Il Circolo Carlo Rosselli è una realtà associativa presente a Milano sin dal 1981. http://www.circolorossellimilano.org/
domenica 31 luglio 2011
sabato 30 luglio 2011
I contributi di Terranova al dibattito socialista in Francia
Projet 2012 : la contribution de Terra Nova au débat présidentiel
La France entre désormais dans la période des élections présidentielles. Dans cette perspective, Terra Nova a souhaité apporter sa contribution intellectuelle aux débats de 2012. En ce sens, elle a mobilisé depuis plus d'un an l'ensemble de sa communauté d'experts. Plus de 70 groupes de travail, couvrant l'ensemble des sujets de politiques publiques, se sont mis à l'œuvre afin de porter des propositions innovantes au débat présidentiel.
Retrouvez les premières contributions déjà publiées :
Contribution n°1 : Gauche, quelle majorité électorale pour 2012 ?
Consultez le rapport intégral Consultez la synthèse du rapport Consultez les propositions du rapport
Contribution n°2 : L'avenir de la décentralisation
Consultez le rapport intégral Consultez la synthèse du rapport Consultez les propositions du rapport
Contribution n°3 : Pour une prise en charge pérenne et solidaire du risque dépendance
Consultez le rapport intégral Consultez la synthèse du rapport Consultez les propositions du rapport
Contribution n°4 : Les politiques de lutte contre la pauvreté, l'assistanat n'est pas le sujet
Consultez le rapport intégral Consultez la synthèse du rapport Consultez les propositions du rapport
Contribution n°5 : L'implication des hommes, nouveau levier dans la lutte pour l'égalité des sexes
Consultez le rapport intégral Consultez la synthèse du rapport Consultez les propositions du rapport
Contribution n°6 : L'accès au logement, une exigence citoyenne, un choix politique
Consultez le rapport intégral Consultez la synthèse du rapport Consultez les propositions du rapport
Contribution n°8 : Maîtriser l'énergie : un projet énergétique pour une société responsable et innovante
Consultez le rapport intégral Consultez la synthèse du rapport Consultez les propositions du rapport
Contribution n°9 : D'un capitalisme financier global à une régulation financière systémique
Consultez le rapport intégral Consultez la synthèse du rapport Consultez les propositions du rapport
Contribution n°10 : Politique familiale : d'une stratégie de réparation à une stratégie d'investissement social
Consultez le rapport intégral Consultez la synthèse du rapport Consultez les propositions du rapport
Contribution n°11 : Coopération internationale : éléments d'une politique progressiste
Consultez le rapport intégral Consultez la synthèse du rapport Consultez les propositions du rapport
Ces contributions sont disponibles sur www.tnova.fr.
Au cours des prochaines semaines, Terra Nova dévoilera de nouvelles propositions sur les services publics, la sécurité, l'éducation, l'enseignement supérieur, la biodiversité, la consommation, ... Au total, plus de 50 rapports seront publiés afin de nourrir le débat intellectuel des prochaines échéances électorales.
L'ensemble de nos productions sont librement consultables sur www.tnova.fr.
La France entre désormais dans la période des élections présidentielles. Dans cette perspective, Terra Nova a souhaité apporter sa contribution intellectuelle aux débats de 2012. En ce sens, elle a mobilisé depuis plus d'un an l'ensemble de sa communauté d'experts. Plus de 70 groupes de travail, couvrant l'ensemble des sujets de politiques publiques, se sont mis à l'œuvre afin de porter des propositions innovantes au débat présidentiel.
Retrouvez les premières contributions déjà publiées :
Contribution n°1 : Gauche, quelle majorité électorale pour 2012 ?
Consultez le rapport intégral Consultez la synthèse du rapport Consultez les propositions du rapport
Contribution n°2 : L'avenir de la décentralisation
Consultez le rapport intégral Consultez la synthèse du rapport Consultez les propositions du rapport
Contribution n°3 : Pour une prise en charge pérenne et solidaire du risque dépendance
Consultez le rapport intégral Consultez la synthèse du rapport Consultez les propositions du rapport
Contribution n°4 : Les politiques de lutte contre la pauvreté, l'assistanat n'est pas le sujet
Consultez le rapport intégral Consultez la synthèse du rapport Consultez les propositions du rapport
Contribution n°5 : L'implication des hommes, nouveau levier dans la lutte pour l'égalité des sexes
Consultez le rapport intégral Consultez la synthèse du rapport Consultez les propositions du rapport
Contribution n°6 : L'accès au logement, une exigence citoyenne, un choix politique
Consultez le rapport intégral Consultez la synthèse du rapport Consultez les propositions du rapport
Contribution n°8 : Maîtriser l'énergie : un projet énergétique pour une société responsable et innovante
Consultez le rapport intégral Consultez la synthèse du rapport Consultez les propositions du rapport
Contribution n°9 : D'un capitalisme financier global à une régulation financière systémique
Consultez le rapport intégral Consultez la synthèse du rapport Consultez les propositions du rapport
Contribution n°10 : Politique familiale : d'une stratégie de réparation à une stratégie d'investissement social
Consultez le rapport intégral Consultez la synthèse du rapport Consultez les propositions du rapport
Contribution n°11 : Coopération internationale : éléments d'une politique progressiste
Consultez le rapport intégral Consultez la synthèse du rapport Consultez les propositions du rapport
Ces contributions sont disponibles sur www.tnova.fr.
Au cours des prochaines semaines, Terra Nova dévoilera de nouvelles propositions sur les services publics, la sécurité, l'éducation, l'enseignement supérieur, la biodiversité, la consommation, ... Au total, plus de 50 rapports seront publiés afin de nourrir le débat intellectuel des prochaines échéances électorales.
L'ensemble de nos productions sont librement consultables sur www.tnova.fr.
venerdì 29 luglio 2011
Dario Allamano: Riflessioni politiche
Care compagne e cari compagni
la situazione politica sta subendo sull'onda della crisi economica, una
accelerata degna del 1992. La Magistratura ormai indaga a 360° e tutti i
Partiti della cosiddetta seconda Repubblica vengono colti con le mani nella
marmellata. É la fine di una ipotesi politica nata nel 1993 che si basava su
un teorema: "mandati in galera i socialisti l'Italia sarà più bella, più
ricca e più pulita", così non è stato, il nostro Paese oggi è più brutto, più
povero e più sporco.
Oggi ci sarebbe più che mai bisogno di un partito socialista autonomo ed
innovatore, ma questo partito non c'è, ne esiste solo più un simulacro chiuso
ed autoreferenziale ed ormai ampiamente subalterno al PD, un Partito che ha
completamente dimenticato le lezioni sull'autonomia dei socialisti di
Lombardi, Nenni, Jacometti ecc.
Oggi in Italia manca una vera e forte CULTURA socialista che funga da argine
alle derive populistiche demagogiche che imperversano sia a destra che a
sinistra. Il PD non è in grado di farlo, la sua ansia di tornare al potere lo
porta a disegnare astruse ipotesi di alleanze elettorali per tenere assieme
il terzo polo, Di Pietro e Vendola, dimenticando le esperienze delle
precedenti coalizioni di Governo.
É la dannazione di chi si rende conto che non sarà mai autosufficiente per
governare da solo, che per raggiungere il 51% deve mettere assieme cani e
porci, ben consapevole peraltro che che con questa compagni di giro non potrà
mai governare, ma che sa che senza questa "santa alleanza", tenuta assieme
dallo sputo, è condannato a restare all'opposizione nei secoli a venire.
Mettere assieme alleanze eterogenee, utili per vincere le elezioni ma incapaci
a governare, ha ormai dimostrato la sua inconsistenza. L'idea di un Governo da
Casini a Vendola (tanto cara a d'Alema) ormai è quasi fuori dal gioco, il
terzo polo si tiene le mani libere per tornare nel suo naturale alveo di
centro destra, ma anche l'ipotesi di un Governo da Casini alla Lega non
reggerebbe l'urto della crisi.
É la dannazione della cosiddetta Seconda Repubblica, che ha costruito un
sistema bipolare autoritario, che però non sa più rappresentare una vasta
area di elettorato, che ormai si chiama fuori, e che inizia a cercare una
qualche forma di " nuova rappresentanza".
Per fortuna qualcosa si sta muovendo, l'appello delle organizzazioni
imprenditoriali e dei sindacati, purtroppo senza la UIL, affinchè si realizzi
un nuovo "patto per lo sviluppo" (vedi in calce) individua una strada che noi
socialisti di Labouratorio Buozzi indichiamo da tempo: una temporanea
alleanza tra le forze vive e produttive dell'Italia, che sia in grado di
governare una delicata fase di transizione e che porti questo paese al di
fuori della palude malmostosa in cui l'ha cacciato una politica (sia di CD
che CS) priva di valori ideali, di idee e di proposte utili per i cittadini
italiani e non solo per una ristretta casta di super-ricchi.
Si apre una fase nuova, sotto l' "alto patronato" ormai evidente del
Presidente della Repubblica, fase che non sarà nè breve nè semplice, i primi
segnali sono comunque positivi.
I leaders di PD e PDL (Berlusconi, Tremonti, Bersani, d'Alema) sono
visibilmente zoppi, le fratture dentro la Lega sono evidenti, il limite
populistico-demagogico di Vendola e DiPietro è ormai evidentemente incapace
ad offrire risposte adeguate.
Sta tornando di moda l'esempio del Governo Amato del 1992, taluni iniziano a
proporre esplicitamente Giuliano quale Presidente del Consiglio, il quale
(orrore!!!!!!!) riprende vecchie bandiere socialiste (che anche lui aveva
lasciato cadere) e parla di Imposta Patrimoniale per salvare l'Italia, senza
che i grandi detentori di questi patrimoni facciano subito "tintinnare le
sciabole" (come disse Nenni al tempo della legge di Riforma Urbanistica di
Fiorentino Sullo).
Non dobbiamo sognare il ritorno al vecchio PSI, che ormai non esiste più, ma
il ritorno a delle culture politiche che sappiano a Governare per davvero uno
Stato ormai ampiamente allo sbando.
Non è tempo nè di Governi tenuti assieme dallo scotch a sinistra nè di Governi
di destra tenuti assieme dai soldi di Berlusca, ma non è neppure tempo per
uno pseudo Governo dei Tecnici o dei Migliori, che non è mai chiaro quali
interessi rappresentino.
All'Italia occorre un Governo Politico che Governi il Cambiamento, sulla base
di un "Patto politico" in grado di ricostruire l'Unità tra gli Italiani,
magari con un Progetto di Stato che, in un quadro unitario e solidale,
rafforzi le autonomie regionali, che sappia premiare realmente i meriti e
sostenere i bisogni. Un Patto a termine (3-5 anni), al termine del quale ogni
forza politica riassume la propria autonomia e ci si torni a dividere tra
destra e sinistra, tra conservatori e socialisti, così com'è in ogni
democrazia seria. L'esperienza del Governo CDU-SPD in Germania potrebbe
insegnarci qualcosa.
É forse solo una speranza, quella di vedere tornare al Governo quelle culture
liberali, democratiche e socialiste che hanno costruito l'Italia migliore, ma
è la mia speranza e penso che lo sarà anche per molti italiani, allorchè si
risveglieranno dall'ubriacatura di un ventennio scellerato sia a destra che a
sinistra.
Fraterni saluti
Dario Allamano
================================================
Guardiamo con preoccupazione al recente andamento dei mercati finanziari. Il
mercato non sembra riconoscere la solidità dei fondamentali dell'Italia.
Siamo consapevoli che la fase che stiamo attraversando dipende solo in parte
dalle condizioni di fondo dell'economia italiana ed è connessa a un problema
europeo di fragilità dei Paesi periferici. A ciò si aggiungono i problemi di
bilancio degli Stati Uniti.
Ma queste incertezze dei mercati si traducono per l'Italia nel deciso
ampliamento degli spread sui titoli sovrani e nella penalizzazione dei valori
di Borsa. Ciò comporta un elevato onere di finanziamento del debito pubblico
ed un aumento del costo del denaro per famiglie ed imprese. Per evitare che
la situazione italiana divenga insostenibile occorre ricreare immediatamente
nel nostro Paese condizioni per ripristinare la normalità sui mercati
finanziari con un immediato recupero di credibilità nei confronti degli
investitori. A tal fine si rende necessario un Patto per la crescita che
coinvolga tutte le parti sociali; serve una grande assunzione di
responsabilità da parte di tutti ed una discontinuità capace di realizzare un
progetto di crescita del Paese in grado di assicurare la sostenibilità del
debito e la creazione di nuova occupazione.
Abi, Alleanza Cooperative italiane (Confcooperative, Lega cooperative, Agci),
Cgil, Cia, Cisl, Coldiretti, Confagricoltura, Confapi, Confindustria,
Reteimprese Italia (Confcommercio, Confartigianato, Cna, Casartigiani,
Confesercenti), Ugl
la situazione politica sta subendo sull'onda della crisi economica, una
accelerata degna del 1992. La Magistratura ormai indaga a 360° e tutti i
Partiti della cosiddetta seconda Repubblica vengono colti con le mani nella
marmellata. É la fine di una ipotesi politica nata nel 1993 che si basava su
un teorema: "mandati in galera i socialisti l'Italia sarà più bella, più
ricca e più pulita", così non è stato, il nostro Paese oggi è più brutto, più
povero e più sporco.
Oggi ci sarebbe più che mai bisogno di un partito socialista autonomo ed
innovatore, ma questo partito non c'è, ne esiste solo più un simulacro chiuso
ed autoreferenziale ed ormai ampiamente subalterno al PD, un Partito che ha
completamente dimenticato le lezioni sull'autonomia dei socialisti di
Lombardi, Nenni, Jacometti ecc.
Oggi in Italia manca una vera e forte CULTURA socialista che funga da argine
alle derive populistiche demagogiche che imperversano sia a destra che a
sinistra. Il PD non è in grado di farlo, la sua ansia di tornare al potere lo
porta a disegnare astruse ipotesi di alleanze elettorali per tenere assieme
il terzo polo, Di Pietro e Vendola, dimenticando le esperienze delle
precedenti coalizioni di Governo.
É la dannazione di chi si rende conto che non sarà mai autosufficiente per
governare da solo, che per raggiungere il 51% deve mettere assieme cani e
porci, ben consapevole peraltro che che con questa compagni di giro non potrà
mai governare, ma che sa che senza questa "santa alleanza", tenuta assieme
dallo sputo, è condannato a restare all'opposizione nei secoli a venire.
Mettere assieme alleanze eterogenee, utili per vincere le elezioni ma incapaci
a governare, ha ormai dimostrato la sua inconsistenza. L'idea di un Governo da
Casini a Vendola (tanto cara a d'Alema) ormai è quasi fuori dal gioco, il
terzo polo si tiene le mani libere per tornare nel suo naturale alveo di
centro destra, ma anche l'ipotesi di un Governo da Casini alla Lega non
reggerebbe l'urto della crisi.
É la dannazione della cosiddetta Seconda Repubblica, che ha costruito un
sistema bipolare autoritario, che però non sa più rappresentare una vasta
area di elettorato, che ormai si chiama fuori, e che inizia a cercare una
qualche forma di " nuova rappresentanza".
Per fortuna qualcosa si sta muovendo, l'appello delle organizzazioni
imprenditoriali e dei sindacati, purtroppo senza la UIL, affinchè si realizzi
un nuovo "patto per lo sviluppo" (vedi in calce) individua una strada che noi
socialisti di Labouratorio Buozzi indichiamo da tempo: una temporanea
alleanza tra le forze vive e produttive dell'Italia, che sia in grado di
governare una delicata fase di transizione e che porti questo paese al di
fuori della palude malmostosa in cui l'ha cacciato una politica (sia di CD
che CS) priva di valori ideali, di idee e di proposte utili per i cittadini
italiani e non solo per una ristretta casta di super-ricchi.
Si apre una fase nuova, sotto l' "alto patronato" ormai evidente del
Presidente della Repubblica, fase che non sarà nè breve nè semplice, i primi
segnali sono comunque positivi.
I leaders di PD e PDL (Berlusconi, Tremonti, Bersani, d'Alema) sono
visibilmente zoppi, le fratture dentro la Lega sono evidenti, il limite
populistico-demagogico di Vendola e DiPietro è ormai evidentemente incapace
ad offrire risposte adeguate.
Sta tornando di moda l'esempio del Governo Amato del 1992, taluni iniziano a
proporre esplicitamente Giuliano quale Presidente del Consiglio, il quale
(orrore!!!!!!!) riprende vecchie bandiere socialiste (che anche lui aveva
lasciato cadere) e parla di Imposta Patrimoniale per salvare l'Italia, senza
che i grandi detentori di questi patrimoni facciano subito "tintinnare le
sciabole" (come disse Nenni al tempo della legge di Riforma Urbanistica di
Fiorentino Sullo).
Non dobbiamo sognare il ritorno al vecchio PSI, che ormai non esiste più, ma
il ritorno a delle culture politiche che sappiano a Governare per davvero uno
Stato ormai ampiamente allo sbando.
Non è tempo nè di Governi tenuti assieme dallo scotch a sinistra nè di Governi
di destra tenuti assieme dai soldi di Berlusca, ma non è neppure tempo per
uno pseudo Governo dei Tecnici o dei Migliori, che non è mai chiaro quali
interessi rappresentino.
