giovedì 24 luglio 2008

l'internazionale dei ricchi

A commander en ligne : « Manière de voir » n° 99, juin-juillet 2008 « L'INTERNATIONALE DES RICHES » http://www.monde-diplomatique.fr/boutique/riches ___________ _________________ En dix ans, le nombre de milliardaires (en dollars) a été multiplié par cinq sur la planète. Les riches ne sont certes pas encore aussi nombreux que les pauvres, mais comme le monde tourne plus que jamais autour d'eux, une exploration en profondeur de l'« Internationale des riches » valait bien le détour. Ce numéro de « Manière de voir », coordonné par Martine Bulard et Pierre Rimbert, n'est plus en kiosques, mais il est désormais disponible sur notre boutique en ligne : http://www.monde-diplomatique.fr/boutique/riches Voir le sommaire : http://www.monde-diplomatique.fr/mav/99/ Nous vous en proposons un article : celui d'Hervé Kempf. COMMENT LES RICHES DÉTRUISENT LE MONDE http://www.monde-diplomatique.fr/mav/99/KEMPF/16157 Les trois ou quatre générations situées à la charnière du troisième millénaire sont les premières dans l'histoire de l'humanité, depuis que les bipèdes arpentent la planète, à se heurter aux limites de la biosphère. Cette rencontre ne se fait pas sous le signe de l'harmonie, mais sous celui d'une crise écologique majeure. Soulignons-en quelques aspects. Le premier d'entre eux est l'inquiétude nouvelle des climatologues : ils raisonnent depuis quelques années sur l'hypothèse d'une irréversibilité possible du changement climatique. Jusqu'à présent, on pensait qu'un réchauffement graduel interviendrait, mais que, quand l'humanité se rendrait compte de la gravité de la situation, il serait possible de revenir en arrière et de retrouver l'équilibre climatique. Les climatologues nous disent qu'il est possible qu'on atteigne un seuil tel que le système climatique dérape vers un désordre irréversible. Plusieurs séries d'observations nourrissent cette inquiétude : les glaciers du Groenland fondent bien plus vite que ne le prévoyaient les modélisateurs ; les océans pourraient pomper moins de gaz carbonique ; le réchauffement déjà à l'oeuvre, accélérer la fonte du pergélisol, cette immense couche de terre gelée située en Sibérie et au Canada, qui de ce fait menacerait de relâcher les quantités énormes de gaz carbonique et de méthane qu'elle recèle. Une deuxième observation est que la crise écologique ne se réduit pas au changement climatique. Celui-ci est le phénomène le mieux connu du grand public, il n'est cependant qu'un volet de la crise globale, dont un autre a une importance sans doute équivalente : l'érosion de la biodiversité, dont l'ampleur ne peut être mieux illustrée que par le fait que les spécialistes parlent de « sixième crise d'extinction » pour désigner la disparition accélérée d'espèces que notre époque expérimente. La cinquième crise d'extinction, il y a soixante-cinq millions d'années, avait vu la disparition des dinosaures. Troisième volet, peut-être moins sensible ou moins bien synthétisé que la problématique du changement climatique : une contamination chimique généralisée de notre environnement, dont deux aspects sont particulièrement troublants. D'une part, les chaînes alimentaires sont contaminées, certes à des doses minimes, par des polluants chimiques. D'autre part, il apparaît de plus en plus clairement que le plus grand écosystème de la planète, l'ensemble des océans, que l'on pensait presque infini dans sa capacité de régénération, est de plus en plus affaibli, soit par la pollution, soit par la dégradation de tel ou tel de ses écosystèmes particuliers. Cette entrée en matière définit l'urgence politique de notre époque. Cependant, ce n'est pas d'aujourd'hui, ni même d'hier, mais depuis plusieurs décennies que notre société est avertie du péril. Depuis que Rachel Carson a lancé l'alerte avec Le Printemps silencieux en 1962, depuis que, dans les années 1970, la question écologique a pénétré avec éclat le débat public, conférences internationales, articles scientifiques, luttes des écologistes ont depuis lors amassé une masse de connaissances confirmant toujours la tendance générale. Pourquoi, alors, nos sociétés ne s'orientent-elles pas vraiment vers les politiques qui permettraient d'éviter l'approfondissement de la crise écologique ? C'est la question cruciale. Pour y répondre, il faut analyser les rapports de pouvoir dans nos sociétés. Elles sont en effet organisées pour bloquer ces politiques nécessaires. Lire la suite : http://www.monde-diplomatique.fr/mav/99/KEMPF/16157#suite Retrouvez toute la collection de « Manière de voir » : http://www.monde-diplomatique.fr/mav/ Et sur la boutique : http://boutique.monde-diplomatique.fr/ ________________________________________________ Nous contacter : - Pour toute requête concernant votre abonnement au journal : abo@lemonde.fr - A propos des commandes passées sur notre boutique en ligne ( http://boutique.monde-diplomatique.fr ) : boutique@monde-diplomatique.fr ________________________________________________ Votre inscription à la liste « info-diplo » : Si vous désirez résilier votre inscription à info-diplo, rendez-vous à la page : http://www.monde-diplomatique.fr/info-diplo/ Pour signaler un changement d'adresse de courriel, il suffit d'inscrire votre nouvelle adresse, puis de résilier l'ancienne.

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