e più efficienti ma chi siede al posto di comando cede troppo spesso alle pressioni dei più forti».Perché i politici esitano a difendere i diritti dei cittadini?«Dipendono troppo dai media per essere rieletti e i media in molti Paesi, a cominciare dagli Stati Uniti, dipendono dalla pubblicità diretta e indiretta che viene in misura sempre maggiore dalle grandi imprese. E’ un circolo vizioso».Lei è un consigliere del candidato democratico Barack Obama. Ritiene che diventando presidente potrebbe essere un leader di tipo diverso?«Lo spero. La cosa interessante di Obama è il fatto di essere riuscito ad accendere l’interesse in vasti settori dell’opinione pubblica che in genere restano lontano dalla politica. Nessuno era riuscito a fare altrettanto dall’epoca di Robert Kennedy. Se riuscirà a far continuare tale partecipazione avrà almeno il 50% di possibilità di combattere le forze dello status quo».
domenica 6 luglio 2008
il gen. Mini sulla sicurezza
dal Venerdì di Repubblica, 5 luglio 2008
puntare sulla percezione della sicurezza è una stupidaggine. Mandare in giro le pattuglie tanto per farsi vedere è una tecnica vecchissima che contrasta solo la criminalità casuale. La criminalità organizzata, invece, ne trae un vantaggio, perché le forze sono distolte da ricerche mirate
puntare sulla percezione della sicurezza è una stupidaggine. Mandare in giro le pattuglie tanto per farsi vedere è una tecnica vecchissima che contrasta solo la criminalità casuale. La criminalità organizzata, invece, ne trae un vantaggio, perché le forze sono distolte da ricerche mirate
Paola Meneganti: riflessione
Su una stessa pagina di giornale, notizie differenti ma collegate.
Un giudice di Verona libera due degli otto zingari arrestati con l'accusa di aver costretto i figli a rubare - li chiamo così, perché non hanno più senso i mutandoni linguistici perbenisti di chi magari parla di "rom" ma poi pensa che sia giusto che siano schedati sin da piccoli - dicevo che quel giudice, il Gip Giorgio Piziali, non ha convalidato il fermo disposto dalla pm perché "il delicato istituto del fermo" è stato piegato ad altri fini, che "sono tutti gravemente lesivi delle regole, anche costituzionali, che presiedono la libertà personale". Non sussisteva, cioè, un reale e concreto pericolo di fuga. Interpreto io: si è trattato di un provvedimento da "fumo negli occhi", "guardate che muscoli che abbiamo".
Accanto: gli italiani sono gli europei più a disagio con gli zingari. Il 47% degli intervistati si dice a disagio all'idea di averne uno come vicino, contro il 24% della media europea. In generale, gli italiani si dimostrano tra i meno disponibili in Europa nei confronti delle minoranze sociali ed etniche, dove per "minoranze" si intendono disabili, persone di altre religioni che non la cattolica, di altro gruppo etnico, omosessuali etc...
La propaganda ed il potere hanno avuto buon gioco nell’orientare l’opinione pubblica, sono stati efficaci.
Marco Revelli, stamani a Pisa, ha svolto uno splendido intervento sulle "metafore del potere: tra violenza ed ordine". Si identifica con lo sguardo del potere chi non sa resistere allo sguardo raggelante di Medusa. Chi si fa catturare dalla perdita di sé e dalla maschera, che sono elementi costitutivi del potere (sono concetti mutuati da Elias Canetti). La fenomenologia del potere vede la sua forma comunicativa nel "comando" e nel meccanismo di obbedienza all'ordine. Ma l'azione compiuta in seguito ad un ordine è diversa da ogni altra, la si sente estranea, il suo ricordo ci sfiora appena: "è l'equivalente funzionale della pietrificazione dello sguardo di Medusa". Il paradigma politico della modernità si è formato "neutralizzando" questo mostro numinoso del potere: il Leviatano è (in parte) controllato dalla tecnica e dal patto. Ma oggi? i cardini di questo meccanismo sono messi in discussione: l'habeas corpus ( da Guantanamo alla schedatura degli zingari) e la definizione dei contraenti titolari del patto. Questo perché i confini sono labili e fluttuanti. C'è quindi, dice Revelli, una crisi della sovranità nell'ambito spaziale in cui si esprime e una crisi della garanzia garantita ai corpi. E' in crisi il paradigma politico basilare.
La politica tace, e capita di ascoltare, appunto, la sentenza di un giudice, su questi temi.
Lo sguardo raggelante del potere di Medusa incombe su chi non sa - o non può - sottrarsi. Il comando diventa comando all'omologazione, e allora capita - è la stessa pagina di giornale - che si spacci per bisogno di eguaglianza il ritorno al grembiule per i bambini a scuola. La psicologa dice che si tratta di una scelta di "strutturazione" dell'identità di alunni. Ancora la vertigine, l'ossessione identitaria. Che significherà mai "identità alunno"?