All'Italia occorre un Governo Politico che Governi il Cambiamento, sulla base
di un "Patto politico" in grado di ricostruire l'Unità tra gli Italiani,
magari con un Progetto di Stato che, in un quadro unitario e solidale,
rafforzi le autonomie regionali, che sappia premiare realmente i meriti e
sostenere i bisogni. Un Patto a termine (3-5 anni), al termine del quale ogni
forza politica riassume la propria autonomia e ci si torni a dividere tra
destra e sinistra, tra conservatori e socialisti, così com'è in ogni
democrazia seria. L'esperienza del Governo CDU-SPD in Germania potrebbe
insegnarci qualcosa.
É forse solo una speranza, quella di vedere tornare al Governo quelle culture
liberali, democratiche e socialiste che hanno costruito l'Italia migliore, ma
è la mia speranza e penso che lo sarà anche per molti italiani, allorchè si
risveglieranno dall'ubriacatura di un ventennio scellerato sia a destra che a
sinistra.
Fraterni saluti
Dario Allamano
================================================
Guardiamo con preoccupazione al recente andamento dei mercati finanziari. Il
mercato non sembra riconoscere la solidità dei fondamentali dell'Italia.
Siamo consapevoli che la fase che stiamo attraversando dipende solo in parte
dalle condizioni di fondo dell'economia italiana ed è connessa a un problema
europeo di fragilità dei Paesi periferici. A ciò si aggiungono i problemi di
bilancio degli Stati Uniti.
Ma queste incertezze dei mercati si traducono per l'Italia nel deciso
ampliamento degli spread sui titoli sovrani e nella penalizzazione dei valori
di Borsa. Ciò comporta un elevato onere di finanziamento del debito pubblico
ed un aumento del costo del denaro per famiglie ed imprese. Per evitare che
la situazione italiana divenga insostenibile occorre ricreare immediatamente
nel nostro Paese condizioni per ripristinare la normalità sui mercati
finanziari con un immediato recupero di credibilità nei confronti degli
investitori. A tal fine si rende necessario un Patto per la crescita che
coinvolga tutte le parti sociali; serve una grande assunzione di
responsabilità da parte di tutti ed una discontinuità capace di realizzare un
progetto di crescita del Paese in grado di assicurare la sostenibilità del
debito e la creazione di nuova occupazione.
Abi, Alleanza Cooperative italiane (Confcooperative, Lega cooperative, Agci),
Cgil, Cia, Cisl, Coldiretti, Confagricoltura, Confapi, Confindustria,
Reteimprese Italia (Confcommercio, Confartigianato, Cna, Casartigiani,
Confesercenti), Ugl
giovedì 28 luglio 2011
Franco Astengo: Diversità e questione morale
DIVERSITA' E QUESTIONE MORALE
Il segretario del PD, Bersani, ha cercato di affrontare con grinta e generosità il difficile nodo della "questione morale" che sta stringendo anche il suo partito in una dimensione sicuramente rilevante.
Premesso che non può che essere condivisibile l'affermazione riguardante l'impossibilità della "diversità genetica", rimane sul campo il tema della "diversità politica": ed è questo il punto sul quale il segretario del PD si è inoltrato, a nostro giudizio, su di un terreno sbagliato, quello della "certificazione dei bilanci" invece di affrontare il tema della conformazione "strutturale" di un sistema politico, naturalmente rivolto alla possibilità di un ingresso massiccio della corruzione (come la storia, più o meno recente, ci insegna).
Prescindiamo dal passaggio riguardante le mancate spiegazioni relative al "caso Puglia", sul come si arrivò alla formazione della prima giunta di centrosinistra nel 2005 e alle successive candidature parlamentari (determinati elementi diciamo così di "pericolo" erano ben presenti da subito, mentre curiosamente viene tenuto al riparo dal "nocciolo duro" delle responsabilità politiche il Presidente della Regione, sempre attento alla propria posizione personale, come del resto gli è di abituale costume) e andiamo ad esplorare il merito.
Si tratta del tema della "struttura" del sistema politico e dell'incapacità e/o della "non volontà" del PD (ed anche di altri soggetti della sinistra) di contrastarla decisamente, di porsi cioè su di un diverso terreno proprio sul "piano sistemico".
Si ricorda la "diversità" berlingueriana: una "diversità" che nacque, è bene ricordarlo, non tanto per rivendicare una "alterità" nei fini (che rimanevano comunque rivoluzionari) ma soprattutto dalla presa di distanza, secca ed inequivocabile, dalla degenerazione che il sistema dei partiti stava attraversando, dopo che erano entrate in scena "decisionismo" e "personalizzazione", si prospettava una grande riforma in senso presidenzialista e si attaccava direttamente il sistema politico fondato sui grandi partiti di massa (emergevano già allora fenomeni di corruzione in sede locale, da Torino a Savona, dovuti proprio all'iniezione, nel corpo dei partiti, e segnatamente del PSI, il più debole economicamente, di quei virus della "antipolitica" che abbiamo appena citato).
Virus dell'antipolitica il "decisionismo" e la "personalizzazione" ? Molti avranno da obiettare.
Eppure è da questo elemento che è necessario partire per riflettere al meglio sull'intreccio perverso tra questione politica e questione morale.
Il cedimento più evidente è avvenuto nella fase di avvio della infinita "transizione italiana", all'inizio degli anni'90, quando si scambiò l'idea della "governabilità" con quella della "rappresentanza", consentendo - al momento dell'implosione dei grandi partiti di massa - l'entrata in scena del soggetto "partito-azienda" che ha stravolto completamente il quadro, trasformando il denaro nel fattore esaustivo dell'agire politico (non che in precedenza il denaro non fosse importante, eccome: ma si trattava di "una" delle componenti, e, dalle nostre parti dal punto di vista politico, del tutto "laterale" alla vita privata dei singoli. Basta riandare con la memoria e confrontare..).
Non ci si è accorti di questo mutamento del tutto - ripetiamo - strutturale e del fatto che i punti di trasformazione del sistema, dalla formula elettorale maggioritaria, alla personalizzazione, all'elezione diretta, al "partito liquido", alla "vocazione maggioritaria" si collocavano, nello specifico del "caso italiano" in maniera affatto diversa da altri sistemi in cui certi meccanismi erano vigenti (non certo il partito "liquido": non sono liquidi i democratici USA, né tanto meno tories e laburisti britannici).
Non si sono affrontati i nodi che, sciolti, avrebbero potuto davvero "occidentalizzare" il sistema politico italiano (dato e non concesso che questo fatto potesse risultare positivo) come quello "macroscopico" del conflitto di interessi e ci si è incamminati sulla strada di una progressiva "orientalizzazione" nel senso indicato dal prof. Sartori, del "sultanato".
Adesso il PD dovrebbe fare autocritica su questi punti, che sono stati quelli sui quali si è avventato un vortice di denaro, sono saliti all'inverosimile i privilegi del ceto politico (che doveva essere "assimilato" in questo modo, almeno per la sua maggioranza, sempre sensibile a questo tipo di sirene) e riflettere non tanto sul come inoltrarsi ulteriormente all'interno del disastro che si è costruito, invertendo la rotta nel senso del radicamento sociale, della costruzione di un gruppo dirigente per via di crescita culturale e politica e non per via di "cooptazione" personalistica, di un ritorno serio a quella Repubblica parlamentare che la Costituzione indica come forma del nostro stato repubblicano.
Poi, che ci sia chi potrebbe essere rimasto invischiato in un giro di tangenti riguardanti il classico meccanismo "deindustrializzazione/ speculazione edilizia" è un segno di vetustà politica, di legame ad antichi schemi che andrebbe anch'esso riflettuto e approfondito.
Savona, li 28 Luglio 2011 Franco Astengo
Il segretario del PD, Bersani, ha cercato di affrontare con grinta e generosità il difficile nodo della "questione morale" che sta stringendo anche il suo partito in una dimensione sicuramente rilevante.
Premesso che non può che essere condivisibile l'affermazione riguardante l'impossibilità della "diversità genetica", rimane sul campo il tema della "diversità politica": ed è questo il punto sul quale il segretario del PD si è inoltrato, a nostro giudizio, su di un terreno sbagliato, quello della "certificazione dei bilanci" invece di affrontare il tema della conformazione "strutturale" di un sistema politico, naturalmente rivolto alla possibilità di un ingresso massiccio della corruzione (come la storia, più o meno recente, ci insegna).
Prescindiamo dal passaggio riguardante le mancate spiegazioni relative al "caso Puglia", sul come si arrivò alla formazione della prima giunta di centrosinistra nel 2005 e alle successive candidature parlamentari (determinati elementi diciamo così di "pericolo" erano ben presenti da subito, mentre curiosamente viene tenuto al riparo dal "nocciolo duro" delle responsabilità politiche il Presidente della Regione, sempre attento alla propria posizione personale, come del resto gli è di abituale costume) e andiamo ad esplorare il merito.
Si tratta del tema della "struttura" del sistema politico e dell'incapacità e/o della "non volontà" del PD (ed anche di altri soggetti della sinistra) di contrastarla decisamente, di porsi cioè su di un diverso terreno proprio sul "piano sistemico".
Si ricorda la "diversità" berlingueriana: una "diversità" che nacque, è bene ricordarlo, non tanto per rivendicare una "alterità" nei fini (che rimanevano comunque rivoluzionari) ma soprattutto dalla presa di distanza, secca ed inequivocabile, dalla degenerazione che il sistema dei partiti stava attraversando, dopo che erano entrate in scena "decisionismo" e "personalizzazione", si prospettava una grande riforma in senso presidenzialista e si attaccava direttamente il sistema politico fondato sui grandi partiti di massa (emergevano già allora fenomeni di corruzione in sede locale, da Torino a Savona, dovuti proprio all'iniezione, nel corpo dei partiti, e segnatamente del PSI, il più debole economicamente, di quei virus della "antipolitica" che abbiamo appena citato).
Virus dell'antipolitica il "decisionismo" e la "personalizzazione" ? Molti avranno da obiettare.
Eppure è da questo elemento che è necessario partire per riflettere al meglio sull'intreccio perverso tra questione politica e questione morale.
Il cedimento più evidente è avvenuto nella fase di avvio della infinita "transizione italiana", all'inizio degli anni'90, quando si scambiò l'idea della "governabilità" con quella della "rappresentanza", consentendo - al momento dell'implosione dei grandi partiti di massa - l'entrata in scena del soggetto "partito-azienda" che ha stravolto completamente il quadro, trasformando il denaro nel fattore esaustivo dell'agire politico (non che in precedenza il denaro non fosse importante, eccome: ma si trattava di "una" delle componenti, e, dalle nostre parti dal punto di vista politico, del tutto "laterale" alla vita privata dei singoli. Basta riandare con la memoria e confrontare..).
Non ci si è accorti di questo mutamento del tutto - ripetiamo - strutturale e del fatto che i punti di trasformazione del sistema, dalla formula elettorale maggioritaria, alla personalizzazione, all'elezione diretta, al "partito liquido", alla "vocazione maggioritaria" si collocavano, nello specifico del "caso italiano" in maniera affatto diversa da altri sistemi in cui certi meccanismi erano vigenti (non certo il partito "liquido": non sono liquidi i democratici USA, né tanto meno tories e laburisti britannici).
Non si sono affrontati i nodi che, sciolti, avrebbero potuto davvero "occidentalizzare" il sistema politico italiano (dato e non concesso che questo fatto potesse risultare positivo) come quello "macroscopico" del conflitto di interessi e ci si è incamminati sulla strada di una progressiva "orientalizzazione" nel senso indicato dal prof. Sartori, del "sultanato".
Adesso il PD dovrebbe fare autocritica su questi punti, che sono stati quelli sui quali si è avventato un vortice di denaro, sono saliti all'inverosimile i privilegi del ceto politico (che doveva essere "assimilato" in questo modo, almeno per la sua maggioranza, sempre sensibile a questo tipo di sirene) e riflettere non tanto sul come inoltrarsi ulteriormente all'interno del disastro che si è costruito, invertendo la rotta nel senso del radicamento sociale, della costruzione di un gruppo dirigente per via di crescita culturale e politica e non per via di "cooptazione" personalistica, di un ritorno serio a quella Repubblica parlamentare che la Costituzione indica come forma del nostro stato repubblicano.
Poi, che ci sia chi potrebbe essere rimasto invischiato in un giro di tangenti riguardanti il classico meccanismo "deindustrializzazione/ speculazione edilizia" è un segno di vetustà politica, di legame ad antichi schemi che andrebbe anch'esso riflettuto e approfondito.
Savona, li 28 Luglio 2011 Franco Astengo
mercoledì 27 luglio 2011
Renzo Penna: Una politica subalterna
UNA POLITICA SUBALTERNA
di Renzo Penna
Nei giorni scorsi una dettagliata inchiesta di “la Repubblica” sulla corruzione presente tra i parlamentari, che aveva per titolo un eloquente: “Il Parlamento degli inquisiti”, evidenziava come un rappresentante di Camera e Senato su dieci fosse sotto accusa per motivi prevalentemente legati alla corruzione e ai rapporti con la mafia, e la richiesta di arresto che ha aperto le porte del carcere al deputato del Pdl Alfonso Papa fosse la nona richiesta esaminata dalla giunta per le autorizzazioni a procedere dall’inizio della legislatura. Tra indagati e condannati sono infatti 84 i parlamentari coinvolti, con la maggioranza di Pdl, Lega e “Responsabili” che primeggia (rispettivamente con 49, 6 e 5), ma dove anche l’opposizione è ben rappresentata: PD 11, UDC 6, IDV 1, API 1.
Un consesso nel quale anche la realtà alessandrina risulta presente con un signore, condannato in primo grado per concorso in truffa aggravata ai danni del Comune capoluogo, che nella sua attività di consigliere comunale della Lega Nord si è principalmente distinto per una polemica strumentale e sguaiata contro il sistema di raccolta dei rifiuti porta-a-porta. E che l’attuale Amministrazione comunale sta puntigliosamente interpretando con il riportare - unica città in Italia - i bidoni della spazzatura sulle strade.
Elementi e similitudini che inevitabilmente richiamano nel nostro Paese il clima e la situazione della “tangentopoli” del ’92. A quella vicenda si è recentemente richiamato Elio Veltri ricordando come con la corruzione svelata da Mani Pulite si fosse pensato di aver toccato il punto più basso della degenerazione dei partiti e dell’assalto alla cosa pubblica da parte di una classe dirigente amorale e corrotta. “Ma - sostiene Veltri, ed io concordo con lui - gli anni successivi hanno dimostrato che il fallimento della politica è stato ancora più grave perché il ceto politico della cosiddetta seconda Repubblica non ha voluto fare tesoro di quanto era emerso e non ha voluto porvi rimedio. Chiunque in questi anni ha condotto una battaglia seria e documentata per difendere livelli accettabili di moralità della politica e di legalità nell’economia, nelle istituzioni e nella società, è stato emarginato e sostituito dai servi sciocchi…” E la situazione di oggi è la continuazione della crisi di ieri aggravata da uno straordinario conflitto di interessi, incentrato nella figura del Presidente del Consiglio, e dalla mediocrità di un ceto politico senza cultura e servile. Si evidenzia in questo modo la degenerazione dei partiti, la mediocrità della rappresentanza, della propensione agli affari, della indifferenza al bene comune, della assoluta insensibilità ai destini del paese che negli anni si è aggravata.
Una situazione che, come i fatti degli ultimi giorni evidenziano, non sta risparmiando il Partito Democratico, la principale forza del centro sinistra. Elemento questo che, nell’agevolare il compito ai cultori dell’antipolitica e ai sostenitori del tanto “sono tutti uguali”, rende più incerta e debole la costruzione di una effettiva alternativa democratica al palese sfaldamento in atto della destra al governo, che si aggrava ogni giorno di più e coinvolge gli ambiti dell’economia, della giustizia e la stessa credibilità internazionale dell’Italia. In questo modo la volontà di cambiamento, il vento nuovo che si è manifestato con le mobilitazioni dei mesi scorsi, l’esito dei referendum e delle elezioni amministrative non riesce a trasformarsi in una vera e credibile forza politica.
Uno stato di cose che, purtroppo, non mi sorprende e che, parlando di crisi dei partiti e della politica, avevo qualche mese fa così rappresentato: “… I partiti e, in generale, la classe politica sono oggi criticati per la loro distanza dai problemi che riguardano le persone comuni e per i privilegi di cui, in larga parte, godono. Ma i privilegi nascondono il vero limite della politica: la sua subalternità nei confronti degli interessi delle forze economiche e finanziarie, per carenza di idealità e capacità progettuale. Ai potentati economici fanno gioco partiti e politici indeboliti da uno scarso legame con i cittadini e ad essi invisi a causa dei costi eccessivi della politica. Maggiore autonomia, chiaro indirizzo riformatore, trasparenza nelle decisioni, sobrietà e moralità nei comportamenti e un costante e ravvicinato rapporto con le persone e le loro priorità sono, oggi, le cose più carenti e, al contrario, le più necessarie per riconquistare rispetto e fiducia nella politica e nelle Istituzioni”.
Alessandria, 27 luglio 2011
di Renzo Penna
Nei giorni scorsi una dettagliata inchiesta di “la Repubblica” sulla corruzione presente tra i parlamentari, che aveva per titolo un eloquente: “Il Parlamento degli inquisiti”, evidenziava come un rappresentante di Camera e Senato su dieci fosse sotto accusa per motivi prevalentemente legati alla corruzione e ai rapporti con la mafia, e la richiesta di arresto che ha aperto le porte del carcere al deputato del Pdl Alfonso Papa fosse la nona richiesta esaminata dalla giunta per le autorizzazioni a procedere dall’inizio della legislatura. Tra indagati e condannati sono infatti 84 i parlamentari coinvolti, con la maggioranza di Pdl, Lega e “Responsabili” che primeggia (rispettivamente con 49, 6 e 5), ma dove anche l’opposizione è ben rappresentata: PD 11, UDC 6, IDV 1, API 1.
