domenica 30 marzo 2014

René Maret: Francia ed Europa

Milan, le 27.08.2013 Chères et chers Camarades, Vous trouverez ci-joint un texte introductif au thème de l' Europe au programme de la table ronde organisée par notre Fédération lors de la CF avec la participation de notre Ministre Pierre Moscovici. En fait la première partie de ce texte est en grandes lignes le diagnostique fait par le PSE il y a plusieurs mois mais qui est toujours d'actualité. Le diagnostique : Nous pouvons convenir que l’évolution de la condition humaine au travers de ces dernières décennies en particulier a été l’objet de l’application d’un processus hétéroclite et pervers auquel les sphères financière, monétaire et économique ont largement contribué. Nous en subissons aujourd’hui les conséquences les plus dramatiques. En effet, la succession de périodes à forte croissance intercalées à celles de grave crise ont pour résultat de déstabiliser notre société dans tous les secteurs et sous toutes ses formes. Nous sommes arrivés au terminus, ce système n’offre plus de marge de manœuvre. Jusqu’à présent pour résoudre une crise nous avions utilisé des mécanismes financiers et économiques efficaces à court terme seulement sans se préoccuper de leur validité à long terme. Chaque nouvelle crise exigeait des solutions différentes et des outils toujours plus complexes pour la surmonter. Nous avons en fait navigué dans l’illusion que la croissance pourrait être infinie. Le concept de croissance n'est pas approprié il vaut mieux le remplacer par survie harmonieuse et stable ou développement durable. Bien avant l’imminence du point de non retour de cette catastrophe annoncée les politiques, les organismes financiers de contrôle ne sont pas intervenus. Pour intervenir il fallait d’abord se mettre tous d’accord pour coordonner un plan d’intervention efficace, mais l’entreprise était trop ardue et personne ne voulait prendre cette lourde responsabilité, ainsi le laisser faire a prévalu. Cette crise est de loin la plus grave que nous ayons connue jusqu’ici; globale, elle affecte le monde entier, tous les secteurs et chacun de nous. La gravité de cette crise est due principalement parce que les fondamentaux du système n’ont jamais été respectés. Nous avons accumulé à la fois, crise financière , monétaire, économique, énergétique, écologique, climatique, de l’immigration et surtout sociale. Cette crise est la démonstration que le marché ne peut s’autoréguler, donc le rôle des États doit être réhabilité, ceux-ci doivent coordonner avec les institutions internationales à la définition de critères à respecter scrupuleusement afin que le modèle de développement de la planète toute entière puisse trouver le plus tôt possible un équilibre stable et durable. C’est notre société qui doit changer de fond en comble et cela va prendre beaucoup de temps. A défaut d’avoir dans l’immédiat une gouvernance mondiale , changer la société dès maintenant est la seule voie possible pour garantir l’avenir des futures générations et l’Europe doit impérativement devenir un acteur prépondérant mais pour cela la structure de ses institutions politiques doit être refondée. C’est à dire la souveraineté populaire doit être représentée par le Parlement européen élu au suffrage universel qui devrait à son tour désigner les membres de la Commission. Les socialistes et sociaux démocrates européens ont élaboré et signé un projet commun : Le Manifesto qui place avant tout : Les citoyens d’abord, c’est la première étape pour changer la société. J' ajoute à ce texte les notes suivantes: Après un peu plus de 50 ans de construction de l' Europe le résultat actuel est à l'opposé de ce que souhaitaient ses habitants au départ. Les écarts de niveau de vie entre les différents pays européens et à l' intérieur de ceux-ci au lieu de se réduire ne font que se creuser. Exemple: Allemagne et Grèce. Pays de l' Europe du Nord et du Sud. Il n' y a pas eu d'intégration. Jusqu' à présent nous avons appliqué une politique " cut and try ", au jour le jour et de bouche trous, on navigue à vue. Il est inconcevable que le Conseil européen doit attendre les résultats des élections dans tel ou tel pays avant de prendre ses décisions; quelle perte de temps! Pourquoi tout cela? parce que les Pères fondateurs n'ont pas eu une vision précise de ce que devait devenir l' Europe à long terme et par conséquent n' ont pas défini un projet ni établi une feuille de route à moyen et à long terme. Il ne faut pas avoir peur de construire l' Europe! Sinon nous allons nous retrouver dans une situation qui sera pire que celle de l' après guerre: sans espoir!! avec l'exclusion de générations entières ce qui nous pose déjà des problèmes insurmontables. Nous avons sous nos yeux les effets pervers de l'ultra libéralisme. La cohabitation dans un même système de pays appliquant des règles différentes c'est accentuer les déséquilibres entre pays, ce qui est propice aux délocalisations et au capitalisme sauvage. Une Europe à la carte ne fonctionnera jamais. Il est donc nécessaire de changer de cap rapidement et de rédiger une Charte du Citoyen européen. Il faut réorienter l' Europe: pour cela nous pourrions nous inspirer de l'intervention de notre Président devant le Parlement Européen pour modifier l' architecture des institutions européennes. Le parlement européen devrait nommer un gouvernement ( la commission ) qui aurait pour tâche: - de donner à la BCE les mêmes pouvoirs dont jouit la FED. -d' harmoniser les politiques fiscales et tout ce qui touche les services publics: l' eau, l'énergie, les transports, l'éducation et la recherche, la santé, les retraites, la défense, définir et réaliser en commun de grands projets utiles . Définir une politique industrielle commune. Réglementer les multinationales et les paradis fiscaux. Prendre des mesures radicales pour éliminer l' évasion fiscale Utiliser le numérique dans tous les secteurs et à tous les niveaux, ne pas favoriser la rente. Définir en commun avec les pays africains un vaste projet d'investissement pour l' Afrique. A la fin du processus d'intégration de l' UE il ne devrait plus y avoir pour le citoyen européen quelque soit son lieu d'origine ou son lieu de résidence en Europe de différences en ce qui concerne ses droits, ses devoirs et son niveau de vie. Il faut prendre aussi en considération que nous sommes déjà entrés dans l' ère post industrielle, produire ce n'est plus un problème grâce aux progrès de la technologie. Le changement c'est une question de volonté politique. En vous souhaitant un fructueux débat à tous, amitiés socialistes, René Maret Milan