Strano che di altre "identità" non si parli più, forse perché sono eversive. Per esempio, l'identità che dona il lavoro. L'identità, in questo caso, come è successo nel negletto e "superato" Novecento, costruita a partire dal cedere parte di sé in un prodotto che però ha bisogno di una dimensione collettiva per darsi. Il lavoro è espropriazione di una parte di sè, ma anche espressione e , sì, dono di una parte di sé. In relazione, ci ha detto il Novecento. Oggi il lavoro è, nella grande maggioranza dei casi, una parentesi, una dura necessità, una condanna, quando non una cosa che ti fa morire. Anche oggi, un altro morto. L'ordine raggelante di Medusa, lo sguardo mascherato del potere, in questo caso, uccide davvero.Paola Meneganti
Un giudice di Verona libera due degli otto zingari arrestati con l'accusa di aver costretto i figli a rubare - li chiamo così, perché non hanno più senso i mutandoni linguistici perbenisti di chi magari parla di "rom" ma poi pensa che sia giusto che siano schedati sin da piccoli - dicevo che quel giudice, il Gip Giorgio Piziali, non ha convalidato il fermo disposto dalla pm perché "il delicato istituto del fermo" è stato piegato ad altri fini, che "sono tutti gravemente lesivi delle regole, anche costituzionali, che presiedono la libertà personale". Non sussisteva, cioè, un reale e concreto pericolo di fuga. Interpreto io: si è trattato di un provvedimento da "fumo negli occhi", "guardate che muscoli che abbiamo".
Accanto: gli italiani sono gli europei più a disagio con gli zingari. Il 47% degli intervistati si dice a disagio all'idea di averne uno come vicino, contro il 24% della media europea. In generale, gli italiani si dimostrano tra i meno disponibili in Europa nei confronti delle minoranze sociali ed etniche, dove per "minoranze" si intendono disabili, persone di altre religioni che non la cattolica, di altro gruppo etnico, omosessuali etc...
La propaganda ed il potere hanno avuto buon gioco nell’orientare l’opinione pubblica, sono stati efficaci.
Marco Revelli, stamani a Pisa, ha svolto uno splendido intervento sulle "metafore del potere: tra violenza ed ordine". Si identifica con lo sguardo del potere chi non sa resistere allo sguardo raggelante di Medusa. Chi si fa catturare dalla perdita di sé e dalla maschera, che sono elementi costitutivi del potere (sono concetti mutuati da Elias Canetti). La fenomenologia del potere vede la sua forma comunicativa nel "comando" e nel meccanismo di obbedienza all'ordine. Ma l'azione compiuta in seguito ad un ordine è diversa da ogni altra, la si sente estranea, il suo ricordo ci sfiora appena: "è l'equivalente funzionale della pietrificazione dello sguardo di Medusa". Il paradigma politico della modernità si è formato "neutralizzando" questo mostro numinoso del potere: il Leviatano è (in parte) controllato dalla tecnica e dal patto. Ma oggi? i cardini di questo meccanismo sono messi in discussione: l'habeas corpus ( da Guantanamo alla schedatura degli zingari) e la definizione dei contraenti titolari del patto. Questo perché i confini sono labili e fluttuanti. C'è quindi, dice Revelli, una crisi della sovranità nell'ambito spaziale in cui si esprime e una crisi della garanzia garantita ai corpi. E' in crisi il paradigma politico basilare.
La politica tace, e capita di ascoltare, appunto, la sentenza di un giudice, su questi temi.
Lo sguardo raggelante del potere di Medusa incombe su chi non sa - o non può - sottrarsi. Il comando diventa comando all'omologazione, e allora capita - è la stessa pagina di giornale - che si spacci per bisogno di eguaglianza il ritorno al grembiule per i bambini a scuola. La psicologa dice che si tratta di una scelta di "strutturazione" dell'identità di alunni. Ancora la vertigine, l'ossessione identitaria. Che significherà mai "identità alunno"?
Strano che di altre "identità" non si parli più, forse perché sono eversive. Per esempio, l'identità che dona il lavoro. L'identità, in questo caso, come è successo nel negletto e "superato" Novecento, costruita a partire dal cedere parte di sé in un prodotto che però ha bisogno di una dimensione collettiva per darsi. Il lavoro è espropriazione di una parte di sè, ma anche espressione e , sì, dono di una parte di sé. In relazione, ci ha detto il Novecento. Oggi il lavoro è, nella grande maggioranza dei casi, una parentesi, una dura necessità, una condanna, quando non una cosa che ti fa morire. Anche oggi, un altro morto. L'ordine raggelante di Medusa, lo sguardo mascherato del potere, in questo caso, uccide davvero.Paola Meneganti
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