Un consesso nel quale anche la realtà alessandrina risulta presente con un signore, condannato in primo grado per concorso in truffa aggravata ai danni del Comune capoluogo, che nella sua attività di consigliere comunale della Lega Nord si è principalmente distinto per una polemica strumentale e sguaiata contro il sistema di raccolta dei rifiuti porta-a-porta. E che l’attuale Amministrazione comunale sta puntigliosamente interpretando con il riportare - unica città in Italia - i bidoni della spazzatura sulle strade.
Elementi e similitudini che inevitabilmente richiamano nel nostro Paese il clima e la situazione della “tangentopoli” del ’92. A quella vicenda si è recentemente richiamato Elio Veltri ricordando come con la corruzione svelata da Mani Pulite si fosse pensato di aver toccato il punto più basso della degenerazione dei partiti e dell’assalto alla cosa pubblica da parte di una classe dirigente amorale e corrotta. “Ma - sostiene Veltri, ed io concordo con lui - gli anni successivi hanno dimostrato che il fallimento della politica è stato ancora più grave perché il ceto politico della cosiddetta seconda Repubblica non ha voluto fare tesoro di quanto era emerso e non ha voluto porvi rimedio. Chiunque in questi anni ha condotto una battaglia seria e documentata per difendere livelli accettabili di moralità della politica e di legalità nell’economia, nelle istituzioni e nella società, è stato emarginato e sostituito dai servi sciocchi…” E la situazione di oggi è la continuazione della crisi di ieri aggravata da uno straordinario conflitto di interessi, incentrato nella figura del Presidente del Consiglio, e dalla mediocrità di un ceto politico senza cultura e servile. Si evidenzia in questo modo la degenerazione dei partiti, la mediocrità della rappresentanza, della propensione agli affari, della indifferenza al bene comune, della assoluta insensibilità ai destini del paese che negli anni si è aggravata.
Una situazione che, come i fatti degli ultimi giorni evidenziano, non sta risparmiando il Partito Democratico, la principale forza del centro sinistra. Elemento questo che, nell’agevolare il compito ai cultori dell’antipolitica e ai sostenitori del tanto “sono tutti uguali”, rende più incerta e debole la costruzione di una effettiva alternativa democratica al palese sfaldamento in atto della destra al governo, che si aggrava ogni giorno di più e coinvolge gli ambiti dell’economia, della giustizia e la stessa credibilità internazionale dell’Italia. In questo modo la volontà di cambiamento, il vento nuovo che si è manifestato con le mobilitazioni dei mesi scorsi, l’esito dei referendum e delle elezioni amministrative non riesce a trasformarsi in una vera e credibile forza politica.
Uno stato di cose che, purtroppo, non mi sorprende e che, parlando di crisi dei partiti e della politica, avevo qualche mese fa così rappresentato: “… I partiti e, in generale, la classe politica sono oggi criticati per la loro distanza dai problemi che riguardano le persone comuni e per i privilegi di cui, in larga parte, godono. Ma i privilegi nascondono il vero limite della politica: la sua subalternità nei confronti degli interessi delle forze economiche e finanziarie, per carenza di idealità e capacità progettuale. Ai potentati economici fanno gioco partiti e politici indeboliti da uno scarso legame con i cittadini e ad essi invisi a causa dei costi eccessivi della politica. Maggiore autonomia, chiaro indirizzo riformatore, trasparenza nelle decisioni, sobrietà e moralità nei comportamenti e un costante e ravvicinato rapporto con le persone e le loro priorità sono, oggi, le cose più carenti e, al contrario, le più necessarie per riconquistare rispetto e fiducia nella politica e nelle Istituzioni”.
Alessandria, 27 luglio 2011
martedì 26 luglio 2011
Cesaratto-Turci: Accordo europeo, più ombre che luci
IL RIFORMISTA 26-07-2011
Accordo europeo: più ombre che luci
Sergio Cesaratto Lanfranco Turci
Che giudizio dare dell’accordo europeo di “salvataggio della Grecia” stipulato giovedì 21 giugno? Agenzie di rating e borse già han dato il loro: Moody’s ha tagliato di nuovo il rating della Grecia mentre gli spread fra BTP italiani e Bund tedeschi permangono a livelli insostenibili. L’ennesimo accordo europeo e la manovra italiana non sembrano averci portato benefici di sorta.
I punti dell’accordo sono: A) coinvolgimento del settore privato nell’alleviare i debiti della Grecia; B) l’estensione dei compiti del European Financial Stability Facility (EFSF). Tralasciamo il retorico accenno a un piano Marshall per la Grecia - put your money were your mouth is, direbbero gli inglesi.
Il primo punto era volto a tranquillizzare il Parlamento tedesco. Le banche hanno allungato la scadenza dei loro crediti e accettato qualche taglio che, secondo la Frankfurter Allgemeine Zeitung, pare gravare per metà sulle stesse banche greche. Venendo al punto più rilevante, lo EFSF creato nel 2010 (e lo European Stability Mechanism-EMS dal 2013) sono fondi finanziati dai governi europei. Lo EFSF già ha elargito prestiti a Grecia, Irlanda e Portogallo (GIP). Ora ne elargirà degli altri alla Grecia, allungati nella scadenza e con tassi più bassi (3,5%) - cosa in sé positiva. Dovrebbe inoltre intervenire-non si sa con quali risorse- nei mercati per calmierarli qualora si scateni una tempesta speculativa sui titoli sovrani. Uno studente di economia obietterebbe: ma questo è compito della banca centrale! Già. In effetti alla BCE rimarrà il compito di decidere quando lo ESFS dovrà intervenire mentre il come rimane indefinito, vi lasciamo immaginare il tutto con quale tempestività Ma, soprattutto, in un mondo normale la banca centrale è strumento dei governi, qui si sono invertiti i ruoli. L’intervento sarà poi subordinato a condizioni restrittive decise da non si sa chi: così abbiamo firmato l’ennesima cambiale in bianco. Infine lo EFSF sosterrà il capitale delle banche e garantirà il valore dei titoli sovrani greci qualunque cosa dicano le agenzie di rating, sicché la BCE potrà continuare ad accettarli in cambio della liquidità necessaria alla sopravvivenza delle banche greche. Così, ancora, saranno i governi a sostenere i titoli pubblici posseduti dalla banca centrale e non questa a sostenere i titoli dei governi. Avendo sfidato le leggi di gravità creando l’euro con una BCE solo vincolata al controllo dell’inflazione, senza una politica espansiva comune, gli europei continuano nelle bizzarrie.
Ma tutti questi impegni sono un passo in avanti, o no? Assolutamente no. EFSF e ESM hanno un difetto congenito: a mettere i soldi sono anche paesi indebitati come Italia e Spagna. Quindi ogni lira che l’Italia presta alla Grecia mentre procrastina il suo redde rationem, aggrava la situazione debitoria italiana e relativo redde rationem. Se per alleviare il debito di un fratello, un altro si indebita, i mercati capiscono che quella famiglia è inaffidabile. E fra il comico e il tragico l’Italia deve ora indebitarsi al 5 o 6% per prestare ai GIP al 3,5%. Un noto sito irlandese, Irish Economy, giubilava per cotanto regalo dal nostro”comico” presidente del consiglio.
Tirando le somme. Vera vincitrice è stata la BCE. Essa si è definitivamente sottratta al compito, proprio delle banche centrali di tutto il mondo, di sostenere il debito sovrano per inseguire i propri fantasmi inflazionistici. Tabellini e altri sul Sole, e diversi articoli sul NYT e Financial Times lo sottolineano (vedi http://politicaeconomiablog.blogspot.com) ricordando che le banche centrali sono state inventate proprio per frenare le crisi finanziarie e appare assolutamente improprio che tale ruolo sia attribuito all’EFSF, con improbabili capacità e risorse. Ogni pur meritevole passo di europeizzazione del debito, non può reggere senza la stampella della BCE.
L’accordo di giovedì rappresenta dunque un passo falso,se non un passo indietro nella soluzione della crisi poiché avalla l’arroccamento della BCE nella posizione di mero guardiano del’inflazione e del mercantilismo tedesco, e non di banca sovrana degli stati europei.
Accordo europeo: più ombre che luci
Sergio Cesaratto Lanfranco Turci
Che giudizio dare dell’accordo europeo di “salvataggio della Grecia” stipulato giovedì 21 giugno? Agenzie di rating e borse già han dato il loro: Moody’s ha tagliato di nuovo il rating della Grecia mentre gli spread fra BTP italiani e Bund tedeschi permangono a livelli insostenibili. L’ennesimo accordo europeo e la manovra italiana non sembrano averci portato benefici di sorta.
I punti dell’accordo sono: A) coinvolgimento del settore privato nell’alleviare i debiti della Grecia; B) l’estensione dei compiti del European Financial Stability Facility (EFSF). Tralasciamo il retorico accenno a un piano Marshall per la Grecia - put your money were your mouth is, direbbero gli inglesi.
Il primo punto era volto a tranquillizzare il Parlamento tedesco. Le banche hanno allungato la scadenza dei loro crediti e accettato qualche taglio che, secondo la Frankfurter Allgemeine Zeitung, pare gravare per metà sulle stesse banche greche. Venendo al punto più rilevante, lo EFSF creato nel 2010 (e lo European Stability Mechanism-EMS dal 2013) sono fondi finanziati dai governi europei. Lo EFSF già ha elargito prestiti a Grecia, Irlanda e Portogallo (GIP). Ora ne elargirà degli altri alla Grecia, allungati nella scadenza e con tassi più bassi (3,5%) - cosa in sé positiva. Dovrebbe inoltre intervenire-non si sa con quali risorse- nei mercati per calmierarli qualora si scateni una tempesta speculativa sui titoli sovrani. Uno studente di economia obietterebbe: ma questo è compito della banca centrale! Già. In effetti alla BCE rimarrà il compito di decidere quando lo ESFS dovrà intervenire mentre il come rimane indefinito, vi lasciamo immaginare il tutto con quale tempestività Ma, soprattutto, in un mondo normale la banca centrale è strumento dei governi, qui si sono invertiti i ruoli. L’intervento sarà poi subordinato a condizioni restrittive decise da non si sa chi: così abbiamo firmato l’ennesima cambiale in bianco. Infine lo EFSF sosterrà il capitale delle banche e garantirà il valore dei titoli sovrani greci qualunque cosa dicano le agenzie di rating, sicché la BCE potrà continuare ad accettarli in cambio della liquidità necessaria alla sopravvivenza delle banche greche. Così, ancora, saranno i governi a sostenere i titoli pubblici posseduti dalla banca centrale e non questa a sostenere i titoli dei governi. Avendo sfidato le leggi di gravità creando l’euro con una BCE solo vincolata al controllo dell’inflazione, senza una politica espansiva comune, gli europei continuano nelle bizzarrie.
Ma tutti questi impegni sono un passo in avanti, o no? Assolutamente no. EFSF e ESM hanno un difetto congenito: a mettere i soldi sono anche paesi indebitati come Italia e Spagna. Quindi ogni lira che l’Italia presta alla Grecia mentre procrastina il suo redde rationem, aggrava la situazione debitoria italiana e relativo redde rationem. Se per alleviare il debito di un fratello, un altro si indebita, i mercati capiscono che quella famiglia è inaffidabile. E fra il comico e il tragico l’Italia deve ora indebitarsi al 5 o 6% per prestare ai GIP al 3,5%. Un noto sito irlandese, Irish Economy, giubilava per cotanto regalo dal nostro”comico” presidente del consiglio.
Tirando le somme. Vera vincitrice è stata la BCE. Essa si è definitivamente sottratta al compito, proprio delle banche centrali di tutto il mondo, di sostenere il debito sovrano per inseguire i propri fantasmi inflazionistici. Tabellini e altri sul Sole, e diversi articoli sul NYT e Financial Times lo sottolineano (vedi http://politicaeconomiablog.blogspot.com) ricordando che le banche centrali sono state inventate proprio per frenare le crisi finanziarie e appare assolutamente improprio che tale ruolo sia attribuito all’EFSF, con improbabili capacità e risorse. Ogni pur meritevole passo di europeizzazione del debito, non può reggere senza la stampella della BCE.
L’accordo di giovedì rappresenta dunque un passo falso,se non un passo indietro nella soluzione della crisi poiché avalla l’arroccamento della BCE nella posizione di mero guardiano del’inflazione e del mercantilismo tedesco, e non di banca sovrana degli stati europei.
elio veltri: il paese in frantumi
Il Paese in frantumi
Con la corruzione svelata da Mani Pulite pensavamo di avere toccato il punto più basso della degenerazone dei partiti, dell’assalto alla cosa pubblica da parte di una classe dirigente di predatori, di separazione tra politica e morale. Gli anni successivi hanno dimostrato che il fallimento della politica è stato ancora più grave e consistente perchè il ceto politico della cosiddtta seconda Repubblica non ha voluto fare tesoro di quanto era emerso e non ha voluto porvi rimedio. La legislatura sprecata è stata innanzitutto quella a direzione di centro sinistra, dopo la vittoria di Prodi, perchè negli anni 1996-2001 sono state poste le condizioni per quanto è avvenuto dopo. La corruzione del paese è stata ignorata e si è volutamente trascurato il rapporto direttamente proporzionale tra corruzione e bassissima competitività del sistema Italia. Tra corruzione e criminalità organizzata. Tra corruzione e azzeramento del merito.
1)La commissione Anticorruzione del Parlamento, quando è diventata fastidiosa, con un accordo tra centro sinistra e centro destra, è stata sciolta senza informare il Parlamento che l’aveva nominata e tutte le proposte di legge che aveva elaborato sono state buttate nel cestino;
2) La riforma per fronteggiare i conflitti di interesse, a cominciare da quello di Berlusconi riguardante l’informazione e la comunicazone e quindi decisiva per la stessa democrazia, sempre con accordo tra centro sinistra e centro destra, è stata bloccata. Il problema è stato sottratto alla Commissione competente, il relatore( che era chi scrive) destituito, sostituito da Frattini e la riforma annullata.
3)Le riforme sulla giustizia riguardanti il cosiddetto giusto processo, le garanzie per gli imputati, la depenalizzazione di alcuni reati contro la pubblica amministrazione, la possibilità di evitare il carcere ai condannati, in nome della guerra al cosiddetto giustizialismo, termine improprio e spesso indecifrabile, hanno sfasciato il processo e il sistema penale, allungato i tempi dei processi, accentuato la certezza della prescrizione dei reati, consentito ai condannati in primo e secondo grado, anche per reati gravissimi, di rimanere indisturbati nelle istituzioni. Alle doverose motivazioni etico politiche per cacciare i chiacchierati, gli affaristi e i corrotti dalla politica, si è sostituita la richiesta di mostrare il certificato penale e di invocare presunzione di innocenza fino a sentenza definitiva. Per cui, come ha scritto Flaiano “ scaltrito nel furto legale e burocratico a tutto riuscirete fuorchè ad offenderlo. Lo chiamate ladro, finge di non sentirvi. Gridate forte che è un ladro, vi prega di mostrargli le prove. E quando gliele mostrate : Ah –dice- non sono in triplice copia!”.
Chiuque ha condotto una battaglia seria e documentata per difendere livelli accettabili di moralità della politica e di legalità nell’economia, nelle istituzioni e nella società, è stato emarginato e sostituito dai servi sciocchi che come le tre scimmiette non vedevano, non parlavano e non sentivano. Tutti i cosiddetti leaders che non ne hanno azzeccato una e hanno continuato a pontificare in televisione, sono stati premiati e sono rimasti ai loro posti.
Lo sfacelo di oggi è la continuazione dello sfacelo di ieri aggravato dalla mediocrità di un ceto politico senza cultura, servile, ubbidiente al capo bastone. Se sfoglio alcuni dei miei libri come Milano degli Scandali, DA CRAXI a craxi, Manifesto per un paese normale, Toghe rosse, il Governo dei Conflitti, tocco con mani il filo rosso della degenarazione dei partiti, dell’imbarbarimento della politica, della mediocrità della rappresentanza, della propensione agli affari, del familismo amorale, dalla indifferenza al bene comune, della assoluta insensibilità alla tragedia del paese che negli anni si è aggravata e ha reso i predatori più arroganti e più resistenti alla lotta per scovarli, cacciarli dalla politica e metterli in galera.
I casi Papa, Milanese, Penati, Romano sono solo la punta dell’icebergh di una situazione in putrefazione morale, politica, economica e sociale che riesce ancora a impedire al Titanic Paese di colare a picco grazie alle centinaia di miliardi di denaro sporco e criminale che funziona da ammortizzatore economico e sociale. Ma fino a quando?
Elio Veltri
Con la corruzione svelata da Mani Pulite pensavamo di avere toccato il punto più basso della degenerazone dei partiti, dell’assalto alla cosa pubblica da parte di una classe dirigente di predatori, di separazione tra politica e morale. Gli anni successivi hanno dimostrato che il fallimento della politica è stato ancora più grave e consistente perchè il ceto politico della cosiddtta seconda Repubblica non ha voluto fare tesoro di quanto era emerso e non ha voluto porvi rimedio. La legislatura sprecata è stata innanzitutto quella a direzione di centro sinistra, dopo la vittoria di Prodi, perchè negli anni 1996-2001 sono state poste le condizioni per quanto è avvenuto dopo. La corruzione del paese è stata ignorata e si è volutamente trascurato il rapporto direttamente proporzionale tra corruzione e bassissima competitività del sistema Italia. Tra corruzione e criminalità organizzata. Tra corruzione e azzeramento del merito.