2 commenti:

claudio ha detto...

penso che sia ora di cambiar metodo di analisi, passando dalla declamazione dei luoghi comuni della sinistra teorica e sindacale a delle analisi oggettive. Io partirei da 10 anni fa, quando l’Euro funzionava da poco, e l’Unione Europea , su indicazione USA cercava di aggregare tutti i paesi dell’Est per accerchiare la Russia messa in ginocchio dalla peggiore follia del FMI, che ha bruciato in pochi mesi 70 anni di risparmi dei russi, costringendoli a investirli in azioni delle loro scassate aziende di stato anzichè in case, sviluppando quella microimprenditoria che è stata la base del nostro miracolo economico. Germania e Francia non reggevano il limite del 3% ed è stato loro concesso di sforare. Adesso la Germania va a gonfie vele e la Francia si prepara a raggiungere il sud d’Europa: perchè? Entrambi i paesi hanno assorbito una gigantesca immigrazione, la Francia dal Nordafrica, la Germania prima dai tedeschi che scappavano dal comunismo, poi dal sud Europa e dalla Turchia, e nel frattempo ha evitato di fare della Germania Est il loro Mezzogiorno. Alla fine della guerra la Germania era il paese più distrutto d’Europa, e la forza lavoro era prevalentemente femminile,dato che gli uomini in età produttiva erano morti o prigionieri a lento rilascio. Non ho analisi belle e pronte, ma certo bisogna studiare il funzionamento dei rispettivi mercati del lavoro, del sistema di istruzione, delle spese militari (i tedeschi non comprano gli F35, non vanno in missioni estere, i carri armati se li fanno da soli e li vendono all’estero, non hanno la folle idea dei francesi di tenere in piedi il legame ex imperiale con l’africa francofona), e anche di questa faccenda della cogestione obbligatoria per le aziende con più di 1000 dipendenti, che non ho mai capito perchè non piace alla cgil: penso per rivalità burocratica. Perchè sarei un po’ stanchino di sentire sempre la solita solfa sui perfidi tedeschi che hanno le banche scassate (ma non siamo noi a tenerle in piedi) e che si rifiutano di pagare le tasse per arricchire gli speculatori greci delle Olimpiadi e gli assessori del nostro mezzogiorno ( su quest’ultimo argomento penso che i più combattivi siano quel terzo dei lavoratori Volkswagen che arriva da pochi paesi siciliani...)