1)La commissione Anticorruzione del Parlamento, quando è diventata fastidiosa, con un accordo tra centro sinistra e centro destra, è stata sciolta senza informare il Parlamento che l’aveva nominata e tutte le proposte di legge che aveva elaborato sono state buttate nel cestino;
2) La riforma per fronteggiare i conflitti di interesse, a cominciare da quello di Berlusconi riguardante l’informazione e la comunicazone e quindi decisiva per la stessa democrazia, sempre con accordo tra centro sinistra e centro destra, è stata bloccata. Il problema è stato sottratto alla Commissione competente, il relatore( che era chi scrive) destituito, sostituito da Frattini e la riforma annullata.
3)Le riforme sulla giustizia riguardanti il cosiddetto giusto processo, le garanzie per gli imputati, la depenalizzazione di alcuni reati contro la pubblica amministrazione, la possibilità di evitare il carcere ai condannati, in nome della guerra al cosiddetto giustizialismo, termine improprio e spesso indecifrabile, hanno sfasciato il processo e il sistema penale, allungato i tempi dei processi, accentuato la certezza della prescrizione dei reati, consentito ai condannati in primo e secondo grado, anche per reati gravissimi, di rimanere indisturbati nelle istituzioni. Alle doverose motivazioni etico politiche per cacciare i chiacchierati, gli affaristi e i corrotti dalla politica, si è sostituita la richiesta di mostrare il certificato penale e di invocare presunzione di innocenza fino a sentenza definitiva. Per cui, come ha scritto Flaiano “ scaltrito nel furto legale e burocratico a tutto riuscirete fuorchè ad offenderlo. Lo chiamate ladro, finge di non sentirvi. Gridate forte che è un ladro, vi prega di mostrargli le prove. E quando gliele mostrate : Ah –dice- non sono in triplice copia!”.
Chiuque ha condotto una battaglia seria e documentata per difendere livelli accettabili di moralità della politica e di legalità nell’economia, nelle istituzioni e nella società, è stato emarginato e sostituito dai servi sciocchi che come le tre scimmiette non vedevano, non parlavano e non sentivano. Tutti i cosiddetti leaders che non ne hanno azzeccato una e hanno continuato a pontificare in televisione, sono stati premiati e sono rimasti ai loro posti.
Lo sfacelo di oggi è la continuazione dello sfacelo di ieri aggravato dalla mediocrità di un ceto politico senza cultura, servile, ubbidiente al capo bastone. Se sfoglio alcuni dei miei libri come Milano degli Scandali, DA CRAXI a craxi, Manifesto per un paese normale, Toghe rosse, il Governo dei Conflitti, tocco con mani il filo rosso della degenarazione dei partiti, dell’imbarbarimento della politica, della mediocrità della rappresentanza, della propensione agli affari, del familismo amorale, dalla indifferenza al bene comune, della assoluta insensibilità alla tragedia del paese che negli anni si è aggravata e ha reso i predatori più arroganti e più resistenti alla lotta per scovarli, cacciarli dalla politica e metterli in galera.
I casi Papa, Milanese, Penati, Romano sono solo la punta dell’icebergh di una situazione in putrefazione morale, politica, economica e sociale che riesce ancora a impedire al Titanic Paese di colare a picco grazie alle centinaia di miliardi di denaro sporco e criminale che funziona da ammortizzatore economico e sociale. Ma fino a quando?
Elio Veltri
lunedì 25 luglio 2011
domenica 24 luglio 2011
Felice Besostri: Basta con la casta, ma non solo
basta con la casta, ma non solopubblicata da Felice Carlo Besostri il giorno domenica 24 luglio 2011 alle ore 6.31
Vero e falso nella polemica contro la casta
di Felice Besostri, Network per il Socialismo Europeo
Cominciamo con il vero. I parlamentari italiani sono tra i meglio pagati d’Europa ed anche quelli regionali non scherzano. Il difetto sta nel manico: aver lasciato la determinazione dei loro compensi ai diritti interessati senza alcun vincolo di percentuale sulle entrate proprie. Inoltre con la libertà statutaria delle Regioni è caduto ogni rapporto tra numero di consiglieri ed abitanti della regione. Questo è il primo scandalo che deve cessare. Altro fattore di costo della politica è l’autodichia delle Camere, che da strumento per difendere la libertà del Parlamento è diventato schermo per sfuggire ai controlli. La trattativa privata per l’acquisto di beni e servizi o per lavori ovvero con commissioni domestiche(addomesticate). Un controllo delle spese consentirebbe risparmi pari o superiori al taglio dei parlamentari. I compensi elevati dei parlamentari e dei consiglieri regionali (non parliamo dei deputati regionali siciliani, che battono tutti) non fanno distinzione tra chi lavora 12 ore al giorno e chi fa una capatina, tra chi fa il parlamentare a tempo pieno e chi, come Marco Milanese per fare un esempio, che accumula incarichi, nel complesso con remunerazioni superiori all’indennità parlamentare, chi fa relazioni in commissione e in aula e chi fa presenza passiva, tra chi regolarizza la propria assistente parlamentare e chi la avvia alla prostituzione, tra chi abita a Roma, ma mantiene la residenza anagrafica in una lontana provincia per avere un maggior rimborso e chi non altera i rimborsi spesa. Tutti però, compresi quelli che sono usciti dal parlamento con un redito inferiore a quello di entrata, fanno parte della casta: vampiri e sanguisughe del popolo italiano. Da destra e da sinistra il coro è unanime. Bene! Ma vorrei anche capire se è un caso che sotto bersaglio ci siano quasi esclusivamente i componenti di organi elettivi, cioè un istituto della democrazia rappresentativa. Con lo scoppio, inevitabile, di Tangentopoli i politici sono stati delegittimati, tutti, colpevoli, complici, spettatori e innocenti e hanno preso il potere gli imprenditori: uno di nome Berlusconi, uomo nuovo e di successo.
Il miglioramento è sotto gli occhi di tutti! Forse si è sbagliato il soggetto, ma la filosofia è quella giusta: Montezemolo? Monti? Draghi? Monsignor Fisichella?
Nel contempo la Banca d’Italia pubblica il rapporto sulla distribuzione della ricchezza in Italia nel 2009. Il 10% delle famiglie italiane possiede il 45% della ricchezza, mentre il 50% si deve accontentare del 10%. Il restante 40% delle famiglie il 45%. In questi 2 anni il ceto medio si è impoverito e la forbice è destinata ad aprirsi. Presto l’instabilità politica diventerà instabilità sociale, con sbocchi imprevedibili in assenza di una forza politica in grado di condurre la protesta o almeno di indicare uno sbocco realistico e credile alla crisi.
Quale è il problema maggiore la casta politica? O l’ineguaglianza? La casta cederà i suoi privilegi sotto la pressione popolare, mentre il 10% più ricco che controlla i mezzi d’informazione rafforzerà il suo potere facendo sfogare la collera contro qualche migliaio di consiglieri provinciali. Proprio il dibattito sull’abolizione delle Province dimostra l’isteria e la superficialità dell’intera classe politica: la stessa che ha moltiplicato le Province, altro che abolirle. Valerio Onida ha individuato i problemi reali della trasformazione di un necessario corpo intermedio tra comune e regione, almeno nelle più estese e popolose. Purtroppo Stella e Rizzo avranno più audience.
Vero e falso nella polemica contro la casta
di Felice Besostri, Network per il Socialismo Europeo
Cominciamo con il vero. I parlamentari italiani sono tra i meglio pagati d’Europa ed anche quelli regionali non scherzano. Il difetto sta nel manico: aver lasciato la determinazione dei loro compensi ai diritti interessati senza alcun vincolo di percentuale sulle entrate proprie. Inoltre con la libertà statutaria delle Regioni è caduto ogni rapporto tra numero di consiglieri ed abitanti della regione. Questo è il primo scandalo che deve cessare. Altro fattore di costo della politica è l’autodichia delle Camere, che da strumento per difendere la libertà del Parlamento è diventato schermo per sfuggire ai controlli. La trattativa privata per l’acquisto di beni e servizi o per lavori ovvero con commissioni domestiche(addomesticate). Un controllo delle spese consentirebbe risparmi pari o superiori al taglio dei parlamentari. I compensi elevati dei parlamentari e dei consiglieri regionali (non parliamo dei deputati regionali siciliani, che battono tutti) non fanno distinzione tra chi lavora 12 ore al giorno e chi fa una capatina, tra chi fa il parlamentare a tempo pieno e chi, come Marco Milanese per fare un esempio, che accumula incarichi, nel complesso con remunerazioni superiori all’indennità parlamentare, chi fa relazioni in commissione e in aula e chi fa presenza passiva, tra chi regolarizza la propria assistente parlamentare e chi la avvia alla prostituzione, tra chi abita a Roma, ma mantiene la residenza anagrafica in una lontana provincia per avere un maggior rimborso e chi non altera i rimborsi spesa. Tutti però, compresi quelli che sono usciti dal parlamento con un redito inferiore a quello di entrata, fanno parte della casta: vampiri e sanguisughe del popolo italiano. Da destra e da sinistra il coro è unanime. Bene! Ma vorrei anche capire se è un caso che sotto bersaglio ci siano quasi esclusivamente i componenti di organi elettivi, cioè un istituto della democrazia rappresentativa. Con lo scoppio, inevitabile, di Tangentopoli i politici sono stati delegittimati, tutti, colpevoli, complici, spettatori e innocenti e hanno preso il potere gli imprenditori: uno di nome Berlusconi, uomo nuovo e di successo.
Il miglioramento è sotto gli occhi di tutti! Forse si è sbagliato il soggetto, ma la filosofia è quella giusta: Montezemolo? Monti? Draghi? Monsignor Fisichella?
Nel contempo la Banca d’Italia pubblica il rapporto sulla distribuzione della ricchezza in Italia nel 2009. Il 10% delle famiglie italiane possiede il 45% della ricchezza, mentre il 50% si deve accontentare del 10%. Il restante 40% delle famiglie il 45%. In questi 2 anni il ceto medio si è impoverito e la forbice è destinata ad aprirsi. Presto l’instabilità politica diventerà instabilità sociale, con sbocchi imprevedibili in assenza di una forza politica in grado di condurre la protesta o almeno di indicare uno sbocco realistico e credile alla crisi.
Quale è il problema maggiore la casta politica? O l’ineguaglianza? La casta cederà i suoi privilegi sotto la pressione popolare, mentre il 10% più ricco che controlla i mezzi d’informazione rafforzerà il suo potere facendo sfogare la collera contro qualche migliaio di consiglieri provinciali. Proprio il dibattito sull’abolizione delle Province dimostra l’isteria e la superficialità dell’intera classe politica: la stessa che ha moltiplicato le Province, altro che abolirle. Valerio Onida ha individuato i problemi reali della trasformazione di un necessario corpo intermedio tra comune e regione, almeno nelle più estese e popolose. Purtroppo Stella e Rizzo avranno più audience.
Franco Astengo: La No-tav contraddizione principale
LA “NO-TAV” CONTRADDIZIONE PRINCIPALE?
Il corteo genovese, svoltosi ieri 23 Luglio, per ricordare i 10 anni dalla “macelleria messicana” che si consumò in occasione del G8 del Luglio 2001, ha forse rappresentato un importante momento di passaggio, proprio nella rappresentazione “visiva” e di conseguenza dell’immaginario collettivo, nella gerarchia tradizionale delle contraddizioni sociali operanti nella realtà.
Non si è trattato, sicuramente, di un’occasione celebrativa.
Prima di tutto c’è da considerare come, ovviamente, rispetto all’occasione precedente cui ci si stava riferendo nella manifestazione, la tensione “no-global”, la dimensione “un altro mondo è possibile” sia rimasta sullo sfondo, fornendo spazio invece alle “fratture sociali” emergenti, in questa fase, nella società italiana.
Questa osservazione vale, per conto nostro, a definire, appunto, un nuovo quadro delle contraddizioni.
In questa fase, infatti, la “NO-TAV” rappresenta, sicuramente, l’insorgenza sociale più rilevante e più acuta.
Gli atti simbolici rivestono, in questi casi, un’importanza decisiva: il fatto che la folta rappresentanza della Val Susa provvista di visibilissime bandiere bianche sia partita dal fondo del concentramento per raggiungere, tra gli applausi degli astanti, la “mitica” (un tempo) “testa del corteo” ha fornito l’emblema, ha suffragato “coram populo” questa priorità (poi seguivano i Comitati per l’acqua pubblica, quelli che hanno diretto e orientato la vittoriosa campagna referendaria).
Quale significato politico assume questo importante atto simbolico?
Ne vediamo uno, a nostro giudizio assolutamente fondamentale: nella risposta “locale” alla globalizzazione emerge (forse retaggio dell’antica frattura centro-periferia, ma non è così certo) l’idea dell’intangibilità del proprio territorio, di fronte alle devastazioni che un certo tipo di concezione dello “sviluppo” ha provocato.
Sicuramente tutto ciò avviene in una situazione molto particolare, in una Valle alpina provvista di “proprie” difese naturali, in una condizione di forte coesione almeno da parte di alcuni strati di quella società: elementi specifici che devono essere tenuti in conto nell’analisi.
Il dato, però, della risposta “locale” alla globalizzazione di cui l’alta velocità ferroviaria transnazionale rappresenta sicuramente uno dei simboli più significativi, va tenuto in conto nell’analisi almeno sotto due aspetti: il primo riguarda l’idea di un diverso modello di sviluppo (non è detto che la richiesta debba essere necessariamente rivolta verso la “decrescita”: abbiamo usato appositamente infatti il vecchio termine, forse un po’ abusato del “diverso modello di sviluppo” proprio per segnalare questo tipo di diversità).
Il secondo aspetto riguarda quel fattore di rovesciamento tra “politics” e policy, sul quale si sta ragionando da qualche tempo e che, nello specifico del “caso italiano” era già emerso con prepotenza nell’occasione del recente esito referendario su acqua e nucleare.
La richiesta dal basso di politiche diverse da quelle proposte dai livelli “ufficiali” di governo, la costruzione, invece, di una “governance” multilivello partecipata fuori e dentro le istituzioni, l’elaborazione collettiva di programmi ritenuti adatti alla realtà del territorio, in relazione ai bisogni dei cittadini: può essere questa la nuova frontiera per un recupero di produttiva relazione tra i cittadini e le istituzioni; per un ritorno alla “politica”?
La domanda è molto importante, e la risposta molto difficile: una risposta che sta dentro alla soluzione della crisi dello “Stato-Nazione”, della capacità dei soggetti rappresentativi, fuori e dentro le istituzioni, di fare insieme “cultura politica” e “cultura del territorio” definendo progettualità che stiano dentro ad un quadro generale di principi a livello di progetto (il pubblico che si occupa di economia, il pubblico che propone il recupero dello stato sociale universalistico, un sistema politico strutturato in modo da fornire rappresentanza all’insieme delle sensibilità sociali e politiche e non semplicemente orientato per garantire la “governabilità” esercitata da pochi legittimati da un numero sempre più scarso di elettori, chiamati alla semplice ratifica: tanto per fare degli esempi).
La “testa del corteo” di Genova 23 Luglio 2011 ha, forse, codificato questi interrogativi sui quali ci si arrovella da qualche tempo senza riuscire a raggiungere definizioni precise: risalta, in questo vero e proprio “mutamento di processo” la debolezza dei “corpi intermedi”, in particolare dei partiti (che dovrebbero abbandonare lo schema “liquido” del personalismo per recuperare soprattutto una funzione di acculturazione collettiva e di capacità di rappresentanza politica) e del sindacato (all’interno del quale dovrebbe prendere piede in dimensione più accentuata la riflessione sulla necessità dell’intreccio tra le diverse contraddizioni, quelle della condizione materiale e della realtà del territorio).
Una nuova qualità della riflessione e della proposta nell’”agire politico”: questa la richiesta, urgente e prepotente, emersa dalla manifestazione genovese, al di là della retorica, della stanchezza nelle dichiarazioni, nella ripetitività espressa da molti esponenti politici che hanno dimostrato per davvero tutto il “deficit” di elaborazione che attraversa la sinistra italiana in questo momento.
Savona, li 24 luglio 2011 Franco Astengo
Il corteo genovese, svoltosi ieri 23 Luglio, per ricordare i 10 anni dalla “macelleria messicana” che si consumò in occasione del G8 del Luglio 2001, ha forse rappresentato un importante momento di passaggio, proprio nella rappresentazione “visiva” e di conseguenza dell’immaginario collettivo, nella gerarchia tradizionale delle contraddizioni sociali operanti nella realtà.
Non si è trattato, sicuramente, di un’occasione celebrativa.
Prima di tutto c’è da considerare come, ovviamente, rispetto all’occasione precedente cui ci si stava riferendo nella manifestazione, la tensione “no-global”, la dimensione “un altro mondo è possibile” sia rimasta sullo sfondo, fornendo spazio invece alle “fratture sociali” emergenti, in questa fase, nella società italiana.
Questa osservazione vale, per conto nostro, a definire, appunto, un nuovo quadro delle contraddizioni.
In questa fase, infatti, la “NO-TAV” rappresenta, sicuramente, l’insorgenza sociale più rilevante e più acuta.
Gli atti simbolici rivestono, in questi casi, un’importanza decisiva: il fatto che la folta rappresentanza della Val Susa provvista di visibilissime bandiere bianche sia partita dal fondo del concentramento per raggiungere, tra gli applausi degli astanti, la “mitica” (un tempo) “testa del corteo” ha fornito l’emblema, ha suffragato “coram populo” questa priorità (poi seguivano i Comitati per l’acqua pubblica, quelli che hanno diretto e orientato la vittoriosa campagna referendaria).
Quale significato politico assume questo importante atto simbolico?
Ne vediamo uno, a nostro giudizio assolutamente fondamentale: nella risposta “locale” alla globalizzazione emerge (forse retaggio dell’antica frattura centro-periferia, ma non è così certo) l’idea dell’intangibilità del proprio territorio, di fronte alle devastazioni che un certo tipo di concezione dello “sviluppo” ha provocato.
Sicuramente tutto ciò avviene in una situazione molto particolare, in una Valle alpina provvista di “proprie” difese naturali, in una condizione di forte coesione almeno da parte di alcuni strati di quella società: elementi specifici che devono essere tenuti in conto nell’analisi.
Il dato, però, della risposta “locale” alla globalizzazione di cui l’alta velocità ferroviaria transnazionale rappresenta sicuramente uno dei simboli più significativi, va tenuto in conto nell’analisi almeno sotto due aspetti: il primo riguarda l’idea di un diverso modello di sviluppo (non è detto che la richiesta debba essere necessariamente rivolta verso la “decrescita”: abbiamo usato appositamente infatti il vecchio termine, forse un po’ abusato del “diverso modello di sviluppo” proprio per segnalare questo tipo di diversità).
Il secondo aspetto riguarda quel fattore di rovesciamento tra “politics” e policy, sul quale si sta ragionando da qualche tempo e che, nello specifico del “caso italiano” era già emerso con prepotenza nell’occasione del recente esito referendario su acqua e nucleare.
La richiesta dal basso di politiche diverse da quelle proposte dai livelli “ufficiali” di governo, la costruzione, invece, di una “governance” multilivello partecipata fuori e dentro le istituzioni, l’elaborazione collettiva di programmi ritenuti adatti alla realtà del territorio, in relazione ai bisogni dei cittadini: può essere questa la nuova frontiera per un recupero di produttiva relazione tra i cittadini e le istituzioni; per un ritorno alla “politica”?
La domanda è molto importante, e la risposta molto difficile: una risposta che sta dentro alla soluzione della crisi dello “Stato-Nazione”, della capacità dei soggetti rappresentativi, fuori e dentro le istituzioni, di fare insieme “cultura politica” e “cultura del territorio” definendo progettualità che stiano dentro ad un quadro generale di principi a livello di progetto (il pubblico che si occupa di economia, il pubblico che propone il recupero dello stato sociale universalistico, un sistema politico strutturato in modo da fornire rappresentanza all’insieme delle sensibilità sociali e politiche e non semplicemente orientato per garantire la “governabilità” esercitata da pochi legittimati da un numero sempre più scarso di elettori, chiamati alla semplice ratifica: tanto per fare degli esempi).
La “testa del corteo” di Genova 23 Luglio 2011 ha, forse, codificato questi interrogativi sui quali ci si arrovella da qualche tempo senza riuscire a raggiungere definizioni precise: risalta, in questo vero e proprio “mutamento di processo” la debolezza dei “corpi intermedi”, in particolare dei partiti (che dovrebbero abbandonare lo schema “liquido” del personalismo per recuperare soprattutto una funzione di acculturazione collettiva e di capacità di rappresentanza politica) e del sindacato (all’interno del quale dovrebbe prendere piede in dimensione più accentuata la riflessione sulla necessità dell’intreccio tra le diverse contraddizioni, quelle della condizione materiale e della realtà del territorio).
Una nuova qualità della riflessione e della proposta nell’”agire politico”: questa la richiesta, urgente e prepotente, emersa dalla manifestazione genovese, al di là della retorica, della stanchezza nelle dichiarazioni, nella ripetitività espressa da molti esponenti politici che hanno dimostrato per davvero tutto il “deficit” di elaborazione che attraversa la sinistra italiana in questo momento.
Savona, li 24 luglio 2011 Franco Astengo
sabato 23 luglio 2011
venerdì 22 luglio 2011
giovedì 21 luglio 2011
Felice Besostri: Una politica economica alternativa
Oggi ci si mette anche Jean Paul Fitoussi su Repubblica "La cupidigia privata e la virtù pubblica" a criticare la filosofia delle manovre economiche ispirate dalla BCE. Ma si sà Fitoussi è un estremista ecolò di sinistra. A mio avviso la parte destruens delle manovre che tagliano spese e welfare senza crescita e ciulpendo le fasce deboli è chiara, ma cosa fare non è chiaro. Ci sono pezzi di proposte per esempio la partimoniale di MODIANO, in banchiere per colpire il 20% più ricco, la proposta AMATO e altri per emissioni di Eurobond. Tuttavia bisogna scegliere l'emissione di Eurobond presuppone il mantenimento dell'Euro. Non è la stesa cosa di un default controllato con uscita di Spagna Italia Grecia Portogallo e Irlanda dall'Euro. Non c'è moneta senza stato, come non c'è politica finanziaria senza politica economica, questa è la debolezza struttural-istituzionale dell'euro: una moneta federale con una politica economica cinfederale. Negli Stati Uniti lo stato federale ha preceduto invece l'unificazione monetaria. Ora l'UE ha un Presidente e un'evanescente Ministro degli Esteri, avrebbe avuto invece bisogno di un Ministro dell'Economia. Ebbene l'alternativa diabolica è creiamo un'Europa Federale o dissolviamo l'Europa? Non basta uscire dall'Euro, bisogna uscire dall'UE. Facciamo l'ipotesi che si faccia un'altra politica economica fondata sulla crescita e su investimenti in infrastrutture e una patrimoniale selettiva. Quale sarà il rating del debito italiano e la reazione del 20% più ricco, che controllano i mezzi di informazione? Una politica diversa potrebbe diventare più cara. Un dato potrebbe cambiare i dati: un forte movimento di popolo che sostiene la politica di rinnovamento. Così è stato in Islanda vittotia polica della sinistra, vittoria al referendum. Può un paese di 500.000 abitanti essere di esempio per uno di 60 milioni? Soprattutto dove sono i partiti di sinistra, che siano stati capaci di superare antichi divisioni?
Felice Besostri, portavoce Gruppo di Volpedo
Felice Besostri, portavoce Gruppo di Volpedo
mercoledì 20 luglio 2011
martedì 19 luglio 2011
lunedì 18 luglio 2011
domenica 17 luglio 2011
sabato 16 luglio 2011
venerdì 15 luglio 2011
Franco Astengo: Sel e riforma elettorale
Care Compagne e cari compagni,
mi permetto di interloquire con alcuni degli esponenti della politica e della cultura, a livello locale, vicini alle posizioni della sinistra, al di là delle appartenenze dirette, e in particolare a coloro che hanno aderito o sono vicini a SeL.
Il motivo di questa iniziativa, riguarda la scelta relativa alle proposte di modifica del sistema elettorale poste in campo da due proposte referendarie messe in campo proprio in questi giorni: da una parte quella che fa capo al sen. Passigli e che punta a trasformare l'attuale sistema in un sistema effettivamente proporzionale con sbarramento (unico al 4% per quel che riguarda la Camera dei Deputati) abolendo il "monstrum" del premio di maggioranza; e dall'altra quella avanzata dai sen. Vassallo e Ceccanti mirante a ripristinare il sistema misto (proporzionale al 25% e maggioritario al 75%) meglio noto come "mattarellum" e già utilizzato tra il 1994 ed il 2001.
Un elemento di premessa: non è vero che ai cittadini non interessi il sistema elettorale, anzi. In passato, proprio attorno al nodo del sistema elettorale, la sinistra costruì una delle sue più grandi vittorie, quella contro la legge-truffa del 1953: un risultato che diede una svolta alla storia dell'intero sistema politico.
Non è neppur vero che occorre occuparsi esclusivamente di temi concreti come quello della crisi, lasciando agli specialisti quelli della cosiddetta “politica fine”: il nodo della rappresentanza politica e del rapporto tra questa e la governabilità è assolutamente cruciale per qualsivoglia tipo di politica pubblica si intenda portare avanti, come dimostra del resto l'esito, assolutamente disastroso sul piano sociale fornito dalla legge elettorale attualmente in vigore.
La questione è quella del tipo di cultura politica che si intende portare avanti.
In questo senso mi permetto di giudicare negativamente la scelta compiuta da SeL in favore del sistema misto "maggioritario/proporzionale" abbandonando la strada maestra del sistema proporzionale che la sinistra di tradizione comunista e socialista, aveva sempre, tradizionalmente, percorso(anche nell'occasione, disgraziata, del referendum Segni del 1993: a meno che non si pensi adesso di allinearsi alle posizioni dei post-comunisti di allora).
Un giudizio negativo che si fonda, essenzialmente, su di una asserzione molto precisa: è sbagliato ritenere che le alleanze di governo debbano formarsi preventivamente ed esclusivamente fuori dal Parlamento (l'esperienza di questi anni è molto significativa e non vale la pena di illustrarla più di tanto: il sistema basato sulle coalizioni ha fornito pessimi esempi, sia sul piano della qualità del personale politico scelto, anche attraverso i collegi uninominali e non soltanto attraverso le liste bloccate e la tenuta delle coalizioni, in assenza di una comune progettualità, si è rivelata assolutamente deficitaria, anche sul versante del centrosinistra), proprio perché in questo modo si svilisce la funzione di fondo di una Repubblica parlamentare, quale è e quale deve restare l'Italia della Costituzione nata dalla Resistenza.
Il Parlamento deve rappresentare ancora il luogo dove la governabilità è garantita dal voto di fiducia, e non da una semplice ratifica che fa assomigliare il risultato elettorale al risultato di una elezione diretta (torno, per un attimo, allo scontro in atto tra Costituzione materiale e Costituzione formale, chiedendo a tutti di schierarsi).
Questa strada è quella del presidenzialismo: una strada che non deve assolutamente essere percorsa, pena una ulteriore riduzione del rapporto tra politica e società, in un quadro sostanzialmente. populistico e personalistico.
Sel davvero intende procedere in questa direzione?
Savona, li 15 Luglio 2011 Franco Astengo
mi permetto di interloquire con alcuni degli esponenti della politica e della cultura, a livello locale, vicini alle posizioni della sinistra, al di là delle appartenenze dirette, e in particolare a coloro che hanno aderito o sono vicini a SeL.
Il motivo di questa iniziativa, riguarda la scelta relativa alle proposte di modifica del sistema elettorale poste in campo da due proposte referendarie messe in campo proprio in questi giorni: da una parte quella che fa capo al sen. Passigli e che punta a trasformare l'attuale sistema in un sistema effettivamente proporzionale con sbarramento (unico al 4% per quel che riguarda la Camera dei Deputati) abolendo il "monstrum" del premio di maggioranza; e dall'altra quella avanzata dai sen. Vassallo e Ceccanti mirante a ripristinare il sistema misto (proporzionale al 25% e maggioritario al 75%) meglio noto come "mattarellum" e già utilizzato tra il 1994 ed il 2001.
Un elemento di premessa: non è vero che ai cittadini non interessi il sistema elettorale, anzi. In passato, proprio attorno al nodo del sistema elettorale, la sinistra costruì una delle sue più grandi vittorie, quella contro la legge-truffa del 1953: un risultato che diede una svolta alla storia dell'intero sistema politico.
Non è neppur vero che occorre occuparsi esclusivamente di temi concreti come quello della crisi, lasciando agli specialisti quelli della cosiddetta “politica fine”: il nodo della rappresentanza politica e del rapporto tra questa e la governabilità è assolutamente cruciale per qualsivoglia tipo di politica pubblica si intenda portare avanti, come dimostra del resto l'esito, assolutamente disastroso sul piano sociale fornito dalla legge elettorale attualmente in vigore.
La questione è quella del tipo di cultura politica che si intende portare avanti.
In questo senso mi permetto di giudicare negativamente la scelta compiuta da SeL in favore del sistema misto "maggioritario/proporzionale" abbandonando la strada maestra del sistema proporzionale che la sinistra di tradizione comunista e socialista, aveva sempre, tradizionalmente, percorso(anche nell'occasione, disgraziata, del referendum Segni del 1993: a meno che non si pensi adesso di allinearsi alle posizioni dei post-comunisti di allora).
Un giudizio negativo che si fonda, essenzialmente, su di una asserzione molto precisa: è sbagliato ritenere che le alleanze di governo debbano formarsi preventivamente ed esclusivamente fuori dal Parlamento (l'esperienza di questi anni è molto significativa e non vale la pena di illustrarla più di tanto: il sistema basato sulle coalizioni ha fornito pessimi esempi, sia sul piano della qualità del personale politico scelto, anche attraverso i collegi uninominali e non soltanto attraverso le liste bloccate e la tenuta delle coalizioni, in assenza di una comune progettualità, si è rivelata assolutamente deficitaria, anche sul versante del centrosinistra), proprio perché in questo modo si svilisce la funzione di fondo di una Repubblica parlamentare, quale è e quale deve restare l'Italia della Costituzione nata dalla Resistenza.
Il Parlamento deve rappresentare ancora il luogo dove la governabilità è garantita dal voto di fiducia, e non da una semplice ratifica che fa assomigliare il risultato elettorale al risultato di una elezione diretta (torno, per un attimo, allo scontro in atto tra Costituzione materiale e Costituzione formale, chiedendo a tutti di schierarsi).
Questa strada è quella del presidenzialismo: una strada che non deve assolutamente essere percorsa, pena una ulteriore riduzione del rapporto tra politica e società, in un quadro sostanzialmente. populistico e personalistico.
Sel davvero intende procedere in questa direzione?
Savona, li 15 Luglio 2011 Franco Astengo
giovedì 14 luglio 2011
mercoledì 13 luglio 2011
martedì 12 luglio 2011
lunedì 11 luglio 2011
domenica 10 luglio 2011
Giovanni Scirocco: La mia vita non è disponibile. Lettera aperta a Gaetano Quagliariello
Caro Quagliariello,
scrivo non solo al collega che stimo, ma all'autorevole esponente della maggioranza che si appresta ad approvare la legge sul fine vita.
Nel 1999, mio padre, 82enne, si suicidò: era malato, soprattutto di depressione, e non voleva gravare, economicamente e fisicamente, su me e mia madre.
La settimana scorsa, alla stessa età, si è spenta mia mamma. Era stata operata tre mesi prima per un cancro all'esofago e non si era più ripresa dall'operazione. Aveva tentato di riprendere ad alimentarsi, ma vomitava in continuazione. L'alimentazione con la digiunostomia era diventata insostenibile perché le procurava un'inarrestabile diarrea e, negli ultimi giorni, era stata, d'accordo con lei, interrotta.
Quando, due giorni prima di morire, era stata visitata dal medico della Vidas, quest'ultimo (seguendo le procedure di tutte le società che si occupano di cure palliative) si era limitato a verificare la sua volontà e a prescrivere una serie di farmaci per alleviare il dolore, fisico e psichico.
Se, in futuro, potessi scegliere, non avrei dubbi a seguire la via di mia madre.
Ma temo che, con la legge che state per approvare, ciò non sarà più possibile.
Come socialista, continuo a ritenere che lo Stato abbia sempre il diritto e il dovere di esprimersi.
Come lettore e seguace di Gaetano Salvemini, Carlo Rosselli e di Ernesto Rossi, sono però diventato anche sempre più attento ai diritti e alle libertà dell'individuo, rispetto alle ingerenze di stato, magistratura e chiesa.
Riguardo a quest'ultima, sono agnostico, ma interessato alla trascendenza e curioso frequentatore di monasteri benedettini, in cui mi sono trovato sempre a mio agio. Recito il Padre nostro e spero di comportarmi sempre da buon cristiano, in coerenza con gli ideali di giustizia e libertà cui sono stato educato dai miei genitori.
Per questo motivo, affermo con convinzione che ogni decisione sulla mia vita è indisponibile per qualsiasi stato, magistrato, partito o chiesa.
Mi stupisco quindi che tu e il tuo partito, che vi definite liberali, assumiate sul tema una posizione simile a quella di qualsiasi stato etico o potere temporale.
Un cordiale saluto
Giovanni Scirocco
PS Questa mia va intesa come una lettera aperta e la pubblicherò quindi sulla mia pagina di Facebook, insieme, se vorrai, ad una tua eventuale replica
scrivo non solo al collega che stimo, ma all'autorevole esponente della maggioranza che si appresta ad approvare la legge sul fine vita.
Nel 1999, mio padre, 82enne, si suicidò: era malato, soprattutto di depressione, e non voleva gravare, economicamente e fisicamente, su me e mia madre.
La settimana scorsa, alla stessa età, si è spenta mia mamma. Era stata operata tre mesi prima per un cancro all'esofago e non si era più ripresa dall'operazione. Aveva tentato di riprendere ad alimentarsi, ma vomitava in continuazione. L'alimentazione con la digiunostomia era diventata insostenibile perché le procurava un'inarrestabile diarrea e, negli ultimi giorni, era stata, d'accordo con lei, interrotta.
Quando, due giorni prima di morire, era stata visitata dal medico della Vidas, quest'ultimo (seguendo le procedure di tutte le società che si occupano di cure palliative) si era limitato a verificare la sua volontà e a prescrivere una serie di farmaci per alleviare il dolore, fisico e psichico.
Se, in futuro, potessi scegliere, non avrei dubbi a seguire la via di mia madre.
Ma temo che, con la legge che state per approvare, ciò non sarà più possibile.