roel ha detto...

Il fatto di aver accordato al sistema capitalistico unanimamente l'assenso manifesto o tacito, senza se e senza ma, ha legittimato anche i dogmi del liberismo e del "mercato autoregolantesi". Ovviamente, non avere da sinistra opposto con fermezza e determinazione, alla mera logica del profitto quella dell'equità e della giustizia sociale ( non l'utopia dell'uguaglianza) come bilanciamento del "libero mercato e della concorrenza", ha prodotto disuguaglianze insostenibili e inaccettabili, nonchè sfiducia verso le istituzioni e danni gravissimi nei confronti di chi vive di quotidiano lavoro e dei milioni di giovani che il capitalismo selvaggio ha emarginato e privato, come dice anche la massima Autorità cattolica, della stessa dignità.. Non sfugge ad alcuno che il "liberismo di mercato e la logica del profitto" senza bilanciamenti e freni, in considerazione anche della cupidigia e dell'istinto egoistico e predatorio presenti nell'uomo, creano la stessa condizione che vige in natura nella giungla o negli oceani, ove trionfa la legge del più forte e ove gli "squali" spadroneggiano in lungo e in largo a danno dei più deboli.. Le conseguenze di tale andazzo sono sotto gli occhi di tutti: i ricchi diventati sempre più ricchi e viceversa, le mafie che scorazzano nei continenti, gli inquinamenti di interi territori, di fiumi, di laghi, di mari che procurano morti, miriadi di corrotti e corruttori che infestano le istituzioni, profittatori di varia risma che hanno invaso i luoghi del potere, il "bene comune" considerato un concetto archeologico, ecc., ecc.-

Fino a quando non vi sarà un recupero di valori solidaristici e di un progetto di "Socialismo libertario e umanitario" , orientati al soddisfacimento prioritario del bisogni primari e all'emancipazione dal bisogno dei popoli , la sfiducia non potrà che crescere, con la conseguenza che l'astensionismo diventi maggioranza anche nelle prossime consultazioni elettorali..Anche l'approdo nel PSE di tanti pcisti, senza che vi sia stato a monte un chiarimento ideologico, culturale e politico, crea diffidenze e perplessità enormi, specie tra quei militanti socialisti che, rinunciando al "reciclaggio" e alla "logica della poltrona", hanno scelto l'astensionismo dopo tangentopoli, anche per evitare di diventare complici e correi del degrado prodotto dai compromessi interessati dei "voltagabbana", alcuni dei quali anche oggi, pur evidenziando verità incontrovertibili, salgono in cattedra, senza pudore, per dare lezioni, provocando ulteriore offuscamento e danno alla trasparenza e alla luminosità di quel Socialismo che, felicemente, qualcuno denominò "dal volto umano" e che, dopo i clamorosi fallimenti del capitalismo selvaggio e del comunismo totalitario, rimane l'unica bandiera intorno alla quale i popoli del mondo potranno realizzare una più equa ridistribuzione delle risorse e una maggiore giustizia, secondo criteri di "sviluppo compatibile", di pace, di convivenza civile, collaborativa e pacifica, nel superamento delle "lotte di classe" e delle "politiche di potenza" e di armamenti crescenti.


Dalla sponda del Socialismo ereticale, un saluto, Roel.