Come socialista, continuo a ritenere che lo Stato abbia sempre il diritto e il dovere di esprimersi.
Come lettore e seguace di Gaetano Salvemini, Carlo Rosselli e di Ernesto Rossi, sono però diventato anche sempre più attento ai diritti e alle libertà dell'individuo, rispetto alle ingerenze di stato, magistratura e chiesa.
Riguardo a quest'ultima, sono agnostico, ma interessato alla trascendenza e curioso frequentatore di monasteri benedettini, in cui mi sono trovato sempre a mio agio. Recito il Padre nostro e spero di comportarmi sempre da buon cristiano, in coerenza con gli ideali di giustizia e libertà cui sono stato educato dai miei genitori.
Per questo motivo, affermo con convinzione che ogni decisione sulla mia vita è indisponibile per qualsiasi stato, magistrato, partito o chiesa.
Mi stupisco quindi che tu e il tuo partito, che vi definite liberali, assumiate sul tema una posizione simile a quella di qualsiasi stato etico o potere temporale.
Un cordiale saluto
Giovanni Scirocco
PS Questa mia va intesa come una lettera aperta e la pubblicherò quindi sulla mia pagina di Facebook, insieme, se vorrai, ad una tua eventuale replica
Franco Astengo: Indignazione e alternativa
INDIGNAZIONE E ALTERNATIVA
Indignazione ed alternativa appaiono come due termini difficili da tenere assieme: l’indignazione è un sentimento, un “moto dell’animo” (se n’è discusso proprio in questi mesi, a partire dal libretto di Stephane Hessel “Indignatevi !” cui ha risposto il libro – intervista di Pietro Ingrao “Indignarsi non basta") mentre l’alternativa è vista come un processo politico da costruire razionalmente, attraverso l’elaborazione di un progetto, la costruzione di alleanze, la raccolta di consenso, la capacità di governo (ricordate il presidente Napolitano, qualche mese fa ? l’alternativa deve essere possibile, credibile, praticabile).
Ebbene, in questo momento, in Italia mancano sia l’indignazione, sia l’alternativa e, soprattutto appare lontana la possibilità di collegare il “moto dell’animo profondo” di un popolo capace di dire “basta” con una realtà di soggetti politici capaci – appunto – di fare sintesi, proposta, programmazione.
Il grado di corruzione ormai intrinseco a determinati settori del sistema politico e del mondo economico appare, ormai, del tutto insopportabile: basta leggere, quando si riesce ad andare fino in fondo le cronache dei giornali. Una corruzione “strutturale”, composta tra l’altro sempre dagli stessi comportamenti ripetitivi, ossessivi, ormai noiosi al riguardo del grande pubblico; una ricerca ed un’ostentazione di lusso, di prezzi fuori mercato che, davvero, dovrebbero lasciar sgomenti quanti ne apprendono i particolari. Una corruzione originata anche, ed è necessario ricordarlo sempre, dagli errori della sinistra come nel caso del “conflitto d’interessi” (lo citiamo così, il “conflitto d’interessi” senza tante spiegazioni, perché riteniamo che tutti avranno già capito al volo di cosa si tratta).
Eppure lo sgomento e l’indignazione non appaiono davvero sufficienti: sembrano prevalere la rassegnazione, l’assuefazione, la voglia di oblio.
Formuliamo questo giudizio pur avendo davanti i tanti punti d’insorgenza che ancora contrassegnano la realtà sociale del Paese (pensiamo all’assemblea delle donne svoltasi ieri a Siena), i recenti risultati elettorali e referendari, la capacità di resistenza di settori importanti dell’intellettualità al riguardo dei tentativi di aggressione alla Costituzione Repubblicana, al lavoro tenace di tanti dentro e fuori le istituzioni.
Purtuttavia l’impressione complessiva è quella di un deficit d’indignazione e, di conseguenza, di un ritardo nella capacità di comprendere i fenomeni in atto , di insorgervi “contro” formulando proposte alternative al drammatico stato delle cose correnti.
Egualmente manca l’alternativa: questo è punto sul quale aprire una discussione di fondo, che manca ormai da troppo tempo.
Una discussione che dovrebbe partire da un elemento, a nostro giudizio, assolutamente decisivo: a fronte dello spettacolo (sì un vero e proprio spettacolo) di una corruzione dilagante che si esprime con cifre assolutamente “lunari” per il comune cittadino, dentro ad una crisi economica di portata internazionale che minaccia seriamente l’esistenza al minimo della condizione vitale per milioni di cittadini, con gli organismi intergovernativi e sovranazionali preoccupati soltanto dei mercati e della conservazione di quel processo di finanziarizzazione dell’economia che ha caratterizzato gli ultimi vent’anni: ebbene, davanti a tutto ciò (sommariamente riassunto) non si riesce a delineare un’alternativa che parta da un primo elemento di principio.
Nel nostro paese la maggioranza assoluta della ricchezza è appannaggio del 10% della popolazione, mentre il 90% ne detiene la minoranza.
Se pensiamo ad un’alternativa, non possiamo far altro che pensare ad un riequilibrio (graduale, di stampo socialdemocratico, almeno) in questa direzione: un riequilibrio, attraverso un intervento pubblico capace di far recuperare un minimo di credibilità alle istituzioni e allo Stato, che appare prioritario sul piano sociale e indispensabile su quello del reperimento delle risorse (non apriamo qui il capitolo dell’evasione fiscale, sarebbe troppo lungo). Basterà ricordare che al centro di quella ragnatela di corruzione cui si accennava poc’anzi, ci sono proprio i vertici dell’istituzione dello Stato chiamata a combattere questo terribile fenomeno.
Un discorso semplicistico e populistico? Forse, ma l’urgenza del momento impone scelte difficili ed immediate: naturalmente per costruire un’alternativa servono tante altre cose e ne stiamo discutendo, dal ruolo dello Stato alla struttura del sistema politico, dalla capacità di sviluppare una seria politica estera alle funzioni degli Enti Locali al rilancio industriale, fino all’idea di sviluppo e alla crescita dell’occupazione.
In questo momento però vale la pena di lanciare un allarme e fornire un’indicazione di fondo: si possono tenere assieme indignazione ed alternativa.
Si possono e si debbono tenere assieme questi due fattori indispensabili, l’indignazione e l’alternativa quali componenti di un bagaglio morale e politico da utilizzare per ciascheduno di noi e per tutti i soggetti collettivi che non intendono abdicare all’idea del cambiamento.
Savona, li 10 Luglio 2011 Franco Astengo
Indignazione ed alternativa appaiono come due termini difficili da tenere assieme: l’indignazione è un sentimento, un “moto dell’animo” (se n’è discusso proprio in questi mesi, a partire dal libretto di Stephane Hessel “Indignatevi !” cui ha risposto il libro – intervista di Pietro Ingrao “Indignarsi non basta") mentre l’alternativa è vista come un processo politico da costruire razionalmente, attraverso l’elaborazione di un progetto, la costruzione di alleanze, la raccolta di consenso, la capacità di governo (ricordate il presidente Napolitano, qualche mese fa ? l’alternativa deve essere possibile, credibile, praticabile).
Ebbene, in questo momento, in Italia mancano sia l’indignazione, sia l’alternativa e, soprattutto appare lontana la possibilità di collegare il “moto dell’animo profondo” di un popolo capace di dire “basta” con una realtà di soggetti politici capaci – appunto – di fare sintesi, proposta, programmazione.
Il grado di corruzione ormai intrinseco a determinati settori del sistema politico e del mondo economico appare, ormai, del tutto insopportabile: basta leggere, quando si riesce ad andare fino in fondo le cronache dei giornali. Una corruzione “strutturale”, composta tra l’altro sempre dagli stessi comportamenti ripetitivi, ossessivi, ormai noiosi al riguardo del grande pubblico; una ricerca ed un’ostentazione di lusso, di prezzi fuori mercato che, davvero, dovrebbero lasciar sgomenti quanti ne apprendono i particolari. Una corruzione originata anche, ed è necessario ricordarlo sempre, dagli errori della sinistra come nel caso del “conflitto d’interessi” (lo citiamo così, il “conflitto d’interessi” senza tante spiegazioni, perché riteniamo che tutti avranno già capito al volo di cosa si tratta).
Eppure lo sgomento e l’indignazione non appaiono davvero sufficienti: sembrano prevalere la rassegnazione, l’assuefazione, la voglia di oblio.
Formuliamo questo giudizio pur avendo davanti i tanti punti d’insorgenza che ancora contrassegnano la realtà sociale del Paese (pensiamo all’assemblea delle donne svoltasi ieri a Siena), i recenti risultati elettorali e referendari, la capacità di resistenza di settori importanti dell’intellettualità al riguardo dei tentativi di aggressione alla Costituzione Repubblicana, al lavoro tenace di tanti dentro e fuori le istituzioni.
Purtuttavia l’impressione complessiva è quella di un deficit d’indignazione e, di conseguenza, di un ritardo nella capacità di comprendere i fenomeni in atto , di insorgervi “contro” formulando proposte alternative al drammatico stato delle cose correnti.
Egualmente manca l’alternativa: questo è punto sul quale aprire una discussione di fondo, che manca ormai da troppo tempo.
Una discussione che dovrebbe partire da un elemento, a nostro giudizio, assolutamente decisivo: a fronte dello spettacolo (sì un vero e proprio spettacolo) di una corruzione dilagante che si esprime con cifre assolutamente “lunari” per il comune cittadino, dentro ad una crisi economica di portata internazionale che minaccia seriamente l’esistenza al minimo della condizione vitale per milioni di cittadini, con gli organismi intergovernativi e sovranazionali preoccupati soltanto dei mercati e della conservazione di quel processo di finanziarizzazione dell’economia che ha caratterizzato gli ultimi vent’anni: ebbene, davanti a tutto ciò (sommariamente riassunto) non si riesce a delineare un’alternativa che parta da un primo elemento di principio.
Nel nostro paese la maggioranza assoluta della ricchezza è appannaggio del 10% della popolazione, mentre il 90% ne detiene la minoranza.
Se pensiamo ad un’alternativa, non possiamo far altro che pensare ad un riequilibrio (graduale, di stampo socialdemocratico, almeno) in questa direzione: un riequilibrio, attraverso un intervento pubblico capace di far recuperare un minimo di credibilità alle istituzioni e allo Stato, che appare prioritario sul piano sociale e indispensabile su quello del reperimento delle risorse (non apriamo qui il capitolo dell’evasione fiscale, sarebbe troppo lungo). Basterà ricordare che al centro di quella ragnatela di corruzione cui si accennava poc’anzi, ci sono proprio i vertici dell’istituzione dello Stato chiamata a combattere questo terribile fenomeno.
Un discorso semplicistico e populistico? Forse, ma l’urgenza del momento impone scelte difficili ed immediate: naturalmente per costruire un’alternativa servono tante altre cose e ne stiamo discutendo, dal ruolo dello Stato alla struttura del sistema politico, dalla capacità di sviluppare una seria politica estera alle funzioni degli Enti Locali al rilancio industriale, fino all’idea di sviluppo e alla crescita dell’occupazione.
In questo momento però vale la pena di lanciare un allarme e fornire un’indicazione di fondo: si possono tenere assieme indignazione ed alternativa.
Si possono e si debbono tenere assieme questi due fattori indispensabili, l’indignazione e l’alternativa quali componenti di un bagaglio morale e politico da utilizzare per ciascheduno di noi e per tutti i soggetti collettivi che non intendono abdicare all’idea del cambiamento.
Savona, li 10 Luglio 2011 Franco Astengo
sabato 9 luglio 2011
Renzo Penna: La green economy decisiva per l'occupazione
LA “GREEN ECONOMY”: DECISIVA PER L’OCCUPAZIONE
di Renzo Penna
I temi dell’Ecologia e dell’Ambiente stanno rapidamente cessando di essere considerati settoriali per divenire generali e caratterizzare, ai diversi livelli, l’indirizzo politico-programmatico dei governi e delle amministrazioni. Mentre i contenuti, se continuano a contemplare la tutela della natura e la valorizzazione del paesaggio, si completano ed estendono ai temi dell’economia e del lavoro. Nel nostro Paese i risultati dei recenti referendum ambientali - che hanno colto completamente impreparato il Governo, ma sorpreso anche parte dell’opposizione - stanno producendo, in questa direzione, una decisa accelerazione. Analogamente sta capitando, sia per reagire alla crisi che per effetto del disastroso incidente alla centrale giapponese di Fukushima, in Europa e negli Stati Uniti.
Così in Germania - che conta già 370 mila addetti nelle rinnovabili - il governo della Merkel decide di fuoriuscire dal nucleare e si impegna a produrre entro il 2030 almeno il 50% dell’energia elettrica da fonti pulite. E, nel contempo, le elezioni nel Bad Wurttemberg - il Lander di Stoccarda che con 10,7 milioni di abitanti è il più industriale della nazione - sono vinte dai verdi con un programma che al primo posto mette la “green economy” e formula precise proposte che riguardano le prospettive dei “green job”, i lavori verdi.
Negli USA, sotto la spinta di Barack Obama, Washington stanzia 70 miliardi di dollari per incentivare studi e imprese nel solare, nell’eolico, nei bio-combustibili e nella bio edilizia.
Solo nell’aggiornamento termico dei vecchi edifici, in direzione di un forte risparmio energetico e di una riduzione delle emissioni in atmosfera, si stima verranno prodotti, nei prossimi anni, un milione e 300 mila posti di lavoro. E la Cina, in questo campo, non è certamente intenzionata a rimanere indietro, basta pensare che Pechino ha destinato, per sostenere la produzione, il 38 per cento dei fondi al settore ambientale.
Per le forze politiche del centro sinistra italiano non si tratta, quindi, solo di prendere atto e, con opportunismo, “cambiare cavallo”, ma ripensare a fondo la propria strategia, in direzione di una sostenibilità dello sviluppo basata sulla innovazione, la qualità dei prodotti e delle produzioni e una nuova consapevolezza dello stato del clima e dei limiti delle principali risorse naturali.
Nel nostro paese la quota stanziata dal governo a favore dell’economia verde è ridicola, solo l’1,3 per cento, e irresponsabile il comportamento tenuto nei confronti delle energie rinnovabili. Dopo l’incertezza sugli impegni di qualche mese fa, nell’ultima manovra economica è stato nuovamente inserita una norma che taglia del 30% gli incentivi alle energie pulite.
Ma nonostante l’indifferenza dell’esecutivo la nuova economia si sta rapidamente muovendo anche in Italia. Nel censimento che la Bocconi ha svolto per conto di Assolombarda fra le aziende “green” in provincia di Milano è, ad esempio, emersa la presenza di 400 società con 50 miliardi di fatturato e 25 mila dipendenti.
Se nel settore delle rinnovabili le indicazioni dell’ultima fiera Solarexpo di Verona confermano che sarà il fotovoltaico a trainare l’intero comparto che, nel prossimo biennio, avrà bisogno di 70 mila tra ingegneri, personale gestionale e venditori specializzati, numerosi altre sono le attività interessate dalla economia verde. Un settore anche da noi promettente è rappresentato dall’edilizia dove, secondo il direttore del Kyoto Club Gianni Silvestrini, è possibile ridurre di un terzo i consumi energetici, recuperare l’occupazione persa in questi anni e incrementarla con una politica di risparmio ed efficienza che interessi, in primo luogo il settore pubblico. A questo proposito la decisione del comune di Firenze di approvare un piano edilizio che non prevede il consumo di nuovo suolo - a “volumi zero” - si muove proprio nella direzione di incentivare le ristrutturazioni del patrimonio edilizio esistente con l’aggiornamento termico ed atmosferico dei vecchi edifici e la riqualificazione delle aree dismesse. Degna di nota anche la scelta adottata per favorire la mobilità sostenibile e la qualità dell’aria quella di allargare nel centro del capoluogo toscano le aree libere dal traffico e dedicate alla pedonalizzazione.
Ma lo stesso settore chimico, che per decenni ha prodotto un forte impatto ambientale, registra con la società Novamond importanti novità nel settore delle plastiche biodegradabili che possono trasformare e sostituire parte degli attuali impianti petrolchimici in bioraffinerie con la creazione, anche qui, di nuovi posti di lavoro.
Così come l’industria del riciclo e del recupero dei materiali che con il Conai, il consorzio per il recupero degli imballaggi, ha creato, in dieci anni di attività, 90 mila posti di lavoro all’interno delle oltre 300 aziende che mettono in atto efficienti sistemi di raccolta differenziata. Con una significativa riduzione degli smaltimenti dei rifiuti nelle discariche e forti benefici nell’abbattimento delle emissioni inquinanti.
Un comparto destinato ad un ulteriore sviluppo considerati gli obiettivi di legge della Comunità Europea che prevedono di raggiungere il 65 per cento nella raccolta differenziata dei rifiuti urbani entro il 2012 e conseguire nel 2020 la quota del riciclo al 50 per cento. Mentre oggi siamo, come media del paese, al di sotto del 30 per cento nella differenziata e al 20 nel riciclo. Per un raffronto con altre nazioni è utile segnalare che la Gran Bretagna è già al 34 per cento nel riciclo e la Germania, addirittura, al 62 . Bisognerà, di conseguenza, sviluppare questa pratica in settori oggi trascurati come i rifiuti ingombranti, gli apparecchi elettrici ed elettronici (Raee) e l’organico per il quale produrre “compost” di qualità. Un aiuto consistente a questa attività potrà venire se le pubbliche amministrazioni prenderanno finalmente sul serio la norma sul “green public procurement” che le obbliga negli acquisti a una quota del 30 per cento di prodotti verdi. Una misura che la Provincia di Alessandria ha iniziato ad adottare nel 2006.
E’ del tutto evidente che la decisione del Comune di Alessandria di abbandonare nella gestione dei rifiuti la raccolta domiciliare e riportare i contenitori sulle strade rappresenta una scelta regressiva al posto di un indirizzo di innovazione legato alla filiera del riciclo, del recupero dei materiali, del risparmio energetico e della riduzione delle emissioni climalteranti. Si tratta, nei fatti, di un sostanziale ritorno indietro alla centralità delle discariche inquinanti, mal sopportate dai cittadini, e alla pratica dell’incenerimento.
Anche il mondo della formazione si fa green, gli eco-master universitari sono aumentati di cinque volte negli ultimi otto anni e le prospettive per i prossimi tempi accademici sono di ulteriori incrementi. In questo favoriti dalle buone opportunità occupazionali che lo sviluppo della green economy italiana promette. Mentre diverse Università si stanno attrezzando attraverso un’ampia offerta di nuovi corsi e master “ecologici”, sarebbe bene che Comune e Provincia di Alessandria, insieme all’approvazione di un significativo sostegno economico, richiedessero alla locale sede dell’Amedeo Avogadro una forte specializzazione dei corsi dell’ateneo in dottorati in Economia ambientale. Per rispondere ai futuri fabbisogni professionali e formativi connessi alle attività e ai nuovi lavori verdi. Esiste infatti un rapporto diretto tra impegno nei campi ambientali e capacità di incremento delle produzioni. Nei prossimi cinque anni, in Italia, diverse fonti concordano nel prevedere che la green economy realizzerà oltre un milione di posti di lavoro e rappresenterà uno degli elementi più concreti per superare l’attuale crisi.
Alessandria, 7 luglio 2011.
di Renzo Penna
I temi dell’Ecologia e dell’Ambiente stanno rapidamente cessando di essere considerati settoriali per divenire generali e caratterizzare, ai diversi livelli, l’indirizzo politico-programmatico dei governi e delle amministrazioni. Mentre i contenuti, se continuano a contemplare la tutela della natura e la valorizzazione del paesaggio, si completano ed estendono ai temi dell’economia e del lavoro. Nel nostro Paese i risultati dei recenti referendum ambientali - che hanno colto completamente impreparato il Governo, ma sorpreso anche parte dell’opposizione - stanno producendo, in questa direzione, una decisa accelerazione. Analogamente sta capitando, sia per reagire alla crisi che per effetto del disastroso incidente alla centrale giapponese di Fukushima, in Europa e negli Stati Uniti.
Così in Germania - che conta già 370 mila addetti nelle rinnovabili - il governo della Merkel decide di fuoriuscire dal nucleare e si impegna a produrre entro il 2030 almeno il 50% dell’energia elettrica da fonti pulite. E, nel contempo, le elezioni nel Bad Wurttemberg - il Lander di Stoccarda che con 10,7 milioni di abitanti è il più industriale della nazione - sono vinte dai verdi con un programma che al primo posto mette la “green economy” e formula precise proposte che riguardano le prospettive dei “green job”, i lavori verdi.
Negli USA, sotto la spinta di Barack Obama, Washington stanzia 70 miliardi di dollari per incentivare studi e imprese nel solare, nell’eolico, nei bio-combustibili e nella bio edilizia.
Solo nell’aggiornamento termico dei vecchi edifici, in direzione di un forte risparmio energetico e di una riduzione delle emissioni in atmosfera, si stima verranno prodotti, nei prossimi anni, un milione e 300 mila posti di lavoro. E la Cina, in questo campo, non è certamente intenzionata a rimanere indietro, basta pensare che Pechino ha destinato, per sostenere la produzione, il 38 per cento dei fondi al settore ambientale.
Per le forze politiche del centro sinistra italiano non si tratta, quindi, solo di prendere atto e, con opportunismo, “cambiare cavallo”, ma ripensare a fondo la propria strategia, in direzione di una sostenibilità dello sviluppo basata sulla innovazione, la qualità dei prodotti e delle produzioni e una nuova consapevolezza dello stato del clima e dei limiti delle principali risorse naturali.
Nel nostro paese la quota stanziata dal governo a favore dell’economia verde è ridicola, solo l’1,3 per cento, e irresponsabile il comportamento tenuto nei confronti delle energie rinnovabili. Dopo l’incertezza sugli impegni di qualche mese fa, nell’ultima manovra economica è stato nuovamente inserita una norma che taglia del 30% gli incentivi alle energie pulite.
Ma nonostante l’indifferenza dell’esecutivo la nuova economia si sta rapidamente muovendo anche in Italia. Nel censimento che la Bocconi ha svolto per conto di Assolombarda fra le aziende “green” in provincia di Milano è, ad esempio, emersa la presenza di 400 società con 50 miliardi di fatturato e 25 mila dipendenti.
Se nel settore delle rinnovabili le indicazioni dell’ultima fiera Solarexpo di Verona confermano che sarà il fotovoltaico a trainare l’intero comparto che, nel prossimo biennio, avrà bisogno di 70 mila tra ingegneri, personale gestionale e venditori specializzati, numerosi altre sono le attività interessate dalla economia verde. Un settore anche da noi promettente è rappresentato dall’edilizia dove, secondo il direttore del Kyoto Club Gianni Silvestrini, è possibile ridurre di un terzo i consumi energetici, recuperare l’occupazione persa in questi anni e incrementarla con una politica di risparmio ed efficienza che interessi, in primo luogo il settore pubblico. A questo proposito la decisione del comune di Firenze di approvare un piano edilizio che non prevede il consumo di nuovo suolo - a “volumi zero” - si muove proprio nella direzione di incentivare le ristrutturazioni del patrimonio edilizio esistente con l’aggiornamento termico ed atmosferico dei vecchi edifici e la riqualificazione delle aree dismesse. Degna di nota anche la scelta adottata per favorire la mobilità sostenibile e la qualità dell’aria quella di allargare nel centro del capoluogo toscano le aree libere dal traffico e dedicate alla pedonalizzazione.
Ma lo stesso settore chimico, che per decenni ha prodotto un forte impatto ambientale, registra con la società Novamond importanti novità nel settore delle plastiche biodegradabili che possono trasformare e sostituire parte degli attuali impianti petrolchimici in bioraffinerie con la creazione, anche qui, di nuovi posti di lavoro.
Così come l’industria del riciclo e del recupero dei materiali che con il Conai, il consorzio per il recupero degli imballaggi, ha creato, in dieci anni di attività, 90 mila posti di lavoro all’interno delle oltre 300 aziende che mettono in atto efficienti sistemi di raccolta differenziata. Con una significativa riduzione degli smaltimenti dei rifiuti nelle discariche e forti benefici nell’abbattimento delle emissioni inquinanti.
Un comparto destinato ad un ulteriore sviluppo considerati gli obiettivi di legge della Comunità Europea che prevedono di raggiungere il 65 per cento nella raccolta differenziata dei rifiuti urbani entro il 2012 e conseguire nel 2020 la quota del riciclo al 50 per cento. Mentre oggi siamo, come media del paese, al di sotto del 30 per cento nella differenziata e al 20 nel riciclo. Per un raffronto con altre nazioni è utile segnalare che la Gran Bretagna è già al 34 per cento nel riciclo e la Germania, addirittura, al 62 . Bisognerà, di conseguenza, sviluppare questa pratica in settori oggi trascurati come i rifiuti ingombranti, gli apparecchi elettrici ed elettronici (Raee) e l’organico per il quale produrre “compost” di qualità. Un aiuto consistente a questa attività potrà venire se le pubbliche amministrazioni prenderanno finalmente sul serio la norma sul “green public procurement” che le obbliga negli acquisti a una quota del 30 per cento di prodotti verdi. Una misura che la Provincia di Alessandria ha iniziato ad adottare nel 2006.
E’ del tutto evidente che la decisione del Comune di Alessandria di abbandonare nella gestione dei rifiuti la raccolta domiciliare e riportare i contenitori sulle strade rappresenta una scelta regressiva al posto di un indirizzo di innovazione legato alla filiera del riciclo, del recupero dei materiali, del risparmio energetico e della riduzione delle emissioni climalteranti. Si tratta, nei fatti, di un sostanziale ritorno indietro alla centralità delle discariche inquinanti, mal sopportate dai cittadini, e alla pratica dell’incenerimento.
Anche il mondo della formazione si fa green, gli eco-master universitari sono aumentati di cinque volte negli ultimi otto anni e le prospettive per i prossimi tempi accademici sono di ulteriori incrementi. In questo favoriti dalle buone opportunità occupazionali che lo sviluppo della green economy italiana promette. Mentre diverse Università si stanno attrezzando attraverso un’ampia offerta di nuovi corsi e master “ecologici”, sarebbe bene che Comune e Provincia di Alessandria, insieme all’approvazione di un significativo sostegno economico, richiedessero alla locale sede dell’Amedeo Avogadro una forte specializzazione dei corsi dell’ateneo in dottorati in Economia ambientale. Per rispondere ai futuri fabbisogni professionali e formativi connessi alle attività e ai nuovi lavori verdi. Esiste infatti un rapporto diretto tra impegno nei campi ambientali e capacità di incremento delle produzioni. Nei prossimi cinque anni, in Italia, diverse fonti concordano nel prevedere che la green economy realizzerà oltre un milione di posti di lavoro e rappresenterà uno degli elementi più concreti per superare l’attuale crisi.
Alessandria, 7 luglio 2011.
venerdì 8 luglio 2011
Ecco gli effetti della "imposta capitaria": saccheggia i redditi dei piccoli risparmiatori e mette in fuga gli investitori - Associazione "Nuova Economia Nuova Società"
giovedì 7 luglio 2011
stefano rolando: Congedi. Enrico Manca
www.stefanorolando.it/Percorsi/Congedi
Congedi
Enrico Manca (5 luglio 2011)
Stefano Rolando
Si scorrono, inevitabilmente, i nomi dei necrologi. E nei pensieri si riformano legami, si ridisegnano riunioni e assemblee, riappare quel tessuto di relazioni che è Roma, tra politica ed economia, tra istituzioni e luoghi di appartenenza.
Altre città abituate alle aziende, soprattutto industriali, come ambiti delle relazioni e dello sviluppo, conoscono poco e male questo brulicare romano di iniziative parallele, di associazioni e istituti, di centri studi e club che derivano quasi sempre da antichi impegni, da circuiti relazionali che si sono stabiliti nei partiti, nei ministeri, nelle partecipazioni statali. Circuiti vivi, progettuali, con economie ormai piccole e difficili, ma che non demordono per consentire legami e sperimentazioni a chi spesso sarebbe altrimenti ai margini di ciò che si intende per “classe dirigente”.
Questa sociologia relazionale ha bisogno di personalità forti, di figure che – magari risolto il loro problema personale con una buona pensione parlamentare o aziendale – dedicano il loro tempo prevalente a “tenere insieme” storie e persone anche diverse ma aggregabili così come il superamento di antichi conflitti e dissensi nel tempo diventa, anzi, esperienza comune.
Di queste personalità Enrico Manca è stato, negli ultimi venti anni a Roma, forse la figura più solida e attiva, nel territorio a metà tra politica e imprese che è quello delle comunicazioni.
La nostalgia di un partito politico a lungo “ago della bilancia” della politica nazionale (il PSI) e di una grande azienda come la Rai da sempre proiezione diretta dell’evoluzione dei poteri del paese, due motori psicologici mai spenti per generare ancora voglia e volontà di tenere – con istituti di studio, con la convegnistica, con riviste - connessi mondi che altrove recitano su spartiti antagonisti ma che da qualche parte devono provare a cantare nello stesso coro. E in questa impresa formandosi, nel tempo, un ambito di amicizie e di frequentazioni per chi non mette la parola fine alla voglia di interpretare, discutere, commentare laddove ormai la “politica praticata” è diventata un mezzo deserto.
Questa è la fotografia che mi viene da delineare, questa mattina, 6 luglio, in treno da Milano, appresa ieri la notizia inaspettata della scomparsa di Enrico Manca, già vicesegretario del Partito Socialista, già ministro, già presidente della Rai della cui più interessante nuova creatura – l’Isimm (cioè l’Istituto di Studi sui media e la multimedialità)- sono stato per molti anni il vice-presidente, partecipando poi, collateralmente, ai comitati redazionali delle riviste più dichiaratamente politiche come Pol.is che, con sforzi crescenti, prolungavano la qualità di un dibattito ormai estraneo alla rappresentazione corrente della politica.
Vado a Roma per i funerali, annunciati alla Protomoteca. La notizia della morte mi ha davvero colpito perché negli ultimi mesi – soprattutto per il coinvolgimento nella vicenda elettorale milanese – ho frequentato poco Roma e ho ritardato a dare risposte a sollecitazioni in primavera dello stesso Enrico a rivederci e parlarci. Mi hanno detto che a Pasqua si sono manifestati problemi polmonari e che la crisi negli ultimissimi giorni sia stata improvvisa. Ritaglio questo tempo in treno con dedizione personale, rivolto a tanti ricordi, per uno spazio sul mio sito che dedico a “congedi” rispetto a figure importanti della mia vita e del mio lavoro.
All’origine le nostre posizioni erano politicamente conflittuali, io tra coloro che – alla fine degli anni ’70 – affiancavano Claudio Martelli che era alla guida dell’area cultura, spettacolo e informazione del PSI, lui sconfitto da Craxi, ritenuto rappresentante di quel “ventre molle” del partito, sospettato di troppa indulgenza verso i comunisti e considerato incline anche ai tradimenti.
La creazione dell’Isimm – lui subito dopo la fine del periodo di presidenza della Rai, io direttore generale dell’informazione a Palazzo Chigi – fu occasione per dare un senso a un progetto che poteva avere un ruolo importante – visto nell’ottica di istituzioni che avrebbero dovuto impegnarsi in convenzioni – come terreni di incontro, mediazione e depotenziamento di conflitti laddove era già evidente che proprio il conflitto (e non solo quello degli interessi di Berlusconi) era una causa costante di sviluppo ritardato per gli interessi competitivi italiani.
Poi, dopo avere lasciato sia la Presidenza del Consiglio che, a seguito, l’Olivetti, mi impegnai di più in quel progetto che ebbe proprio alla fine degli anni ’90 particolare creatività. Ma dietro a questo “salotto” si manteneva anche viva la discussione sul “che fare” rispetto alla politica in frantumi. Ho scritto una pagina nel libro Quarantotto (Bompiani, 2008) per avere avuto a che fare con uno dei tanti tentativi compiuti da Enrico Manca per dare sbocco a queste discussioni. Quello di pochi anni fa, con Piero Fassino alla segreteria del PD, di mettere il segretario di fronte a una cinquantina di rispettabilissime persone di storia socialista per obbligarlo non a una silenziosa politica di annessioni alla spicciolata ma ad una più rituale regolazione di vicende che avevano bisogno di ammissioni e di rilancio rispettoso delle storie. Manca volle che fossi io ad aprire il giro degli interventi, perché avevo scritto a proposito di identità e di memoria che il nuovo gruppo dirigente del PD tendeva a tagliare e a cancellare. Chiesi appunto un “rito” e non provvedimenti in ombra e alla spicciolata. Fassino che era il migliore interlocutore che si potesse avere in quella fase, non poteva però garantire né il rito né la luce del sole. Ne seguì una mia lettera aperta che raccontava questa storia andata male, così come era andata male prima la possibilità di creare nella Margherita di Rutelli (c’era stata una preliminare sollecitazione di Paolo Gentiloni) una vera gamba laico-socialista che avrebbe disegnato poi anche una diversa geografia del PD, a causa del veto (mi aveva detto Rutelli quando fui ai Beni culturali suo consigliere economico) dei prodiani e di Castagnetti.
Insomma socialisti scomodi, dispersi, rispettati singolarmente ma non ritenuti spendibili come aggregato storico. Un cruccio per tanti. Uno sforzo di salvare patrimonio e metodo (quello che hanno fatto, per esempio, alcune fondazioni e alcune riviste, innanzi tutto Mondoperaio diretta da Gigi Covatta, ma anche Critica Sociale e appunto Pol.is). Una rielaborazione di ruolo in forme nuove (come potrebbe rappresentare, provo a dire io da qualche tempo, un modello “oltre” tipo quello vincente a Milano impersonato da Giuliano Pisapia). Di questa vicenda milanese recente non ho avuto modo di parlare con Enrico, che è stato attento allo sguardo sempre meno “romano” che ho cercato di avere negli ultimi anni. Ne ho scritto un po’ su Mondoperaio e gli ho mandato qualche nota. Ma questa volta non c’è stata la condizione di riprendere de visu gli elementi di novità e purtroppo non ci sarà più.
Nel 2010 mi aveva scritto il suo dissenso per avere io accettato di fare il capolista indipendente con i radicali alle regionali in Lombardia (Como e Milano).Poi le liste non arrivarono al voto per insufficienza di firme, ma aprendo una querelle importante proprio su firme e legalità e consentendo di dire per primi lo scandalo del listino formigoniano con le note imposizioni del premier. Abbiamo avuto uno scambio di lettere di altri tempi, lunghe, argomentate, con i punti esclamativi. Per spiegargli alla fine il perché – in quel momento – di un segnale di indipendenza per riprendermi il diritto di parola su tante cose del sistema Italia arrivate, a mio avviso, al capolinea. Ma i capi socialisti hanno anche maturato nel tempo insofferenza per Marco Pannella, che a me – che non ho avuto quei coinvolgimenti un po’ nevrotici – produce invece simpatia e comunque rispetto per il varco tenuto aperto nel rapporto tra politica, diritti e legalità. Comunque alla fine di quelle lettere il dissenso si stemperò e, mantenendo il punto, Enrico accettò anche il mio di punto.
Nella relazionalità il suo è stato uno sforzo generoso. Non poteva assicurare soluzioni, ma ha tenuto luoghi e modi per consentire aggregazioni sempre larghe. E – per tutti coloro che hanno ruolo nel sistema delle comunicazioni – ha creato condizioni per accompagnare e capire innovazioni, trasformazioni, adeguamento delle politiche pubbliche. Il mio manuale di Politiche pubbliche per le comunicazioni (Etas, 2009) ha beneficiato non poco di quell’ambiente di discussione e della rete di amici (davvero tanti e soprattutto i più giovani, da Anna Alessi a Robert Castrucci) che senza Enrico Manca non sarebbe esistita. Se si ha da dare – e l’esperienza (Paolo Franchi la tratteggia bene sul Corriere di oggi) è un bagaglio ineludibile nel rapporto raffinato tra conoscenza e decisione – non ha senso invocare il giovanilismo per polemizzare con il “protagonismo” di persone un po’ anziane. Soprattutto perché questo “dare” non è legato ai “posti di lavoro”, ma ad una modalità di connettere generazioni e storie anche dissimili dentro percorsi formativi che né la scuola, né l’università né le aziende sanno generare, almeno in Italia. Quindi, alla fine di questi pensieri, il mio è un grazie a un amico, un compagno, una figura che ha rispettato le mie esperienze, non piegandole a piccoli interessi ma aiutando, a suo modo, a vincere o almeno a contenere delusioni e solitudini e a tenere in tensione speranze e indomiti impulsi di servire il miglioramento del Paese.
Congedi
Enrico Manca (5 luglio 2011)
Stefano Rolando
Si scorrono, inevitabilmente, i nomi dei necrologi. E nei pensieri si riformano legami, si ridisegnano riunioni e assemblee, riappare quel tessuto di relazioni che è Roma, tra politica ed economia, tra istituzioni e luoghi di appartenenza.
Altre città abituate alle aziende, soprattutto industriali, come ambiti delle relazioni e dello sviluppo, conoscono poco e male questo brulicare romano di iniziative parallele, di associazioni e istituti, di centri studi e club che derivano quasi sempre da antichi impegni, da circuiti relazionali che si sono stabiliti nei partiti, nei ministeri, nelle partecipazioni statali. Circuiti vivi, progettuali, con economie ormai piccole e difficili, ma che non demordono per consentire legami e sperimentazioni a chi spesso sarebbe altrimenti ai margini di ciò che si intende per “classe dirigente”.
Questa sociologia relazionale ha bisogno di personalità forti, di figure che – magari risolto il loro problema personale con una buona pensione parlamentare o aziendale – dedicano il loro tempo prevalente a “tenere insieme” storie e persone anche diverse ma aggregabili così come il superamento di antichi conflitti e dissensi nel tempo diventa, anzi, esperienza comune.
Di queste personalità Enrico Manca è stato, negli ultimi venti anni a Roma, forse la figura più solida e attiva, nel territorio a metà tra politica e imprese che è quello delle comunicazioni.
La nostalgia di un partito politico a lungo “ago della bilancia” della politica nazionale (il PSI) e di una grande azienda come la Rai da sempre proiezione diretta dell’evoluzione dei poteri del paese, due motori psicologici mai spenti per generare ancora voglia e volontà di tenere – con istituti di studio, con la convegnistica, con riviste - connessi mondi che altrove recitano su spartiti antagonisti ma che da qualche parte devono provare a cantare nello stesso coro. E in questa impresa formandosi, nel tempo, un ambito di amicizie e di frequentazioni per chi non mette la parola fine alla voglia di interpretare, discutere, commentare laddove ormai la “politica praticata” è diventata un mezzo deserto.
Questa è la fotografia che mi viene da delineare, questa mattina, 6 luglio, in treno da Milano, appresa ieri la notizia inaspettata della scomparsa di Enrico Manca, già vicesegretario del Partito Socialista, già ministro, già presidente della Rai della cui più interessante nuova creatura – l’Isimm (cioè l’Istituto di Studi sui media e la multimedialità)- sono stato per molti anni il vice-presidente, partecipando poi, collateralmente, ai comitati redazionali delle riviste più dichiaratamente politiche come Pol.is che, con sforzi crescenti, prolungavano la qualità di un dibattito ormai estraneo alla rappresentazione corrente della politica.
Vado a Roma per i funerali, annunciati alla Protomoteca. La notizia della morte mi ha davvero colpito perché negli ultimi mesi – soprattutto per il coinvolgimento nella vicenda elettorale milanese – ho frequentato poco Roma e ho ritardato a dare risposte a sollecitazioni in primavera dello stesso Enrico a rivederci e parlarci. Mi hanno detto che a Pasqua si sono manifestati problemi polmonari e che la crisi negli ultimissimi giorni sia stata improvvisa. Ritaglio questo tempo in treno con dedizione personale, rivolto a tanti ricordi, per uno spazio sul mio sito che dedico a “congedi” rispetto a figure importanti della mia vita e del mio lavoro.
All’origine le nostre posizioni erano politicamente conflittuali, io tra coloro che – alla fine degli anni ’70 – affiancavano Claudio Martelli che era alla guida dell’area cultura, spettacolo e informazione del PSI, lui sconfitto da Craxi, ritenuto rappresentante di quel “ventre molle” del partito, sospettato di troppa indulgenza verso i comunisti e considerato incline anche ai tradimenti.
La creazione dell’Isimm – lui subito dopo la fine del periodo di presidenza della Rai, io direttore generale dell’informazione a Palazzo Chigi – fu occasione per dare un senso a un progetto che poteva avere un ruolo importante – visto nell’ottica di istituzioni che avrebbero dovuto impegnarsi in convenzioni – come terreni di incontro, mediazione e depotenziamento di conflitti laddove era già evidente che proprio il conflitto (e non solo quello degli interessi di Berlusconi) era una causa costante di sviluppo ritardato per gli interessi competitivi italiani.
Poi, dopo avere lasciato sia la Presidenza del Consiglio che, a seguito, l’Olivetti, mi impegnai di più in quel progetto che ebbe proprio alla fine degli anni ’90 particolare creatività. Ma dietro a questo “salotto” si manteneva anche viva la discussione sul “che fare” rispetto alla politica in frantumi. Ho scritto una pagina nel libro Quarantotto (Bompiani, 2008) per avere avuto a che fare con uno dei tanti tentativi compiuti da Enrico Manca per dare sbocco a queste discussioni. Quello di pochi anni fa, con Piero Fassino alla segreteria del PD, di mettere il segretario di fronte a una cinquantina di rispettabilissime persone di storia socialista per obbligarlo non a una silenziosa politica di annessioni alla spicciolata ma ad una più rituale regolazione di vicende che avevano bisogno di ammissioni e di rilancio rispettoso delle storie. Manca volle che fossi io ad aprire il giro degli interventi, perché avevo scritto a proposito di identità e di memoria che il nuovo gruppo dirigente del PD tendeva a tagliare e a cancellare. Chiesi appunto un “rito” e non provvedimenti in ombra e alla spicciolata. Fassino che era il migliore interlocutore che si potesse avere in quella fase, non poteva però garantire né il rito né la luce del sole. Ne seguì una mia lettera aperta che raccontava questa storia andata male, così come era andata male prima la possibilità di creare nella Margherita di Rutelli (c’era stata una preliminare sollecitazione di Paolo Gentiloni) una vera gamba laico-socialista che avrebbe disegnato poi anche una diversa geografia del PD, a causa del veto (mi aveva detto Rutelli quando fui ai Beni culturali suo consigliere economico) dei prodiani e di Castagnetti.
Insomma socialisti scomodi, dispersi, rispettati singolarmente ma non ritenuti spendibili come aggregato storico. Un cruccio per tanti. Uno sforzo di salvare patrimonio e metodo (quello che hanno fatto, per esempio, alcune fondazioni e alcune riviste, innanzi tutto Mondoperaio diretta da Gigi Covatta, ma anche Critica Sociale e appunto Pol.is). Una rielaborazione di ruolo in forme nuove (come potrebbe rappresentare, provo a dire io da qualche tempo, un modello “oltre” tipo quello vincente a Milano impersonato da Giuliano Pisapia). Di questa vicenda milanese recente non ho avuto modo di parlare con Enrico, che è stato attento allo sguardo sempre meno “romano” che ho cercato di avere negli ultimi anni. Ne ho scritto un po’ su Mondoperaio e gli ho mandato qualche nota. Ma questa volta non c’è stata la condizione di riprendere de visu gli elementi di novità e purtroppo non ci sarà più.
Nel 2010 mi aveva scritto il suo dissenso per avere io accettato di fare il capolista indipendente con i radicali alle regionali in Lombardia (Como e Milano).Poi le liste non arrivarono al voto per insufficienza di firme, ma aprendo una querelle importante proprio su firme e legalità e consentendo di dire per primi lo scandalo del listino formigoniano con le note imposizioni del premier. Abbiamo avuto uno scambio di lettere di altri tempi, lunghe, argomentate, con i punti esclamativi. Per spiegargli alla fine il perché – in quel momento – di un segnale di indipendenza per riprendermi il diritto di parola su tante cose del sistema Italia arrivate, a mio avviso, al capolinea. Ma i capi socialisti hanno anche maturato nel tempo insofferenza per Marco Pannella, che a me – che non ho avuto quei coinvolgimenti un po’ nevrotici – produce invece simpatia e comunque rispetto per il varco tenuto aperto nel rapporto tra politica, diritti e legalità. Comunque alla fine di quelle lettere il dissenso si stemperò e, mantenendo il punto, Enrico accettò anche il mio di punto.
Nella relazionalità il suo è stato uno sforzo generoso. Non poteva assicurare soluzioni, ma ha tenuto luoghi e modi per consentire aggregazioni sempre larghe. E – per tutti coloro che hanno ruolo nel sistema delle comunicazioni – ha creato condizioni per accompagnare e capire innovazioni, trasformazioni, adeguamento delle politiche pubbliche. Il mio manuale di Politiche pubbliche per le comunicazioni (Etas, 2009) ha beneficiato non poco di quell’ambiente di discussione e della rete di amici (davvero tanti e soprattutto i più giovani, da Anna Alessi a Robert Castrucci) che senza Enrico Manca non sarebbe esistita. Se si ha da dare – e l’esperienza (Paolo Franchi la tratteggia bene sul Corriere di oggi) è un bagaglio ineludibile nel rapporto raffinato tra conoscenza e decisione – non ha senso invocare il giovanilismo per polemizzare con il “protagonismo” di persone un po’ anziane. Soprattutto perché questo “dare” non è legato ai “posti di lavoro”, ma ad una modalità di connettere generazioni e storie anche dissimili dentro percorsi formativi che né la scuola, né l’università né le aziende sanno generare, almeno in Italia. Quindi, alla fine di questi pensieri, il mio è un grazie a un amico, un compagno, una figura che ha rispettato le mie esperienze, non piegandole a piccoli interessi ma aiutando, a suo modo, a vincere o almeno a contenere delusioni e solitudini e a tenere in tensione speranze e indomiti impulsi di servire il miglioramento del Paese.
spazio lib-lab » “Se la va, la g’ha i gamb”. Non è andata. La vicenda della norma pro-Fininvest misura comunque lo sfacelo politico e morale della maggioranza.
Antonio Caputo: Giù le mani dal referendum
GIU' LE MANI DAL REFERENDUM
>>>Alcuni parlamentari del PD intendono promuovere un referndum abrogativo
>>>di
>>>tutto il porcellum.
>>>In tal modo, essi affermano che "rivivrebbe" il mattarellum, la legge
>>abrogata
>>>dal porcellum
>>>Nulla di piu' assurdo e nessuno piu' in malafede.
>>>A) Abrogare il porcellum non fa rivvivere alcunche'. Cio' che e' morto e'
>>>morto e poi non tutti gli elettori abrogazionisti voterebbero per
>>>ottenere
>>quel
>>>risultato. Mentre e' certa l'inammissibilita' di tal referendum, in
> quanto
>>il
>>>Paese non puo' rimanere privo di legge elettorale;
>>>B) I proponenti sono parlamentari, che si sono ben guardati, pur
>>>presenti
>>in
>>>Parlamento anche da decenni, di dare corso ad una qualunque iniziativa
>>>parlamentare, mentre il referendum e' espressione della iniziativa della
>>>societa' civile, appartiene alla societa' civile. e integra il
> procedimento
>>di
>>>formazione delle leggi, eliminandio quelle, approvate dal Parlamento, che
> i
>>>cittadini, ripeto i cittadini, non vogliono.
>>>
>>>Perche' allora?
>>>1) Per confondere e intorbidare le acque, non appena esponenti della
>>societa'
>>>civile avevano appena promosso un referndum inteso ad aborogare il
>>mostruoso
>>>premio di maggioranza del porcellum, restituendo sovranita' all'elettore,
>>di
>>>destra centro e sinistra, limitando il numero dei Partiti a non piu' di 5
> o
>>6
>>>per effetto della soglia di sbarramento, a fronte di attuali 12-13 gruppi
> e
>>>gruppuscoli presenti in Parlamento nonostante l'ultra maggioritario
>>porcellum,
>>>che altrettanti sarebbero con il mattarellum che non puo' giuridicamente
>>>"rivivere", ma eventualmente essere "restaurato" per via parlamentare,
>>>2) Per fare dimenticare che in circa 2 anni di Governo Prodi e poi circa
>>>3
>>di
>>>Berlusconi, si sono ben guardati dal proporre una qualche riforma del
>>>porcellum
>>>Conclusione: a quei parlamentari il porcellum va benissimo, perche'
>>consente
>>>ai partiti, anche a chi perde, di nominare i parlamentari, di sperare
>>nella
>>>lotteria della vittoria capace di trasformare una minoranza in
>>>maggioranza
>>>assoluta, perche' anche chi perde e arriva secondo ha il controllo di
> tutta
>>la
>>>c.d. opposizione, anche in termini di lottizzazione e spartizione.
>>>Salvo poi dividersi tutti, subito dopo il voto, in mille cespugli e
>>gruppi,
>>>tutti utili a fini di rimborsi gravanti sulla collettivita' e di
>>>ulteriori
>>>spartizioni (Scilipoti e Mastella docent),
>>>La parola torni ai cittadini.
>>>Ai parlamentari: Giu' le mani dal referendum.
>>>Antonio Caputo
>>>Alcuni parlamentari del PD intendono promuovere un referndum abrogativo
>>>di
>>>tutto il porcellum.
>>>In tal modo, essi affermano che "rivivrebbe" il mattarellum, la legge
>>abrogata
>>>dal porcellum
>>>Nulla di piu' assurdo e nessuno piu' in malafede.
>>>A) Abrogare il porcellum non fa rivvivere alcunche'. Cio' che e' morto e'
>>>morto e poi non tutti gli elettori abrogazionisti voterebbero per
>>>ottenere
>>quel
>>>risultato. Mentre e' certa l'inammissibilita' di tal referendum, in
> quanto
>>il
>>>Paese non puo' rimanere privo di legge elettorale;
>>>B) I proponenti sono parlamentari, che si sono ben guardati, pur
>>>presenti
>>in
>>>Parlamento anche da decenni, di dare corso ad una qualunque iniziativa
>>>parlamentare, mentre il referendum e' espressione della iniziativa della
>>>societa' civile, appartiene alla societa' civile. e integra il
> procedimento
>>di
>>>formazione delle leggi, eliminandio quelle, approvate dal Parlamento, che
> i
>>>cittadini, ripeto i cittadini, non vogliono.
>>>
>>>Perche' allora?
>>>1) Per confondere e intorbidare le acque, non appena esponenti della
>>societa'
>>>civile avevano appena promosso un referndum inteso ad aborogare il
>>mostruoso
>>>premio di maggioranza del porcellum, restituendo sovranita' all'elettore,
>>di
>>>destra centro e sinistra, limitando il numero dei Partiti a non piu' di 5
> o
>>6
>>>per effetto della soglia di sbarramento, a fronte di attuali 12-13 gruppi
> e
>>>gruppuscoli presenti in Parlamento nonostante l'ultra maggioritario
>>porcellum,
>>>che altrettanti sarebbero con il mattarellum che non puo' giuridicamente
>>>"rivivere", ma eventualmente essere "restaurato" per via parlamentare,
>>>2) Per fare dimenticare che in circa 2 anni di Governo Prodi e poi circa
>>>3
>>di
>>>Berlusconi, si sono ben guardati dal proporre una qualche riforma del
>>>porcellum
>>>Conclusione: a quei parlamentari il porcellum va benissimo, perche'
>>consente
>>>ai partiti, anche a chi perde, di nominare i parlamentari, di sperare
>>nella
>>>lotteria della vittoria capace di trasformare una minoranza in
>>>maggioranza
>>>assoluta, perche' anche chi perde e arriva secondo ha il controllo di
> tutta
>>la
>>>c.d. opposizione, anche in termini di lottizzazione e spartizione.
>>>Salvo poi dividersi tutti, subito dopo il voto, in mille cespugli e
>>gruppi,
>>>tutti utili a fini di rimborsi gravanti sulla collettivita' e di
>>>ulteriori
>>>spartizioni (Scilipoti e Mastella docent),
>>>La parola torni ai cittadini.
>>>Ai parlamentari: Giu' le mani dal referendum.
>>>Antonio Caputo
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